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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


Les vertus de la propolis

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 5 Avril 2024, 13:32pm

Catégories : #Les compléments alimentaire

Les vertus de la propolis

Avant de parler de la propolis, il est intéressant de noter que les cinq produits de la ruche ont tous une action pouvant se montrer utile en thérapeutique humaine.

Ainsi, le miel possède des propriétés antiseptiques et cicatrisantes.

La cire présente également ces propriétés, bien que le miel, en raison de sa nature hydrophile, soit plus facile d’utilisation dans l’arsenal thérapeutique.

La gelée royale possède une activité vasodilatatrice et hypotensive, une activité anticholestérolémique ainsi qu’un effet anticancérigène.

Même le venin possède une utilité thérapeutique, et il est utilisé pour soigner les affections rhumatismales, les arthrites chroniques, certaines maladies inflammatoires et la sclérose en plaques.

 La propolis 

La propolis est une substance produite par la ruche, et dont les propriétés thérapeutiques sont très variées et potentiellement utiles à l’homme.

On peut la définir comme une « Substance résineuse, gommeuse ou balsamique, de consistance visqueuse, recueillie par les abeilles sur certaines parties des végétaux (bourgeons, écorce). » Ainsi les abeilles récoltent la propolis.

De quelle utilité leur est cette matière ?

Après incorporation d’enzymes et de substances cireuses, elle leur sert de ciment, de mastic, de vernis. La propolis constitue une barrière de défense lorsqu’elle est appliquée en arrière du trou de vol, à l’entrée de la ruche.

Elle permet aussi de colmater et d’obturer les fissures et les fentes de la ruche, cela afin de la rendre plus hermétique. La propolis permet de réparer les rayons et de les consolider. Elle permet de vernissage de surfaces présentant des aspérités, d’enduire les rayons pour les aseptiser, et même d’embaumer les cadavres de petits animaux ayant pénétré dans la ruche et de taille trop importante pour que les abeilles puissent s’en débarrasser en les évacuant par le trou de vol.

La propolis a donc une grande importance pour les abeilles. Mais loin de s’en tenir à ce rôle, elle revêt également une certaine utilité pour l’être humain.

Cette utilité est aussi bien domestique que thérapeutique. L’utilisation probable la plus lointaine de la propolis remonterait aux prêtres de l’Egypte Antique.

Les Egyptiens auraient, à l’instar des abeilles, utilisé la propolis pour des opérations de momification.  

En revanche, il est certain que cette résine est utilisée au cours de la Grèce Antique. C’est Aristote qui inventera ce terme « propolis » que nous utilisons encore aujourd’hui : il signifie « en avant » (pro) « de la cité » (polis).

En effet, il n’aura pas échappé à l’œil du fameux philosophe que les abeilles utilisaient cette substance pour protéger le trou de vol de leur colonie. Galien en fera mention plus tard dans ses traités. Les auteurs anciens, perplexes face à la multitude de couleurs et d’aspects qu’offre la propolis, pensaient d’abord qu’il s’agissait de multiples produits de la ruche.

Mais il devient alors clair qu’il s’agit bien d’une seule et même substance. Au cours de la Grèce Antique, on utilise donc la propolis sur des enflures, des abcès, des ulcères, des furoncles…le domaine est celui des affections de la peau. Les Persans, eux, l’utilisaient pour extirper les épines et pointes de flèches entrées dans la chair, car la propolis rendait cette opération plus aisée. Les Incas se servaient de la propolis pour lutter contre les infections lors desquelles apparaissait de la fièvre.

Son usage en Europe devient toutefois assez méconnu entre l’Antiquité et la fin du siècle dernier, où elle connaît un renouveau lors de la guerre des Boers, qui eut lieu en l’an 1900, en Afrique. Le manque de moyens médicaux fit germer l’idée dans le camp anglais d’utiliser la propolis pour guérir les plaies des blessés, et cette idée fut couronnée de succès. Face aux progrès de la chimie, elle tombe alors en désuétude.

Elle garde une réputation, en médecine populaire, de cure contre les affections cutanées (plaies, abcès…) et les rhumatismes, sous forme d’emplâtres. Sous forme de baume, elle est parfois utilisée contre les plaies, les hémorroïdes et les cors aux pieds. Elle combattra la toux sous forme de fumigation et les affections des voies respiratoires sous forme d’inhalations (sous cette dernière forme, on lui confère même des propriétés contre les maux de dents).

Les produits de la ruche (Cire, miel, venin, gelée royale, propolis) ont cette particularité qu’ils ont tous une utilité thérapeutique pour l’homme. Parmi ces produits, la propolis semble remarquablement prometteuse.

En effet, on lui a découvert des propriétés antibactériennes, antivirales, antifongiques, antiparasitaires, analgésiques, antioxydantes, anti-inflammatoires, immunostimulantes, cicatrisantes et même antioncotiques. Il conviendra de ne pas tomber dans le même excès qu’a subi la baie de Goji, qui à force d’être présentée comme la panacée, a fini par perdre en crédibilité. Cet article a pour objectif de recenser les réelles propriétés démontrées de la propolis et de mettre en relief les utilités que ces propriétés ont sur le plan thérapeutique.

 

Production par les arbres : aspect botanique de la propolis

Avant de devenir la propolis dont nous allons traiter, la substance que récoltent les abeilles se trouve sur les arbres, sous forme de résine.

Cette résine se trouve présente sur les bourgeons, jeunes rameaux, blessures de certains arbres et arbustes…elle a une utilité pour l’arbre qui consiste déjà en certaines propriétés que l’on retrouve plus tard dans la propolis.

En effet, elle protège des attaques des micro-organismes. Elle a également un effet répulsif sur les insectes. Les propolis les plus étudiées sont la propolis européenne, issue majoritairement des peupliers, la propolis verte du Brésil, issue de Baccharis dracunculifolia, et la propolis rouge dont la source est Dalbergia ecastophyllum.

A cela s’ajoutent toutes sortes de propolis provenant d’un assemblage complexe de végétaux plus ou moins bien identifiés présents dans la zone géographique au moment de la récolte.  

Les propolis brésiliennes sont très largement étudiées, car le brésil est un fort pays pourvoyeur de propolis. On y retrouve trois sortes principales de cette résine : la propolis verte, la propolis rouge et la propolis jaune.

Toutes les abeilles de la ruche ne sont pas assignées à la récolte de la propolis. Seules quelques-unes réaliseront cette tâche, au printemps ou à la fin de la miellée. La propolis récoltée servira aux préparatifs d’hivernage.

La manipulation d’une substance si dure et collante n’est pas une tâche aisée, elle prend de nombreuses heures, d’autant que le déchargement de la propolis à la ruche n’est pas non plus une opération simple. La propolis nécessite donc beaucoup de temps et d’effort, et n’est pas produite en très grandes quantités au sein de la ruche. Habituellement, une colonie d’abeilles n’en produit qu’entre 100g et 300g par an. 

Collecte de la propolis par l’Homme

Classiquement, on décrit deux méthodes de récolte de la propolis.

1)  L’une consiste à racler la propolis directement sur la ruche là où la fantaisie des abeilles leur a dicté de la déposer. On appelle la propolis obtenue propolis de raclage. Cette méthode est fastidieuse, aussi n’est-elle pas préférée chez les apiculteurs qui font le commerce de leur propolis.

2 ) L’autre méthode consiste à installer une grille dans la ruche. Les abeilles vont propoliser pour boucher les trous de cette grille. Il suffit alors de la secouer à une température inférieure à 15°c : la propolis est alors dure et cassante, elle va se détacher de la grille.

La propolis peut être utilisée pure, par exemple en étant mâchée ou même avalée telle quelle. Mais une utilisation médicale à plus grande échelle nécessite des méthodes d’extraction et de purification, afin d’obtenir des solutions dans lesquelles les constituants de la propolis seront identifiables et quantifiables. C’est une nécessité pour la reproductibilité des produits à base de propolis.

La méthode la plus simple de purification est de simplement placer la propolis dans de l’eau bouillante. La propolis reste au fond de la solution, alors que la cire surnage. Cette méthode ne permet toutefois pas d’obtenir une propolis totalement exempte de cire, car elle contiendra la cire de propolis.

il y a aussi sur trois autres modes d’extraction : la macération, l’extraction par ultrasons et l’extraction assistée par micro-ondes, ce qui permet de comparer les moyens physiques que nous avons d’extraire la propolis. La seconde se focalise sur la turbo-extraction, l’extraction supercritique, l’extraction via des solvants non alcooliques et alcooliques l’extraction à l’aide d’émulsions.

Il est généralement admis que la solution d'hétanol à 70%  est le meilleur solvant pour extraire la propolis. C’est également ce solvant qui est le plus utilisé pour l’extraction afin de réaliser les produits à base de propolis commercialisés sur le marché.

Propriétés physico-chimiques de la propolis

 Avant toute opération de purification, la propolis est en général composée, grossièrement, de 50% de résines et de baumes, 30% de cire, 10% d’huiles essentielles et 44 aromatiques, 5% de pollen et 5% d’autres substances, notamment du bois et des morceaux d’insectes.  

En Europe, la propolis est essentiellement récoltée par l’abeille sur les bourgeons de peupliers et est essentiellement riche en flavonoïdes. Dans les pays au climat sub-tropical à tropical et notamment au Brésil, la composition est nettement plus variable. De plus, existe de nombreuses espèces d’abeilles sans dard qui vont mélanger la propolis à de la cire ou de l’argile afin de l’utiliser comme matériau de construction et comme moyen de défense contre les prédateurs et les maladies.

Les éléments que l'on retrouve dans la propolis après extraction.

On retrouve dans la propoplis de la provitamine A et certaines du groupe B (en particulier B3 ou PP ou nicotinamide), ainsi que de la vitamine C et E.

On retrouve des minéraux : aluminium, baryum, calcium, chrome, cobalt, cuivre, étain, fer, manganèse, nickel, silicium, strontium, titane, vanadium, zinc, argent, bore (traces), magnésium, molybdène, plomb(traces), sélénium (traces).

On y trouve également du xanthorréol, du ptérostilbène, des lactones, des polysaccharides et des acides aminés ainsi que des tanins, des lignanes et des saponines.

Contaminants

La propolis n’est pas exempte de risques de contenir certains contaminants, qui sont récoltés par les abeilles sur la flore locale. Un environnement présentant une plus grande pollution peut donner lieu à la récolte d’une propolis contenant de la poudre d’asphalte, des pesticides, un excès de fer, du cuivre, du magnésium et même du plomb.

Conservation

Il est préférable de stocker la propolis dans des récipients opaques, afin qu’elle soit à l’abri de la lumière. Ces récipients doivent être fermés et à l’abri de la chaleur.

 

Propriétés thérapeutiques de la propolis

Effet antibactérien 

L’effet bactéricide de la propolis et de ses constituants est celui qui reste le plus largement documenté. Les études portent sur différents germes, aérobies et anaérobies, Gram positifs ou Gram négatifs, et portent pour la plupart sur des souches impliquées dans des pathologies des sphères otorhinopharyngée, gastro-intestinale, génitale ou buccale, autant de sphères sur lesquelles la recherche se penche à la recherche de nouveaux moyens médicaux.  

La première étude sur l’activité antiseptique de la propolis a été réalisée par Kivalkina en 1948 .

Il détecta une activité bactériostatique sur Staphylococcus aureus, le bacille thyphoïde et d’autres pathogènes.

Utilité de la propolis contre H. pylori.

Effet antiviral

L’activité antivirale de la propolis a été démontrée lors de nombreuses études ; on sait que la propolis est efficace contre les myxovirus, les poliovirus, les coronavirus, les adénovirus et certains poxvirus, virus VIH, Herpes virus, papillomavirus. Cette action présente bien évidemment une utilité thérapeutique, bien que son mode d’action soit encore très méconnu.

 

Effet antifongique

Dans une étude réalisée par Stepanovic et al., on constate une action antifongique de la propolis contre plusieurs espèces fongiques (candida albican), la propolis est très efficace contre les candidoses vaginales.

Utilisation de la propolis contre les mycoses cutanées

Utilisation de la propolis contre les mycoses buccales

Utilisation de la propolis contre les onychomycoses

L’onychomycose est une infection fongique commune due à une invasion de l’ongle par un champignon pathogène. Ces champignons représentent à eux seuls 50% des pathologies des ongles.

Effet antiparasitaire

La propolis possède une activité contre de nombreux pathogènes susceptibles de causer des infections humaines. On a pu voir que parmi ces pathogènes, il y avait les bactéries, les virus et les champignons microscopiques. Mais l’extrait de propolis se montre également prometteur contre les parasites, dont certains sont responsables de grandes endémies.

Ainsi, MM. Monzote et al.  ont observé une activité antiparasitaire d’un extrait éthanolique de propolis contre des Leishmania, des trypanosomes et des plasmodiums, Giardia intestinalis.

 

Effet Analgésique

La propolis est largement utilisée au Brésil, dans la médecine populaire, pour ses propriétés anti-inflammatoires. Cet usage empirique demande une confirmation scientifique, afin de savoir si la propolis peut être utilisée dans le domaine de la douleur et de l’inflammation.

Ce domaine d’action de la propolis nécessite des travaux complémentaires pour compléter l’information à laquelle le corps médical peut accéder quant à la possibilité d’utiliser la propolis dans le traitement de certains types de douleur.

Effet anesthésique local

L’extrait éthanolique de propolis ainsi que certains de ses constitants possèdent un effet anesthésique local. Ainsi, MM. Paintz et Metzner relatent que cet effet peut être obtenu avec un extrait total de propolis, avec la pinocembrine seule, la pinostrobine seule ou encore avec un mélange d’acides esters caféiques qui se trouvent dans la propolis. Ces trois derniers extraits ont d’ailleurs eu en moyenne une activité trois fois supérieure à celle de l’extrait total de propolis. Enfin, en application sous-cutanée, la pinocembrine et le mélange d’acides esters caféiques ont eu le même ordre d’efficacité que la lidocaïne. Cette similitude d’efficacité, en 98 administration sous-cutanée, avec la lidocaïne, a déjà été relatée dans d’autres travaux, et on compare également cette efficacité à celle de la cocaïne.

Les propriétés anesthésiques de la propolis pourraient avoir une importance toute particulière dans le domaine des soins dentaires, car comme nous l’avons vu en étudiant ses propriétés antibactériennes, elle possède déjà un fort potentiel dans ce domaine en tant qu’antiseptique. Certains pays utilisent déjà la propolis dans le cadre d’une anesthésie locale pour les soins dentaires.

Effet antioxydant

Sa capacité à inhiber les mécanismes oxydatifs est une des propriétés les plus importantes de la propolis. Toutefois, en l’état actuel des choses, le corps médical manque de données sur la biodisponibilité et la sûreté d’utilisation de ce produit.

 

Effet anti-inflammatoire

Habituellement, le processus d’inflammation est bénéfique. Il a en effet pour but d’éliminer l’agent pathogène et de permettre la réparation des tissus.

Mais il arrive que ce processus devienne néfaste (inflammation chronique) pour différentes raisons : l’agressivité de l’agent pathogène, sa persistance, le siège de l’inflammation, d’éventuelles anomalies de régulation de l’inflammation, ou encore une anomalie quantitative ou qualitative des cellules intervenant dans le processus inflammatoire. Il a été prouvé que la propolis possède une activité antiinflammatoire. Sa fraction soluble dans l’acétate d’éthyl semble être la plus active en ce qui concerne cette propriété.

L’effet anti-inflammatoire de la propolis a été attribué à des mécanismes variés, tels que l’inhibition de la production d’eicosanoïdes et de monoxyde d’azote, l’action antioxydante, la modulation de la mobilisation de l’ion calcium, l’angiogénèse et son activité modulatrice sur les leucocytes.

Un des constats qu’ils ont pu réaliser est que certains extraits aqueux de propolis ont inhibé les cytokines pro-inflammatoires et augmenté les cytokines anti-inflammatoires, ce qui permet de supposer que la propolis peut bel et bien avoir un avenir en tant qu’outil dans la thérapie contre l’inflammation. Encore s’agit-il de choisir avec soin la propolis à utiliser.

La propolis possède un puissant potentiel anti-inflammatoire !!!!

Effet immunomodulateur

Nous l’avons vu dans le précédent chapitre, la propolis exerce un effet antiinflammatoire par le biais de ses propriétés immunomodulatrices. Ces propriétés, justement, peuvent à leur tour être utilisées en tant que telles. Moduler le système immunitaire peut permettre de lutter plus efficacement contre certaines infections, à condition d’utiliser un extrait de propolis adapté à l’usage que l’on compte en faire. L’immunomodulation peut aussi être un mécanisme allant à l’encontre de la prolifération de tumeurs . L’extrait éthanolique de propolis exerce une activité inhibitrice dans le processus de différenciation des lymphocytes CD4+ Th1, via les cytokines IL-2 et IFN-γ.

Effet cicatrisant

Parmi toutes les activités remarquables de la propolis, ses propriétés antiinflammatoire et antibactérienne méritent une attention toute particulière si l’on veut pouvoir utiliser cette substance de la ruche dans le domaine de la cicatrisation. Les qualités d’un produit utilisable pour soigner les plaies et les brûlures sont, entre autres, d’être peu coûteux, sûr, indolore, capable de prévenir une infection, de faciliter une cicatrisation rapide et de ne nécessiter de changer les pansements trop souvent.

Dans le cas du soin apporté aux brûlures, on observe que le processus de guérison est plus développé lors d’une utilisation de la propolis.

Il est donc clair que la propolis exerce une stimulation de la prolifération cellulaire, permettant une plus grande multiplication des fibroblastes, et par là même, une réparation des tissus plus efficace et plus rapide. Je la conseille vivement sur tout type de plaie, et je la conseille aussi lors d'une reconstruction mammaire et post opératoire, on peut aussi l'utiliser sur les animaux.

En conclusion, la propolis semble être une excellente solution thérapeutique pour soigner plaies et brûlures, au vu de son action antibactérienne, qui prévient les infections, mais aussi de son action immunomodulatrice qui joue un rôle dans le processus inflammatoire. La stimulation de l’angiogénèse et de la multiplication des fibroblastes permet une réparation plus rapide des tissus lésés. Les tests in vivo cités lors de ce chapitre relatent bel et bien une action bénéfique lors de l’utilisation de ce produit naturel.

Restauration des nerfs lésés

Un groupe d’étude, composé de MM. Yüce et al., met en évidence l’efficacité de la propolis dans la réparation de nerfs chez le rat. Bien que cette action soit encore assez peu documentée à ce jour, on ne peut effectuer un tour des propriétés thérapeutiques de la propolis sans l’évoquer. Dans un groupe de rats dont le nef sciatique a été écrasé, un extrait de propolis a été administré à la dose de 200 mg/kg chaque jour. Après 28 jours, comparé au groupe de contrôle, le groupe traité à la propolis montre clairement de meilleurs résultats sur le plan fonctionnel, notamment pour ce qui est de la marche. La conclusion qu’en tirent MM. Yüce et 110 al. est que la propolis devrait être utilisée en complément du traitement de routine pour les dommages infligés aux nerfs chez l’Homme.

Régénération du tissu osseux

MM. Uçan et al. (216) se sont, eux, penchés sur l’effet régénératif de la propolis sur un tissu osseux endommagé, en se focalisant sur un de ses composants les plus importants : le CAPE. Afin de mettre en évidence cette propriété, ils ont étudié son impact sur des rats ayant le crâne endommagé. Le CAPE est alors administré à la dose de 10µmol/kg en injection intrapéritonéale chaque jour. La régénération des os et l’activité des ostéoblastes sont alors évaluées. Les résultats mettent en évidence significative dans ces paramètres. Il semblerait donc que le traitement des fractures bénéficierait d’un apport en propolis en sus des mesures prises habituellement.

Effet antioncotique

Cet effet anti-mutagène est dose-dépendant.

MM. Rursso et al. (182)ont prouvé que la propolis exercait un effet anti-prolifératif sur les cellules de carcinomes épidermoïdes de la cavité buccale humaine, contre les cellules de l’adénocarcinome du côlon en contre les cellules du cancer de la prostate non-sensible aux androgènes. Cet effet est bien mesurable et on peut constater qu’il touche de nombreux types de cellules cancéreuses.

les propriétés antitumeur de la propolis proviennent de mécanismes très variés, tels que la suppression de la prolifération des cellules cancéreuses via l’effet anti-inflammatoire de la propolis, la diminution de la population de cellules cancéreuses, le blocage de voies de signalisations spécifiques aux oncogènes, un effet antiangiogénique, et la modification du microenvironnement de la tumeur. La bonne biodisponibilité de la voie orale et le profil sûr de la propolis en font un adjuvant idéal pour les régimes anticancer.  

La majeure partie de l’action antiproliférative de la propolis résulte d’une restauration du signal d’apoptose. Un des mécanismes d’action proposé est que la propolis inhibe le développement des tumeurs en stimulant l’immunité cellulaire, et notamment en augmentant le ratio lymphocytes/polynucléaires.

Mais cette activité dépend de multiples constituants de la propolis qui agissent sur de nombreuses cibles thérapeutiques.

Pour commencer, l’extrait de propolis réduit la viabilité des cellules cancéreuses. C’est un effet qui a été prouvé dans plusieurs études. Pour exemple, dans le but d’étudier la possibilité d’utiliser la propolis contre le cancer de la prostate, MM. Barlak et al.  ont évalué le profil d’expression de cellules du cancer de la prostate de lignée PC-3 change lorsqu’on les met à incuber avec du dimethyl sulfoxyde ou des extraits aqueux de propolis turque.

Le dimethyl sulfoxyde et l’extrait aqueux de propolis de 20µg/mL ont réduit la viabilité cellulaire de 24,5% et 17,7% respectivement. On observe donc bien une efficacité de la propolis, plus faible que celle de la molécule de référence, mais dans le même ordre de grandeur. Il faut toutefois garder à l’esprit que ce résultat a été obtenu in vitro, des essais cliniques seraient nécessaires pour évaluer l’importance d’ajouter la propolis au traitement dans le cas du cancer de la prostate, mais l’effet sur les cellules cancéreuses est indéniable.

La propolis possède un effet anti-métastasique chez la souris et un considérable effet cytotoxique sans résistance croisée dans les lignées de cellules tumorales humaines chimiorésistantes.

Utilité de la propolis dans le cadre d’une chimiothérapie contre le cancer

Si la propolis montre un effet sur les cellules cancéreuses, elles-mêmes, son utilité dans l’arsenal thérapeutique pourrait bien, dans ce domaine encore, se trouver en tant qu’auxiliaire des traitements actuels. 

Effet protecteur de la muqueuse gastrique

MM. Barros et al. [106] décrivent un effet gastroprotecteur de l’extrait éthanolique de la propolis verte brésilienne. L’administration d’acide caféique, férulique, p-coumarique et cinnamique diminuent signifiactivement le nombre de lésions de l’estomac ainsi que leur étendue dans le modèle de pylore ligaturé et en utilisant pour doses d'administration 50 et 2250mg/kg. De plus, le pourcentage d’inhibition des ulcères est significativement supérieur.

Ces composés testés ont également eu pour action de réduire le volume des sucs gastriques ainsi que leur acidité. Le pH gastrique a donc augmenté, sauf concernant l’acide pcoumarique, pour lequel aucune différence significative de pH n’a été observée à 50mg/kg par rapport au contrôle. Un effet émmerge à 250mg/kg.

Cette concentration reste bien en-deça de la toxicité, qui est relevée à 2 000 mg/kg. Parmi les composés exerçant une activité susceptible de réduire le risque d’ulcère gastrique, on retrouve aussi l’apigénine.

Effet anti-UV

Les parutions scientifiques rapportent à la fois une activité protectrice de la propolis contre les UVA et les UVB. 116 L'action anti-UVA a été reportée notamment dans un test de nanoémulsions basées sur un extrait aququex de propolis et de lycopène. Les auteurs notent que le mécanisme de protection contre les UVA met en jeu les propriétés anti-oxydantes, qui, en participant à la synthèse de prostaglandines et de phospholipides membranaires, exacerbe les mécanismes de protection de la peau. La formulation testée ici par Mmes Butnariu et al. ne présente ici pas d'irritation chez les rats sur lesquels elle a été testée.

Effet laxatif

Afin de tester des extraits éthanolique et aqueux de propolis verte brésilienne MM. Kakino et al. ont réalisé une administration orale de ces extraits à différents dosages à des souris dont on a provoqué une constipation par l’administration de deux types de drogues, le lopéramide (un agoniste des récepteurs opioïdes µ) et la clonidine (agoniste des récepteurs α-2 adrénergiques). Cette équipe a également fait des recherches concernant l’effet de l’extrait aqueux sur le transit gastrointestinal et le degré de contraction de l’iléum pour découvrir le mécanisme d’action de cet extrait. Le traitement à l’extrait aqueux, et non celui à l’extrait éthanolique, a augmenté significativement le poids des selles chez les souris saines.

L’extrait aqueux a restauré la fréquence et le poids des selles dans la constipation induite par la clonidine, mais pas par le lopéramide. Il n’affecte pas le transit gastro-intestinal, mais augmente considérablement le degré de contraction de l’iléum isolé de cochon d’inde. Cette augmentation de la contraction est inhibé par une antagoniste des récepteurs à l’acétylcholine (atropine), mais pas par un récepteur des récepteurs 5-HT (GR113808).

On peut en conclure que l’extrait aqueux de propolis a un effet laxatif sur les souris saines et celles dont on a induit la constipation par clonidine. Cet effet laxatif peut être expliqué par une augmentation de la contraction basale de l’iléum via une activation des récepteurs à l’acétylcholine.

Lors des tests, aucune diarrhée induite par la propolis n’a été relevée, ce qui peut s’expliquer par son mécanisme pharmacologique particulier : l’extrait aqueux de propolis n’inhibe pas la réabsorption d’eau par l’intestin.

Effet hépatoprotecteur

Les maladies hépatiques sont un des facteurs de morbidité chez les diabétiques de type 2. Dans un modèle in vivo où de la streptozotocine est administrée à des rats dans le but de leur infliger des lésions hépatiques.

La streptozotocine provoque des dommages hépatiques via une hyperglycémie, ce qui est effectivement très proche du modèle d’un sujet diabétique de type 2.

Avec une dose en propolis de 300mg/kg/jour, on observe sur les coupes histologiques des rats sacrifiés moins de signes de toxicité de la streptozotocine, qui se manifestent par une infiltration de leucocytes et une prolifération des cellules de Küpffer.

Le traitement à la propolis mène à une apparente réparation des hépatocytes dégradés. La propolis peut donc permettre de diminuer les dommages hépatiques chez le sujet diabétique de type deux, et possède une action hépatoprotectrice contre les dommages que peuvent subir les hépatocytes dans un modèle d’hyperglycémie induite chez le rat.

 

Effet sur le muscle lisse

MM. Paulino et al., dans un modèle in vitro avec un extrait éthanolique de propolis, observent une inhibition des contractions des muscles lisses de la trachée induits par histamine.

Il semblerait que la propolis exerce une action myorelaxante, encore que la documentation à ce sujet reste encore rare (ici, ces résultats n’ont été obtenus que dans le contexte d’une étude, plus large, sur l’effet analgésique de la propolis).

 

Effets secondaires

L’un des atouts de la propolis est sa très faible toxicité. Chez le rat, la DL50 d’un extrait concentré de propolis a été évaluée à 15g/kg.

Selon l’Afssa, la dose la plus élevée sans effets indésirables est de 1400 mg/kg chez l’animal.

Une supplémentation de 1,95g/j pendant 30 jours n’a pas entraîné d’effets indésirables chez l’Homme.

En effet, certains composants de la propolis ont été identifiés comme possédant une cytotoxicité à forte dose.

MM. Díaz-Carballo et al. (223) ont identifié parmi elles le mucronatol et le némorosone.

 

Il a été observé des allergies de contact, principalement dues à des dérivés d’acide cinnamique, et surtout à un composé particulier : le 3,3-diméthylallyl caffeate .

La littérature scientifique reporte en effet des cas d’allergies à la propolis, avec pour symptôme décrit une dermatite systémique lors d’ingestion de ce produit, mais aussi des érythèmes, des prurits et des éruptions de vésicules érythémateuses, ainsi qu’un eczéma de contact lors d’une utilisation topique, comme ce fut le cas pour un homme de 46 ans sur lequel des patch tests ont confirmé que l’origine de la réaction allergique était bien la propolis.

On rapporte également des cas de dermatites hyperkératosiques, des stomatites lors d’ingestion de propolis, et de l’eczéma vulvaire lors d’un usage topique. Un cas d’œdème laryngé avec choc anaphylactique a été reporté lors d’une utilisation de la propolis en topique dans le traitement d’une pharyngite.

On reporte également un cas où le patient traité eut besoin d’une hémodialyse après une souffrance rénale causée par un traitement par voie orale à la propolis.

Il est déconseillé d’utiliser le Baume du Pérou conjointement à la propolis, car ces deux substances ont plusieurs composés chimiques en commun et leur utilisation conjointe renforce le risque de réaction allergique.

Les dermatologues et les médecins généralistes souhaitant utiliser cette substance naturelle doivent donc être informés de cette possibilité de réaction. Le traitement des réactions cutanées dues à l’usage topique de propolis implique de laver la zone avec de l’eau et du savon. On peut ensuite utiliser des corticoïdes en topique.

MM. Gardana et al. (235) proposent d’atténuer les risques d’allergie en hydrolysant les esters caféates, qui sont les principaux composants responsables des allergies à la propolis, en les soumettant à l’action de la cinnamoyle estérase issue de Lactobacillus helveticus.

Bien que cette hydrolyse diminue probablement l’activité de la propolis, ces auteurs se montrent optimistes en arguant que le contenu en flavonoïdes ne diminue pas. Cela pourrait être un axe à développer.

Enfin, la propolis peut modifier les résultats biologiques d’échantillons d’urines. L’inhibition de l’aromatase par la chrysine peut bloquer la conversion d’androgènes en oestrogènes, avec pour conséquence une augmentation de la testostérone mesurée par les laboratoires d’analyses médicales.

Doses thérapeutiques de la propolis

Dans une utilisation chez l’Homme, la monographie de la propolis préconise la dose de 250 mg de propolis trois fois par jour pour une utilisation orale antibactérienne, 10mL de propolis à 0.2-10% pour des bains de bouche, des crèmes à 5% contre les cervicites aiguës, ainsi qu’une forme contenant 3% de propolis contre l’herpès génital dans le cadre d’un traitement topique. Dans le cadre d’une vaginite, il est conseillé d’utiliser un lavage à la propolis aqueuse à 5%.

Conclusion

La propolis est une alternative thérapeutique que l’on peut utiliser dans de nombreuses pathologies humaines, qu’elles soient bénignes (la propolis présente une efficacité tout à fait remarquable pour le traitement de l’herpès labial et génital, ainsi que de la candidose génitale) ou plus morbides (bien qu’il ne soit pas suffisant pour traiter différents types de cancer, il permet d’augmenter l’efficacité des traitements existants et d’en diminuer les effets secondaires).

Sa grande complexité d’activité s’explique en partie par la synergie de ses composants, à l’instar de nombreux composés naturels. Mais d’autres facteurs interviennent pour faire varier sa composition d’un échantillon à l’autre, comme la flore locale, l’espèce, voire la variété, d’abeille productrice. Il convient de déterminer dans quel cas l’utiliser, et quel type de propolis sous quelle forme sera réellement utile. Pour cela, il faut pouvoir déterminer quelles espèces chimiques contient la propolis récoltée. Dans les pays où la propolis est commercialisée, on trouve effectivement des problèmes de contrôle qualité.

Les domaines d’utilisation de la propolis sont très variés.

Outre son activité bactériostatique et bactéricide qui est de loin la plus largement documentée, la propolis permet de combattre efficacement de nombreux champignons pathogènes et virus et exerce également un effet inhibiteur sur certains parasites.

Elle est immunomodulatrice, et cette propriété est liée à une autre : l’effet antiinflammatoire. La propolis agit contre la douleur et est un anesthésique local lorsqu’on l’administre en voie sous-cutanée.

Elle est antioxydante et cicatrisante, et peut même permettre une réparation plus rapide des nerfs et des os lésés.

Son effet antiprolifératif sur les cancers est d’autant plus prometteur qu’il est associé à une diminution de la cytopénie secondaire aux traitements existants. Lors d’un usage thérapeutique de propolis, il faut toutefois agir avec prudence, car des réactions allergiques ont déjà été enregistrées, bien qu’elles restent assez rares.

L’idéal serait peut-être de pratiquer de petites applications cutanées en guise de test avant d’utiliser pleinement ce produit.

J'espère que cet article vous aura convaincu de l'intérêt thérapeutique de la propolis, qui aujourd'hui pour beaucoup dans le milieu médical se résume à soigner de petites grippettes, ou autres infections hivernales, la propolis a un très large spectre d'action thérapeutique est utile bien au-delà des infections hivernales.  

Cependant, il faut savoir la choisir et la doser correctement, dans le commerce, on trouve des extraits aqueux sans alcool, de l'extrait hydro-alcoolique, de la propolis pure à mâcher, de la propolis en pommade, en spray, en gélules. 

En résume, pour traiter les problèmes de sphères ORL, on utilise la propolis extrait aqueux avec ou sans alcool, de la propolis à mâcher.

Pour les problèmes infectieux et booster l'immunité, on utilise, les gélules, la propolis en extrait liquide, sans alcool ou avec.

Pour traiter les problèmes cutanés, on utilise, les gels ou pommade à base de propolis.

Pour traiter les infections fongiques externes, on utilise la propolis liquide sans alcool ou avec alcool, ou pommade à base de propolis.

Quelques sites pour acheter la propolis :

https://alveolys.fr/

https://www.pollenergie.fr/

https://www.ballot-flurin.com/

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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste

Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie. 

Consultation en cabinet sur Grenoble .

Tel : 06.41.23.10.14

Email : jeandosseto@gmail.com

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