Introduction
La fibromyalgie est une affection chronique caractérisée par des douleurs chroniques diffuses et rebelles accompagnées d’une fatigue chronique et de troubles du sommeil.
La fibromyalgie a longtemps été considérée comme un trouble mystérieux, à visages multiples. Elle a soulevé tout au long de l’histoire des problèmes de classification qui se sont traduits par la multiplication des noms qui lui ont été attribués.
Un peu d’histoire
Rhumatisme musculaire chronique (1901), fibromyosite nodulaire (1911), myogelose (1919), induration musculaire (1921), myofasciite (1929), neurofibrosite (1929), rhumatisme psychogène (1960), puis myalgie allergique par Randolph en 1951, syndrome allergique tension fatigue en 1951. En 1976, Hench propose de remplacer la dénomination de fibrosite par fibromyalgie qui lui semblait plus appropriée étant donné l’absence de support inflammatoire à cette maladie. Étymologiquement, le terme fibromyalgie est constitué de « fibro », du latin fibra qui signifie fibre, du grec « myo » pour muscle et « algie » pour douleur. Ce nouveau terme a l’avantage de souligner le caractère prédominant de la douleur musculaire. L’année suivante, en 1977,
deux canadiens, Smythe et Moldofsky ont adopté cette dénomination qui est encore mondialement utilisée. La fibromyalgie est un terme désormais reconnu internationalement. Des centaines de travaux et de publications, des réunions scientifiques, des livres et des chapitres de traités lui sont consacrés.
La fibromyalgie (syndrome) est caractérisé par des symptômes cliniques relativement généraux et handicapants (fatigue, douleurs chroniques, trouble du sommeil, etc.).
Les causes sont connues et multiples :
Stress chronique, syndrome psychosomatique, intoxications aux métaux lourds, virus, maladie de Lyme, candidose, etc.
La fibromyalgie est caractérisée par des perturbations complexes impliquant le métabolisme énergétique (mitochondries), le microbiote intestinal, l’équilibre hormonal (thyroïde et surrénales) ainsi que les neurotransmetteurs du cerveau.
Ces désordres fonctionnels peuvent expliquer des manifestations cliniques telles qu’un seuil de douleur abaissé, une fatigue chronique, des troubles intestinaux, des troubles cognitifs et même un état anxio-dépressif.
La fatigue générale est un des symptômes majeurs signalée par plus de 90 % des patients
fibromyalgiques
Les symptômes
La douleur sera décrite différemment d’une personne à l’autre (raideurs, brûlures, piqûres, décharges électriques, crampes, fourmillements ou engourdissements).
Elle est surtout à prédominance axiale (région lombaire, fessière, cervicale et dorsale haute), mais peut aussi intéresser les muscles, les articulations et les insertions tendineuses périphériques (hanches, genoux, coudes).
Le siège des douleurs est variable d'un individu à un autre, mais reste en revanche identique chez le même patient.
Quatre personnes fibromyalgiques sur cinq se plaignent de douleurs au cou, dans le bas et/ou le haut du dos.
Les troubles du sommeil
Présents chez la quasi-totalité des patients souffrant de fibromyalgie, le sommeil est de mauvaise qualité, léger, fragmenté, entrecoupé par de nombreux réveils nocturnes expliquant la survenue de certains symptômes, tels que la fatigue générale et les douleurs diffuses. Le réveil est souvent précoce, le patient se lève fatigué avec une impression de sommeil non réparateur.
Il est possible de rencontrer, en plus du syndrome fibromyalgique, un syndrome des jambes sans repos et un syndrome d'apnée du sommeil, susceptible de s'accompagner d'assoupissement, de demi-sommeil durant la journée.
Les examens polysomnographiques ont mis en évidence une diminution du sommeil lent profond chez les patients fibromyalgiques, et plus précisément de la phase IV.
Syndrome anxio-dépressif
Plus de 80 % des malades souffriraient d’un syndrome anxio-dépressif associé à une baisse du seuil de perception de la douleur.
Il est difficile de déterminer si ce facteur anxio-dépressif est une conséquence ou un facteur déclenchant de la maladie.
Des troubles digestifs
Une étude nous indique que 70 % des personnes fibromyalgiques auraient des symptômes du syndrome du côlon irritable. Les résultats indiquent que 70 % (14/20) des patients atteints de MFP(fibromyalgie primaire) avaient un SII (syndrome du côlon irritable) et 65 % (13/20) des patients atteints de SII avaient une MFP.
Cela se compare aux groupes témoins où 12 % (7/60) et 10 % (6/60) avaient respectivement une MFP et un SII. En conclusion, ces résultats indiquent que PFM et SII coexistent fréquemment. Un mécanisme pathogénique commun aux deux conditions est donc suggéré.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2049586/
Stress oxydant et déséquilibre énergétique
Le stress oxydatif est le point important de la maladie, l’inflammation de bas
grade qui génère beaucoup de stress oxydant lié à une capacité insuffisante antioxydante pourrait participer à son apparition.
Une perturbation de l’équilibre énergétique, on parle donc de Mitochondrie, il y a donc un déséquilibre Mitochondrial, mais aussi un manque de Coenzyme Q10.
De nombreuses études récentes indiquent que le stress oxydatif joue un rôle déterminant dans le développement de la fibromyalgie.
Ce stress oxydatif pourrait également abîmer les petites fibres nerveuses cutanées (small fiber neuropathy) et expliquerait ainsi l’allodynie caractéristique de cette maladie (sensation douloureuse de la peau).
Récemment, une publication médicale a même montré une relation entre l’importance du stress oxydatif et la sévérité clinique de la fibromyalgie.Fatima G « Some oxydative and antioxidative parameters and their relationship with clinical.
Coenzyme Q 10
La coenzyme Q10 est un composé liposoluble qui agit sur les cascades biochimiques de la centrale énergétique cellulaire, la mitochondrie. La mitochondrie produit de l'énergie sous forme d'adénosine triphosphate (ATP) et de fait, près de 95 % de l'énergie du corps humain provient de cette molécule. La CoQ10 est un antioxydant très puissant.
Dans une étude préliminaire, des chercheurs ont mesuré les taux de Coenzyme Q10 dans le sang chez dix patients atteints de fibromyalgie. Chez toutes les personnes, le taux était anormalement bas. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32922097/
Les patients atteints de FM ont montré un dysfonctionnement important de la CoQ 10 et pourraient bénéficier d'une supplémentation orale.
https://www.infona.pl/resource/bwmeta1.element.elsevier-dd96c590-fcd0-3f86-8a9a-7b8576765cb9/tab/summary
La supplémentation en CoQ10 améliorait plusieurs symptômes, tels que la douleur, la fatigue et la dépression, chez les patients atteints de fibromyalgie.
Autres facteurs (cause ou conséquence !?)
Surpoids et obésité (cause ou conséquence)
Dysbiose digestive (déséquilibre du microbiote digestif)
Carence micro-nutritionnelle : vitamine D
Magnésium (il a un effet régulateur sur l’excitabilité des récepteurs NMDA (N-méthyl-D-aspartame), une augmentation de ces récepteurs a été mis en évidence chez les personnes souffrant de fibromyalgie.
Faisons le point avant de passer à l’action
Nous savons que la fibromyalgie, c'est une maladie qui a comme principaux symptômes :
- la douleur diffuse,
- une fatigue intense
- des troubles du sommeil.
Que les études nous indiquent une activité Mitochondriale réduite Un manque de coenzyme Q10.
- Un stress oxydatif important
- Un syndrome du côlon irritable (possible 70%)
- Une dysbiose digestive (les bactéries intestinales pourraient également jouer un rôle
dans la douleur chronique et plus particulièrement la fibromyalgie (FM).
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32116215/
- Un syndrome anxio-dépressif (possible 80%) - - Des carences micronutrionnelles (mag et vit D)
Prise en charge de la Fibromyalgie
Nous allons maintenant voir comment la prise en charge est possible avec la médecine fonctionnelle nutritionnelle, la phytothérapie, par la connaissance des syndromes que nous avons détaillés.
Que signifie syndrome ?
Ensemble de plusieurs symptômes ou signes en rapport avec un état pathologique donné.
Les syndromes digestifs
Nous allons commercer cette prise en charge par le traitement des syndromes digestifs, car c’est la base pour éviter toutes carences micronutritionnelles.
La dysbiose digestive
Le microbiote intestinal, est l’ensemble des micro-organismes (principalement bactéries et levures) qui vivent en symbiose au sein de l’intestin. L’équilibre du microbiote intestinal est donc dépendant de l’équilibre du microbiote bactérien composé de bactéries et du mycobiote composé de levures.
Lorsque notre flore intestinale est déséquilibrée, nous parlons de dysbiose, lorsque elle est équilibre nous parlons d’Eubiose. Son impact sur la santé peut alors être multiple : fatigue, diarrhées, constipation, ballonnements, déficit immunitaire ou troubles de la digestion.
Les conséquences d’une dysbiose intestinale
- Troubles de l’immunité : allergies, atopies, infections récidivantes.
- SII (syndrome du côlon irritable)
- Diarrhées / constipation
- Intolérances alimentaires
- Augmentation de la perméabilité intestinale et mal absorption
- Stress, anxiété, dépression
- syndrome métabolique et surpoids
- Maladies auto-immunes
- Candidose
- Dysbiose du grêle (sibo, sifo)
Traiter la dysbiose intestinale
Pour traiter une dysbiose digestive on utilisera des probiotiques et des prébiotiques.
Les probiotiques :
- Lactobacillus acidophilus LA-3 ;
- Bifidobacterium animalis lactis BS01 ;
- Lactobacillus rhamnosus GG ;
- Lactobacillus plantarum BG112 ;
- Bifidobacterium longum BL03.
Les prébiotiques : (Les prébiotiques sont des glucides non digestibles qui servent de « nourriture » aux probiotiques. Les prébiotiques contribuent à la prolifération et au maintien des probiotiques dans notre appareil digestif.) Les prébiotiques courants comprennent : les fructooligosaccharides (FOS) ou fructosanes, les galacto-oligosaccharides (GOS), l’inuline est l’un des types de FOS les plus fréquemment utilisés.
Traiter le syndrome de l’intestin irritable SII
Il sera important de faire une anamnèse complète du système digestif, et voir au niveau de l’estomac si il y a une sécrétion suffisante d’HCL, facile avec le test bicarbonate
Dans le cas d’une hypochlorhydrie on utilisera aussi en complément la bétaïne HCL associer à un complexe enzymatique.
Pour traiter le SII, nous pouvons utiliser les plantes anti-inflammatoire et spasmolytique du système digestif : La camomille allemande, la guimauve, la mélisse, la chlorophylle magnésienne, le fenouil, la badiane, l’achillée millefeuille, les curcuminoïdes, le psyllium blond, et le charbon végétal actif.
On peut mettre en place un régime alimentaire de type FODMAPS sur une courte durée, maximum 3 semaines.
Dysfonction de la mitochondrie
Causes de dysfonction mitochondriale
Les plus fréquentes : l’hypoxie, l’ischémie, le métabolisme des graisses diminué, l’hypothyroïdie, le manque de cortisol, une hypométhylation, la résistance à l’insuline, les régimes yoyo et la perte de masse sèche, le stress.
Facteurs environnementaux : La pollution de l’air que nous respirons, les métaux lourds, les pesticides et fongicides dans nos aliments, produits de traitements pour les animaux qui se retrouvent dans nos aliments (antibiotiques, hormones, OGM).
La pollution électromagnétique et radiation.
De nos jours, on estime que 30 à 50 % de la population âgée de + de 35 ans aurait un déficit de l’activité mitochondriale.
Traiter la dysfonction mitochondriale
Des tests sanguins et urinaires peuvent indiquer un excès de stress oxydatif.
Par exemple, le dosage des LDL oxydés ou du 8-hydroxyguanosine représente des bio-marqueurs intéressants du stress oxydatif.
On peut également évaluer les défenses antioxydantes d’un individu à la recherche de carences (vitamines A, E, C, zinc, sélénium, CoQ10, SOD, GPX etc.).
Les aliments de la mitochondrie
Lorsqu'il y a un dysfonctionnement mitochondrial, il faudra associer à l’alimentation des
phytonutriments, et des compléments spécifiques qui seront sont protecteurs, mais peuvent aussi enclencher un mécanisme réparateur de la mitochondrie. (voir la formation sur le métabolisme et la vitalité)
LA PROTECTION ANTIOXYDANTE : Certaines de ces protections nous viennent des vitamines
C et E, tout comme du complexe B, du sélénium et du magnésium, le superoxyde dismutase
(SOD), la catalase et le glutathion peroxydase (Gpx).
LES PHYTONUTRIMENTS : resvératrol,de l’épigallocatéchine EGCG (dans le thé vert), des
isohumulones , de la quercétine, le romarin, le thym, le basilic, le curcuma.
Les activateurs de la production d’énergie : 8 vitamines : B1, B2, B3, B5, B6, B8, B9, B12,
magnésium, Q10, le D- ribose, la L-carnitine.
Les protecteurs de la mitochondrie : le resvératrol, la quercétine, le ginkgo biloba, le
glutathion, la taurine, l’acide alpha lipoïque, le coenzyme Q10.
Une étude clinique portant sur 41 patients souffrant de syndrome de fatigue chronique et/ou de fibromyalgie - publiée par Jacob Teitelbaum, MD et Valen Labs en 2006 dans le « Journal of Alternative and Complementary Medicine ». Démontre qu'avec la prise de 5 g de Ribose trois fois par jour, on constate une amélioration significative des symptômes de fatigue chronique chez les patients.
Le stress oxydant
La liste des antioxydants est longue. On y trouve la vitamine C, la vitamine E, le béta-carotène, les pigments comme par exemple le lycopène qui donne la couleur rouge à la tomate et à la pastèque, le zinc, le sélénium, les fameux oméga-3 (acides gras polyinsaturés, les polyphénols
(flavonoïdes, tanins, anthocyanes...), et beaucoup d’autres.
Le plus grand groupe des antioxydants est celui des polyphénols (substances végétales secondaires).
La présence de différents antioxydants éparpillés dans toutes sortes d’aliments (surtout des végétaux) explique l’importance d’une alimentation variée, vivante et bien colorée.
La douleur
La sérotonine est un neuromédiateur produit par la conversion du tryptophane durant son passage par la barrière hémato-encéphalique Elle joue un rôle dans la modulation de la douleur par son action sur la corne dorsale de la moelle épinière.
La sérotonine est impliquée dans la régulation de nombreuses autres fonctions physiologiques : le sommeil, l’appétit, l’humeur, l’anxiété et la douleur notamment.
Son mode d’action est particulièrement complexe à cerner. Elle agit, de fait, sur au moins une quinzaine de récepteurs différents. C’est en se fixant sur ces récepteurs, présents à la surface des cellules cibles, qu’elle transmet son message.
Les études
En 1987, Russel et al montre que les patients atteints de fibromyalgie avaient des taux sériques de sérotonine significativement plus bas que les personnes en bonne santé.
En 1992, une étude menée par Russel sur 17 femmes souffrant de fibromyalgie et 12 sujets sains (11 femmes et un homme) a rapporté que les taux de métabolites de la sérotonine, de la noradrénaline et de la dopamine dans le liquide céphalo-rachidien étaient significativement plus
bas chez les personnes atteintes de fibromyalgie que chez le groupe contrôle.
Le déficit de sérotonine
1/ vous sentez-vous irritable, impulsif, agressivité ?
2/ vous sentez-vous impatient ?
3/ avez-vous tendance à refuser contraintes et frustrations ?
4/ vous sentez-vous incompris(e) ?
5/ avez-vous des attirances vers le sucré ou/et le chocolat en soirée ?
6) constipation
7/ avez-vous des difficultés d’endormissement ?
8/ êtes-vous vulnérable au stress ?
19/ vous sentez-vous d’humeur changeante ?
La constipation chronique liée à la production d’indican, le stress oxydatif et la pyrolyse au cours de la cuisson, rendent le tryptophane inactif et donc une diminution de la synthèse de la sérotonine.
Traiter le déficit de sérotonine
Nous avons vue que la synthèse de sérotonine commence par le Ltryptophane, un des 8 acide aminés essentiels, et que cette transformation est dépendante de notre apport micronutritionnel , ces transformation demande des vitamines du groupe B (B6, B9,B2, B3, B5, B12) mais aussi du magnésium et du zinc, il faudra s’assurer de ne pas avoir de carence, si c’est le cas apporter un complexe vitaminique, magnésium, et zinc.
Ici la biologie sanguine est peu utile car c’est le reflet de la production totale de sérotonine et pas celle fabriquée par le cerveau.
Nous avons à notre disposition une molécule venant de plante, le 5-HTP précurseur endogène de la sérotonine plus direct que le tryptophane, on retrouve le 5-HTP dans les graines de GRIFFONIA SIMPLICIFOLIA.
Fatigue intense
Le traitement de la fatigue intense passe obligatoirement par la gestion des inflammations chroniques, de la gestion du stress oxydatif, du bon fonctionnement de la mitochondrie, mais savons aussi que cette fatigue peut venir d’un dysfonctionnement de la thyroïde et aussi d’une fatigue surrénalienne.
Déficit de cortisol et épuisement surrénalien
- Sensibilité aux stress augmentée
- Fatigue permanente et coups de pompe entre 15 et 17h
- Faiblesse musculaire
- Blessure sportive à répétition
- Tension basse ou haute
- Vertige en changent de position rapidement
- Compulsions avec le salé et/ou sucré
- Augmentation des problèmes inflammatoire existants
- Intolérance alimentaire et/ou médicamenteuse
- Eczéma
- Réactions exagérées aux piqûres d’insectes
- Migraines, anxiété, dépression
- Plus sensible aux infections
- Règles douloureuses et/ou hémorragique
- Mains, pieds, bout du nez toujours froid
- déficit libido
- trouble du sommeil
- Peau sèche, acné, perte des cheveux
Fatigue surrénalienne la traiter
Reportez-vous à l'article : le stress et ces conséquences sur notre santé.
1) La micro-nutrition
Le magnésium
La vitamine C
Vitamine B2/3/6/9/12
Le zinc
L-tyrosine
2) Les plantes adaptogènes
La Rhodiola* (dopamine)
L’ashwagandha*
L’eleuthérocoque
L’astragale
La griffonia (5-HTP)
3) les plantes toniques
Bacopa (gaba++)
Orties (élimination +)
Ginseng
Romarin (élimination+)
Réglisse
Les troubles du sommeil
Les rôles du sommeil
- Maintien de la vigilance à l’état de veille
- Élimination des toxines
- Maintien de la température corporelle
- Stimulation des défenses immunitaires
- Reconstitution des stocks énergétiques des cellules musculaires et nerveuses (diminution de l’hormone croissance GH dans la fibromyalgie)
- Régulation de l’humeur et de l’activation du stress
- Production d’hormones, notamment de croissance, et la mélatonine
- Mécanismes d’apprentissage et de mémorisation
- Régulation de fonctions telles que la glycémie (et l’appétit)
Les vitamines et minéraux
LA VITAMINE B3 , regroupe deux composés : l'acide nicotinique et le nicotinamide. Elle est produite par l’organisme à partir de tryptophane, un acide aminé. Cette vitamine va jouer un rôle de stabilisateur de l’humeur et donc contribuer à la réduction du stress.
LA VITAMINE B6
Cette vitamine joue un rôle essentiel dans la synthèse de certains anticorps. Mais elle sert aussi à
créer de la sérotonine et de la mélatonine, communément appelée « hormone du sommeil ». Pour cette raison, il faut veiller à éviter toute carence quand les mauvaises nuits se succèdent. On trouvera de la vitamine B6 notamment dans le poisson, la levure de bière et les germes de blé.
LA VITAMINE D
Parfois la fatigue se manifeste par des moments de somnolence. Ce peut être lié au manque
d’énergie. Une étude publiée dans le Journal of Clinical Sleep Medicine a montré aussi qu’il y avait une forte corrélation entre la somnolence excessive et la carence en vitamine D.
LE MAGNÉSIUM
On sait que le magnésium permet de lutter contre le stress. Mais il a aussi un rôle à jouer contre
les insomnies. Le minéral aurait enfin des vertus sédatives.
LE POTASSIUM
Les réveils précoces qui se muent en insomnie peuvent provenir d’une déficience de potassium.
En effet, ce sel minéral influe sur le rythme biologique.
Pour finir sur le sommeil
Faire un point complet sur la situation du déficit en sommeil, en déterminer les causes (carences, hypométhylation, problèmes digestifs et hypochlorhydrie, constipation, acide base, fatigue surrénalienne, etc) appliquer les conseils de rephasage favorisant un bon sommeil, prendre des
compléments alimentaires comme des complexes de vitamines et minéraux, de phytothérapie, d’aromathérapie, de gémo, d’homéopathie etc... si besoin.
Au niveau de l’alimentation
Suppression totale du gluten et des produits laitiers, choisir un mode alimentaire de type hypotoxique ( Jean Seignalet ), anti inflammatoire. On respectera l’équilibre acido-basique 70/30
Régime alimentaire hypotoxique
Les prescriptions diététiques ont été suivies par 80 malades, 72 femmes et 8 hommes adultes.
Les résultats obtenus :
- 58 succès francs, avec disparition de tous les signes de fibromyalgie, dont des rémissions complètes.
- 10 améliorations nettes
- 4 améliorations partielles
- 8 échecs
On peut donc constater qu’il apporte des bénéfices pour 90 % et des échecs de l’ordre de 10 %
Récapitulatif du traitement dans son ensemble
1) Traiter les problèmes d’ordres digestif : dysbiose, Syndrome du côlon irritable, Sibo, candidose etc. Adopter le régime hypotoxique (suppression totale de tous produits laitiers et de toutes les céréales à gluten (blé, orge, seigle, avoine, millet, kamut, épeautre, petit épeautre, bière).
2) Traiter les problèmes de neurotransmetteur : sérotine, dopamine, GABA
3) Traiter le déficit énergétique : dysfonction mitochondriale, fatigue surrénalienne et thyroïdienne.
4) Traiter les problèmes de sommeil : plantes spécifiques.
5) Traiter les symptômes anxio-dépressif : plantes spécifiques, GABA.
C'est seulement en agissant sur tous ces leviers, les résultats positifs arriveront
J'espère que cet article vous a apporté des solutions naturelles pour traiter la Fibromyalgie, j'ai mis au point depuis quelques années, des protocoles qui donnent d'excellents résultats.
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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste
Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie.
Tel : 06.41.23.10.14
Email : jeandosseto@gmail.com
Jean Claude Dosseto , Naturopathe à Saint-Victor-Rouzaud | RDV en ligne
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