La maladie de Lyme ou borréliose de Lyme
C’est une maladie infectieuse, causée par une bactérie transmise à l’homme par piqûre de tique infectée, on parle de maladie à transmission vectorielle.
Les maladies à transmission vectorielle, elles assurent leurs transmissions par un vecteur, c’est-à-dire un arthropode hématophage (moustique, phlébotome, punaise, puce) qui est responsable de la transmission active (mécanique ou biologique) d’un agent infectieux d’un vertébré vers un autre vertébré. Ces maladies peuvent être strictement humaines (comme le paludisme) mais certaines sont transmissibles de l’animal à l’homme et de l’homme à l’animal,
la borréliose de Lyme en fait partie.
Le nombre de personnes concernées par an serait en réalité dix fois supérieur à ce qui est
annoncé officiellement, et ces chiffres feraient de cette maladie la première maladie
infectieuse dans le monde, bien avant le SIDA
La découverte de la borréliose de Lyme
Cette maladie est connue depuis longtemps, décrite pour la première fois par le docteur Pick-Herxheimer en 1894.
Cependant des bactéries similaires à celles qui provoquent la maladie de Lyme ont été plus tard retrouvées au sein de tiques fossilisées et prises dans de l’ambre en République Dominicaine, datant d’il y a environ 15 millions d’années c’est-à-dire bien avant l’apparition du genre Homo.
Et même « Ötzi », l’homme nommé retrouvé dans les glaces des Alpes Autrichiennes et qui y vivait il y a un peu plus de 5000 ans, était d’après les analyses, porteur de la borréliose.
En 1907, le docteur suédois Nicolas Hendrik Swellengrebel créé l’appellation « Borrelia » en hommage à son confrère et amis le professeur Amédée Borrel, microbiologiste français.
Un défi diagnostique et thérapeutique de taille
De par les symptômes divers et variés qui peuvent être induits par la maladie de Lyme, mais aussi par les co-infections qui l’accompagnent.
Elle peut en effet imiter grossièrement des maladies telles que le lupus, la fibromyalgie, Parkinson, Alzheimer, l’arthrite chronique, certaines affections Psychiatriques, mais aussi des maladies auto-immunes, ou encore le syndrome de fatigue chronique, la sclérose en plaque, sclérose latérale amyotrophique, etc…
La piqûre fatale
Il ne suffit pas d’une piqûre pour que la bactérie passe dans notre organisme.
La bactérie se situe dans l’intestin de la tique, pendant le repas de la tique qui suit sa piqûre, elle passe vers ses glandes salivaires. La transmission par la salive dépendrait donc du temps de contact et du taux d’infestation de la tique.
Selon une étude récente, il y a un faible risque de transmission de la Borréliose pour des durées d’attachement inférieures à 24 heures.
Puis augmente significativement après 48 heures pour atteindre plus de 15% de risque de transmission après 96 heures d’attachement, soit quatre jours.
Chez l’humain, de telles durées d’attachement sont rares, la tique devient plus facilement détectable sur la peau au-delà de 48 heures, finit par se décrocher d’elle-même une fois gorgée de sang.
Immunité défaillante
Pourquoi certaines personnes se rétablissent après un traitement de 21 jours par la doxycycline et d'autres restent malades ?
La borréliose de Lyme se déclare véritablement lorsque l’organisme faibli face à l’infestation massive de Borrelia et ses co-infections, qu’il ne parvient plus : ni à lutter contre l’infection, ni à évacuer les toxines.
La maladie se développe chez les personnes dont l’immunité est défaillante.
Épidémiologie
50 000 cas environ diagnostiqués en Médecine Générale par an en France.
95% des cas sont des érythèmes migrants.
800 cas hospitalisés par an. (Les groupes d’âge
les plus touchés sont les enfants de 5 à 9 ans et les adultes de 70 à 79 ans.)
La prévalence est la plus forte dans le Limousin et en Alsace. Les tiques sont absentes à plus de 1 500m d’altitude.
Le risque d'infection dépend de la zone géographique, des facteurs écologiques et de l'augmentation des activités humaines de plein air.
La borréliose de Lyme touche l’hémisphère nord (Amérique du Nord, Europe, Asie).
Diagnostic
La maladie évolue selon trois phases primaires, secondaires et tertiaire.
La phase primaire de 3 à 30 jours après la piqûre est caractérisée par l’érythème migrant
(plaque rouge sur la peau autour de la piqûre qui s’étend rapidement d’une taille supérieure ou égale à 5 cm) au point d’inoculation. Il s’agit de la manifestation la plus fréquente (environ 80% des cas).
Phase secondaire, de plusieurs jours à plusieurs semaines après la piqûre de tique, elle se présente au plan symptomatique sous forme :
Érythèmes migrants multiples, de manifestations neurologiques (méningoradiculite,
paralysie faciale, méningite isolée, myélite aiguë), de manifestations articulaires (arthrite avec notion d’épanchement d’une grosse articulation comme le genou) de manifestations cutanées (lymphocytome Borrélien), cardiaques ou ophtalmologiques : plus rarement.
La phase tertiaire ou tardive (Plusieurs années après la piqûre de tique)
Les manifestations les plus fréquentes sont d’ordres neurologiques
d’origine centrale :
À ce stade, on observe principalement des manifestations articulaires, (arthrite aiguë récidivante ou chronique) ou cutanées (acrodermatite chronique atrophiante), et nerveuse.
Les manifestations cliniques de la borréliose de Lyme précoce disséminée et tardive apparaissent en l’absence de traitement antibiotique efficace, notamment lorsque la borréliose de Lyme précoce localisée est passée inaperçue.
C’est probablement la phase où il est le plus difficile d’établir un diagnostic.
Les limites de ce protocole de diagnostic
En phase plus tardive, chronique, la maladie épuise les ressources du système immunitaire jusqu’à rendre les anticorps faibles et peu nombreux, ce qui les rend difficilement détectable par ELISA.
Borrelia, en raison de son ADN bien plus développé que celui d’autres bactéries, a la capacité de se rendre « invisible » en déjouant le système immunitaire, empêchant ou freinant ainsi la production d'anticorps. La bactérie a la capacité de perdre son enveloppe, ce qui modifie ses
caractéristiques immunologiques et lui permet d’échapper au système immunitaire.
La technique ELISA recherche des anticorps dans le sang et qui prend en compte les principales
souches existantes en Europe. Il s’agit d’une technique immuno-enzymologique, à la recherche
d’anticorps de type immunoglobuline G et immunoglobuline M (IgG et IgM).
En phrase précoce de la maladie, les anticorps (Ig M), n’apparaissent que 2 à 6 semaines après la piqûre de tique, et uniquement dans 40 à 60% des cas.
Au cours de cette phase, la recherche d’anticorps ne présente aucun intérêt, mais les analyses ont pourtant souvent lieu dans les premières semaines.
La technique plus pointue d’identification directe des antigènes par amplification PCR, n’est pas disponible en pathologie humaine.
Ce pourrait être pourtant la meilleure solution, car elle permettrait la recherche d’antigènes spécifiques à chaque germe en identifiant son ADN, et permettrait ainsi de passer au-delà des problèmes de changement de signature antigénique des germes responsables au cours de leur changement d’enveloppe.
Les symptômes possibles
Le Dr. Burrascano, un médecin américain spécialiste des maladies à tiques, donne une liste de ces symptômes : (44)
1. Piqûre de tique
2. Rougeurs au niveau de la piqûre ou érythème migrant
3. Rougeurs ou boutons sur d'autres endroits du corps
4. Douleurs articulaires (genou, poignet, doigts, coude, hanche...)
5. Orteils et pieds gonflés
6. Douleurs aux chevilles
7. Sensation de brûlures sous les pieds ou aux mains
8. Crampes au pied
9. Accès de fièvre, de transpiration ou frissons
10. Douleurs musculaires et crampes, difficulté de marcher
11. Fatigue, épuisement, manque d'endurance
12. Perte de cheveux anormale
13. Inflammation de glandes
14. Mal à la gorge
15. Douleurs au pelvis ou aux testicules
16. Menstruations irrégulières
17. Seins douloureux, production de lait (lactation)
18. Troubles de la vessie et de la fonction urinaire
19. Troubles de la libido
20. Estomac irritable et sensible
21. Troubles de la fonction intestinale (constipation, diarrhée)
22. Douleurs dans la poitrine et les côtes
23. Souffle court, toux
24. Palpitations cardiaques, extrasystoles, arythmie...
25. Douleurs et/ou inflammations des articulations (arthrite)
26. Raideurs/craquements de la nuque, du cou et du dos
27. Lancements ou douleurs lancinantes dans les muscles
28. Picotements, engourdissements
29. Tremblements d'un ou de plusieurs membres
30. Douleur dans les mâchoires, les dents ou/et à la mastication
31. Tics nerveux au visage, à la paupière
32. Paralysie faciale
33. Yeux / vision : double, trouble, douleurs
34. Oreilles / ouïe : bourdonnements, sifflements, douleurs
35. Étourdissements, perte de l'équilibre, mal de mer accrue
36. Cerveau pas clair, qui a du mal à fonctionner
37. Mal à la tête
38. Confusion
39. Difficultés pour penser (pensée confuse), se concentrer et lire
40. Perte de mémoire court terme et oublis
41. Problèmes d'orientation : se perdre ou aller là où on ne voulait pas
42. Problèmes pour écrire et/ou pour parler
43. Dépression, irritabilité, sautes d'humeur
44. Troubles du sommeil : trop, pas assez, se réveiller la nuit ou trop tôt
L'érythème migrant est un marqueur diagnostique et aucun test de laboratoire supplémentaire n'est nécessaire.
Le diagnostic dépend de l'évaluation clinique et est soutenu par des tests de laboratoire lors des phases secondaires et tertiaire de la borréliose.
Le test ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay) est généralement prescrit pour détecter les immunoglobulines dirigées contre les bactéries, et doit être suivi d'un Western Blot en cas de positivité.
Le test urinaire peu égalent être utilisé. La simple observation de l’érythème migrant justifie le
traitement antibiotique sans autre investigation complémentaire.
Aucun bilan ni sérologie n’est nécessaire.
L’efficacité du traitement est supérieure à 95 %.
Auto test
Ce test urinaire permet une détection directe plus sensible de l'infection à Borrelia burgdorferi à tous les stades de la maladie de Lyme que les méthodesnstandard.
Identifie les cas positifs manqués par les tests conventionnels .
Réduit le risque de résultats faussement positifs grâce à la détection directe de
l'antigène OspA.
Confirme l'infection active avec des échantillons d'urine faciles à prélever.
Traitement de la Borréliose de Lyme de stades II et III
En cas de Borréliose de Lyme diagnostiquée, le traitement conforme aux recommandations de la HAS est basé sur l’administration d’antibiotiques sur des durées de trois à six semaines : Doxycycline et Ceftriaxone.
Ces antibiotiques ont pour but de venir à bout de l’infection par les spirochètes du genre Borrelia.
Des anti-inflammatoires et antalgiques sont le plus souvent prescrits en accompagnement des antibiotiques pour apaiser les douleurs des patients, notamment articulaires. Le traitement conventionnel, allopathique, s’arrête là.
Après l’administration de ces antibiotiques, le patient est soigné et supposé guéri. Ce traitement conventionnel, associant antibiotiques et anti-inflammatoires, est efficace au début de la maladie.
Par efficace, on entend qu’il parvient à faire disparaître les symptômes, mais il n’arrive pas à guérir tous les cas de maladie de Lyme, surtout lorsqu’elle est diagnostiquée tardivement.
La bactérie demeure souvent cachée sous forme de kystes, ce qui la rend difficilement accessible aux antibiotiques.
Elle pourra ressortir ultérieurement et induire sournoisement de nouvelles pathologies comme celles évoquées dans la phase tertiaire.
Il existe des méthodes pour appuyer ces traitements allopathiques conventionnels, de plus en plus empruntés par les malades de Lyme et qui semblent faire leurs preuves, il s’agit des outils de la naturopathie avec notamment la phytothérapie et L’aromathérapie et la Nutrition.
Gros plan sur la bactérie
La bactérie responsable de la borréliose de Lyme est un spirochète du genre Borrelia (groupe Borrelia burgdorferi sensu lato), les principales espèces pathogènes en Europe étant : Borrelia afzelii, Borrelia spielmanii Borrelia garinii et Borrelia burgdorferi sensu stricto. Borrelia burgdoferi (BB) est sans doute la plus célèbre, elle serait responsable d’environ 20% des cas de borréliose en Europe. Elle est plus répandue aux États-Unis où elle serait à l’origine de 90% des cas.
En phase de primaire, Borrelia est sensible aux défenses naturelles de l’organisme ainsi qu’à de nombreux agents anti-infectieux (antibiotiques), ce qui conduit vers la guérison clinique apparente de la maladie.
Mais mise en situation défavorable, la bactérie a la faculté de modifier ses caractéristiques immunologiques en modifiant son enveloppe, pour se constituer en kystes intracellulaires ou en biofilms qui leur résistent, parfois qualifiés de « persisteurs ». La bactérie peut ainsi subsister à l’état latent de façon indéfinie, et un jour resurgir et envahir tout l’organisme.
De cette façon, par modification de leur enveloppe et donc leurs caractéristiques immunitaires, ces germes sont à l’origine d’une sollicitation répétée des défenses naturelles de l’organisme et les épuisent.
Cela conduit à un déficit immunologique, des troubles auto-immuns.
D’autres agents infectieux peuvent être responsables d’infections associées que l’on nomme co-infections.
Il est apparu que la piqûre de tique pouvait, selon la nature du vecteur, la région ou encore le climat, transmettre de façon simultanée de nombreux autres agents pathogènes, responsables de nombreuses co-infections par d’autres micro-organismes qui peuvent être :
Des bactéries, dont voici une liste non exhaustive : Ehrlichia, Anaplasma, Bartonella (maladie des griffes du chat), Mycoplasma, Chlamydiae, Rickettsia, Brucella, Coxiella burnetii.
- Des virus, comme l’encéphalite à tiques, l’EBV, le CMV ou encore le HSV ;
- Des parasites comme Babesia.
- Des champignons comme Candida.
Transmission de la borréliose de Lyme
Selon l’Institut National de Veille Sanitaire (INVS), la borréliose de Lyme ne se transmet pas :
- De personne à personne
- Par contact direct avec des animaux
- Par voie alimentaire (par exemple : venaison)
- Par piqûres d’autres insectes
- Voie materno-foetale
- Par le lait maternel
- Voie sexuelle
- Via les produits sanguins labiles
- Via la greffe d’organes, de tissus et de cellules
Le débat clinique
Les associations de patients de la borréliose de Lyme repoussent l’idée de traitement antibiotique efficace, et défendent le fait que les antibiotiques mises en place suite à une piqûre de tique permettent uniquement de calmer les symptômes sur le moment, mais en aucun cas de guérir la maladie.
Cette dernière reste alors silencieuse (pendant quelques années et dans certains cas peut-être pour toujours) sous formes de kystes ou à l’intérieur des biofilms, et petit à petit, se développe avec ses co-infections.
Il arrive un jour où Borrelia et ses co-infections ont envahi tout l’organisme et finissent par déborder le système immunitaire. Il suffit alors d’une faiblesse dans l’immunité, d’une grande fatigue, d’un choc émotionnel, etc.
Ce jour-là, les symptômes vont (ré) apparaître.
La médecine naturelle en support aux traitements conventionnels
Le traitement allopathique antibiotique ne devrait jamais être donné tout seul : à chaque prescription d’antibiotiques oraux, il faudrait penser à prendre des plantes hépatoprotectrice (voir mon article sur la détox), mais aussi des probiotiques (pour protéger la flore intestinale et éviter les dysbioses et de ce fait soutenir l’immunité.
Il est évident que le traitement antibiotique sera d’autant plus efficace, s'il est pris suffisamment tôt.
Au bout de quelques mois, les germes se sont installés dans l’organisme et les antibiothérapies alors auront un résultat bien moindre.
Concernant les antibiotiques, il existe une synergie avec certaines huiles essentielles qui peut se révéler intéressante devant les résultats souvent insatisfaisants des antibiothérapies orales données seules ou devant les résistances de plus en plus nombreuses des bactéries à certains
antibiotiques.
Les huiles essentielles qui montrent une synergie avec certains antibiotiques sont essentiellement : La cannelle de Ceylan, le giroflier, la coriandre, l’hélichryse italienne (ou immortelle), le citron ou encore le thym ou l’origan.
Ces huiles essentielles peuvent être utilisées au cours de la borréliose de Lyme pour leur effet anti-infectieux notamment, nous reviendrons sur leur utilisation plus loin.
Concernant Les anti-inflammatoires (AINS ou cortisone) ils ne devraient jamais être donnés seuls, car le risque d’enkystement des bactéries est grand. Par contre, selon les cas, ils peuvent être prescrits en association avec l’antibiothérapie pour soulager les arthrites (infiltrations quelquefois) et les autres inflammations induites par la maladie.
Désinfection de la plaie suite à la piqûre
De suite après la piqûre, il est tout à fait possible d’utiliser des huiles essentielles qui, pour certaines d’entre-elles, sont très efficaces, tuant même les virus plus efficacement que les désinfectants chimiques.
Voici une petite sélection, simple à utiliser Huiles essentielles (latin)
- Palmarosa Cymbopogon martinii var. motia
- Arbre à thé (Tea tree) Melaleuca alternifolia
- Lavande vraie Lavandula angustifolia
- Gingergrass Cymbopogon martinii var. sofia
- Thym à linalol Thymus vulgaris linaloliferum
- Coriandre (graines) Coriandrum sativum frucitis
(Attention aux enfants et aux femmes enceintes ou allaitantes).
Application locale au niveau de la piqûre d’une préparation à base de teinture d’Andrographis (Andrographis paniculata) et d’argile verte, aux vertus anti-infectieuses pour éviter une potentielle diffusion de germes dans l’organisme + l’Astragale de Chine (Astragalus
membranaceus) peut se montrer très intéressante au niveau immunitaire.
Rééquilibrer l’organisme et relancer ses défenses
Nous l’avons vu, la borréliose de Lyme se déclare véritablement lorsque l’organisme est affaibli face à une infestation massive de Borrelia et ses co-infections, et qu’il ne parvient plus : ni à lutter contre l’infection, ni à évacuer les toxines.
Avant toute chose, il conviendra d’évaluer le fonctionnement de l’organisme grâce à une série d’examens médicaux et cliniques qui permettront de faire un véritable état des lieux :
- Des différents organes (foie, reins, glandes hormonales, système digestif…)
- Du système immunitaire
- Des défenses anti-oxydantes
Des bilans qui conduiront également à la détection d’éventuelles de :
- Carences alimentaires
- Intoxication aux métaux lourds
Les différentes étapes
1. Détoxifier l’organisme
2. Réparer l’intestin et le microbiote
3. Renforcer l’immunité naturelle de l’organisme
4. Lutter contre les infections
5. Lutter contre le stress oxydatif et l’inflammation
6. Adapter la nutrition
7. Soutenir le moral
1. Détoxifier l’organisme
Dans la maladie de Lyme, il s’agira de détoxifier L’organisme dans son ensemble et les émonctoires.
Ce sont les voies d’élimination des déchets de l’organisme, les émonctoires primaires sont
le foie, les reins et le colon,les émonctoires secondaires sont la peau et les poumons.
Avant de faire une détox je dois m’assurer de ne pas avoir de carence micro-nutritionnelle
importante, les vitamines B2, B3, B6, B9 et B12, la vitamine C, le Magnésium, le Zinc, le
fer, le sélénium, le silicium, le Manganèse, le Chrome et le Cuivre, la taurine, la NAC, tous ces éléments sont indispensables pour une bonne détox .
2. Réparer l’intestin et le microbiote
Nous l’avons vu, le traitement pour combattre la borréliose de Lyme est basé sur une antibiothérapie très lourde, qui agit en détruisant les microorganismes responsables de la maladie, mais qui est également à l’origine d’une destruction des bonnes bactéries de l’intestin : le microbiote.
L’équilibre se rompt et le résultat conduit inévitablement à une dysbiose, avec prolifération de micro-organismes pathogènes.
La principale levure rencontrée presque inévitablement chez les patients atteints de borréliose est le Candida albicans, qui prolifère aisément dans l’intestin en dysbiose. Clostridium difficile est une bactérie qui peut également se développer suite à la prise d’antibiotiques dans un intestin en dysbiose. Elle est à l’origine de 95% des cas de colites pseudomembraneuses (une inflammation grave du colon,potentiellement mortelle).
La pollution environnementale, l’utilisation massive de substances toxiques dans presque tous les produits de consommation et l’absorption de métaux lourds sont également responsables de cette dysbiose.
Les effets immunologiques des probiotiques
- activation des macrophages locaux par la présentation des antigènes aux lymphocytes B et augmentent la production d’Ig A.
- rôle modulateur dans la production des cytokines et interleukines, molécules de signalisations de l’inflammation.
- stimulation de la production de mucus de l’épithélium intestinal,améliorant la fonction de la barrière intestinale.
- compétition pour l’adhésion avec les pathogènes. Il faut s’orienter plutôt vers des souches comme les lactobacilles (Acidophilus, Rhamnosus, Casei, Plantarum, …), et les bifidobactéries.
La quantité de probiotique est également importante, Il conviendra de prendre les probiotiques à distance des antibiotiques et des autres antiinfectieux comme les huiles essentielles (cela tombe sous le sens, les antibiotiques tuent les bactéries).
L’idéal étant le matin à jeun ou le soir au coucher
Les prébiotiques
Véritable « engrais naturel » de nos propres souches bactériennes, ce sont des nutriments fermentés qui ont un rôle nourricier, stimulent sélectivement la croissance et l’activité des bactéries endogènes saprophytes et des probiotiques, et leur donnent un avantage supplémentaire compétitif par rapport aux autres micro-organismes de présents dans l’intestin.
Les prébiotiques sont des fibres qui fermentent dans le tractus digestif : il s’agit des fructanes comme l’inuline (chaîne longue) et des oligo-fructoses (chaîne courte). L’inuline est extraite de la chicorée.
On retrouve les prébiotiques dans les céréales, les légumes et les fruits, (on évitera le blé et céréale à gluten), l’oignon, ail, poireau, asperge, banane, topinambour, artichaut ainsi que tous les légumes à fibres.
Les prébiotiques seront donc à conseiller en priorité aux personnes qui consomment peu de légumes, à introduire très progressivement pour une meilleure tolérance.
La glutamine
Véritable carburant de la multiplication lymphocytaire et des entérocytes.
La dose recommandée pour une pathologie comme la borréliose de Lyme est de 1 gramme par jour, à prendre en dehors des repas pour éviter d’entrer en compétition avec les autres acides aminés issus de l’alimentation.
La glutamine qui est le substrat énergétique des globules blancs !!!!! Une carence en glutamine est souvent associée à des problèmes de sommeil, d'agitation et de manque de concentration. La glutamine a des effets apaisants sur le stress, favorise la sérénité et facilite le repos.
3. Renforcer l’immunité naturelle de l’organisme
Apport de vitamines et minéraux
Les vitamines qui jouent un rôle essentiel dans notre immunité sont essentiellement les
vitamines A, C et D.
Les vitamines A et C sont impliquées dans la production ainsi que le bon fonctionnement
des lymphocytes T.
La vitamine D quant à elle, joue un rôle majeur dans la réponse immunitaire par son
action activatrice des macrophages.
Le magnésium joue un rôle non négligeable dans l’immunité et contre la fatigue. Il
intervient dans la synthèse des neurotransmetteurs, des protéines et de l’ADN mais
également dans le soutien du système immunitaire. Il est également un cofacteur de
l’absorption du calcium, il régule le fonctionnement du système cardiaque et agit comme
catalyseur enzymatique de la digestion. Préférez les formules liposomale pour éviter la
saturation des récepteurs (saturation à 100 mg).
Rappel : Le cortisol n’est pas qu’un anti-inflammatoire, c’est également un modulateur mastocytaire. Une fatigue surrénalienne perturbe le système immunitaire.
Des Bioactifs au secours de l’immunité
La mycothérapie : Le Shiitaké (Lentinula edodes) ; Le Ganoderme luisant ou Reishi (Ganoderma lucidum), Le Maïtake, L’Una de gato (griffe du chat).
Les produits de la ruche : La propolis de 1000 à 1500 mg par jour.
La phytothérapie immunostimulante : l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea), L’Ail des ours (Allium ursinum), possède des propriétés immunostimulantes, L’Astragale, L’Éleuthérocoque, L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP).
4. Lutter contre les infections
Un grand nombre d’outils dans la lutte contre les infections et notamment celle de Lyme sont à notre disposition, avec une efficacité indéniable. Parmi ces outils nous détaillerons la phytothérapie, l’aromathérapie et l’homéopathie.
Certaines plantes possèdent une action anti-spirochètes et ciblent donc les borrélies de façon spécifique, il s’agit de : La Cardère (Dispacus sp.) : Sa teinture mère est utilisée lutter contre toutes les formes de Lyme ainsi que les co-infections. Elle a une forte action de détoxication qui la rend très polyvalente pour la Borréliose. Elle peut être utilisée en stade précoce de la maladie en cure de 40 jours environ, mais également en cas d’atteinte chronique où le traitement avec la Cardère peut durer beaucoup plus longtemps, une année ou plus. La cure doit démarrer
lentement afin d’éviter la réaction de Herxheimer, et si la réaction à lieu, il faut réduire le dosage temporairement.
L’Andrographis (Andrographis paniculata) : Les parties aériennes de plante très répandue en Inde s’utilisent séchées (en poudre ou en comprimés) ou encore en teinture mère et possèdent des propriétés non seulement anti-spirochètes mais également stimulantes du système immunitaire, et font donc d’elle un autre formidable outil pour combattre la borréliose de Lyme. Pour cette raison, elle fait partie du protocole de Buhner que nous détaillerons plus loin.
La Stevia (Stevia rebaudiana) :L’extrait de feuille de Stevia s’est montré efficace sur toutes les formes de Borrelia sans exception ce qui pourrait en faire un formidable outil antibiotique, avec une efficacité sur les formes persistantes qui montrent une résistance à la plupart des outils thérapeutiques dont nous disposons à l’heure Actuelle, peut être utilisé de façon sûre car les études toxicologiques ont prouvé qu’elle ne possède aucune propriétés mutagènes, tératogènes ni carcinogènes. Pour la posologie, il faudra opter pour une augmentation progressive de la dose afin d’éviter une réaction de Herxheimer :
- J1 : 1 goutte à midi et au coucher
- J2 : 3 gouttes à midi et au coucher
- J3 : 5 gouttes à midi et au coucher
- J4 : 7 gouttes à midi et au coucher
Continuer ainsi l’augmentation de la dose par 2 gouttes, 2 fois par jour, jusqu’à arriver à 30gouttes 2 fois par jour, conserver cette posologie durant au moins deux mois
Aromathérapie anti-infectieuse
De nombreuses huiles essentielles possèdent des effets anti-infectieux, une
liste non exhaustive est présentée dans le tableau.
Dans une étude récente, des chercheurs ont testé l’activité de 34 huiles essentielles face à
la bactérie Borrelia burgdorferi in vitro.
Les huiles essentielles ont été ajoutées à des cultures de Borrelia en phase stationnaire, et
celles qui ont montré la plus grande activité antibactérienne sont les huiles essentielles
d’origan (Origanum vulgare), de cannelle (Cinnamomum zeylanicum) et de bourgeons de
giroflier (Syzygium aromaticum), avec des dommages permanents causés aux bactéries qui
n’ont plus été capables de renouvellement cellulaire après traitement.
Parmi ces 3 huiles, l’origan et la cannelle se sont révélées être les plus efficaces à très faible
concentration, avec un très haut pouvoir antibactérien.
Comme pour chaque administration d’anti-infectieux, afin d’éviter la réaction de Herxheimer, ces HE seront à utiliser à doses progressives en commençant par de très faibles quantités.
Autres solutions
Homéopathie anti-Borrelia : Il faut administrer successivement Borrelia 200K, 1000K puis 10000K (disponible en Allemagne et Belgique).
Les bains hyperthermiques : Cela permet d’imiter le mécanisme naturel de la fièvre. Le moyen le plus simple est de prendre un bain très chaud par jour ou un jour sur deux ou utiliser le sauna à 60°C.
La thérapie par les fréquences : la biorésonance, l’électro-acupunture ou la photonthérapie basse énergie, sont de plus en plus utilisées pour combattre la bactérie Borrelia, à l’aide de vibrations à très hautes fréquences, pas suffisant pour éliminer complètement la borréliose. Elle permet de faire ressortir les germes cachés et de les rendre ainsi vulnérables à la reprise du traitement.
Traiter les biofilms
Les biofilms bactériens se développant sur des implants ou
lors d’infections chroniques constituent des réservoirs de pathogènes à l’origine de
nombreuses infections nosocomiales. Malgré la mise en œuvre de mesures préventives,
les biofilms sont difficiles à éradiquer en raison de leur tolérance caractéristique à des
doses élevées d’antibiotiques.
Principales infections associées aux biofilms. Les 4 infections nosocomiales les plus fréquentes
sont, par ordre d'importance : les infections urinaires, les infections des voies respiratoires, des
infections au niveau du site opératoire (la zone du corps qui a été opérée) et les infections du sang.
Les bio-actifs anti-biofilm
Éviter la supplémentation en fer, en magnésium et en calcium, car le fer est nécessaire à la plupart des bactéries pour se répliquer, tandis que le calcium et le magnésium facilitent la croissance du biofilm généré par certaines souches bactériennes.
La N-acétylcystéine (NAC) est un précurseur du glutathion et un mucolytique puissant. Ainsi, il
altère la couche épaisse du biofilm, tout en réduisant la production de la nouvelle matrice
protectrice. Il s’agit d’une véritable « machine destructrice » des biofilms extrêmement difficiles à
déloger (Helicobacter pylori, Staphylococcus aureus et Proteus vulgaris)!
Références : 1.Lu L, et al. Developing natural products as potential anti-biofilm agents. Chin Med. 2019 Mar 20;14:11. Dinicola, et al. 2. Nacetylcysteine as powerful molecule to destroy bacterial biofilms. A systematic review. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2014 Oct; 18(19):2942-8.
La serrapeptase diverses études in vitro montrent un impact positif de la serratiopeptidase contre les biofilms. Le traitement combiné de la serratiopeptidase avec des antibiotiques est une nouvelle approche dans le traitement contre l'infection du biofilm bactérien. Il a été démontré que la combinaison a des effets synergiques.
Autres applications : L' effet analgésique a été rapporté dans des études cliniques. La capacité de la serratiopeptidase à hydrolyser la bradykinine, l'histamine et la sérotonine contribue à son activité analgésique.
Les dernières recherches de Ying Zhang, MD à l'Université Johns Hopkins montrent que diverses huiles volatiles peuvent décomposer les biofilms.
Son travail n'indique pas comment ces huiles fonctionnent. Les trois huiles qui décomposent les
biofilms de Lyme dans ses expériences en laboratoire tuent également les cellules persistantes.
Les huiles sont l'origan, la cannelle et le clou de girofle. Cette recherche est prometteuse.
La stévia est une plante utilisée comme édulcorant. Des expériences en laboratoire le montrent
également tue les spirochètes de Lyme en croissance, élimine les bactéries résistantes de Lyme,
et diminue les biofilms de Lyme.
Eva Sapi PhD et ses collègues effectuent des recherches révolutionnaires sur la maladie de
Lyme. En 2010 et 2011, elle a publié deux articles basés sur des expériences en boîte de Pétri
dans son laboratoire. La première montre que l' extrait d'écorce d'herbes d'otoba et les
teintures de griffes de chat utilisées ensemble éliminent complètement les communautés de
biofilms.
Les traitements théoriques abordent ces différentes composantes. Briser la matrice de fibrine
protéique avec des enzymes comme la lumbrokinase, la protéase ou la nattokinase, briser la matrice de sucre avec des enzymes comme la serratiopeptidase, la bêta-glucanase, la lipase, la cellulase et l'hémicellulase, en utilisant des herbes comme l'extrait de canneberge, la berbérine, l'extrait de romarin, l'huile de menthe poivrée et la N-acétylcystéine qui, individuellement ou collectivement, peuvent altérer la motilité, l'adhérence, la détection ou même tuer les bactéries du biofilm.
5. Lutter contre le stress oxydatif et l’inflammation
Lorsque l’attaque de l’agent pathogène concerne tout l’organisme sur le long terme, il y
peut se produire une réaction inflammatoire silencieuse et sans symptôme apparent.
Au cours de la maladie de Lyme, l’organisme est attaqué de toutes parts et souvent par de
nombreux micro-organismes, la réaction inflammatoire se fait à bas bruit et devient
chronique.
Cette inflammation chronique a une responsabilité non négligeable dans les symptômes
de la pathologie. Elle induit douleur, baisse de la production d’hormones, perturbation du
sommeil, fatigue, etc.
Elle génère des composés qui endommagent les cellules en provoquant leur vieillissement précoce et accéléré : ce sont les radicaux libres.
L’inflammation devient elle-même une toxine endogène.
Et viennent s’additionner à celles générées par l’organisme au contact de l’environnement
(pollution, métaux lourds, pesticides, phtalates, additifs alimentaires, médicaments, ondes
électromagnétiques).
Traiter l’inflammation chronique
Traiter l’inflammation chronique passera par :
1) Moduler la cascade des kinases
2) Inhiber les inflammasomes
3) Réguler les médiateurs lipidiques et des cytokines
4) Combattre le stress oxydatif
Quelques principes bioactifs connus pour traiter l’inflammation chronique :
Généralement, les bioactifs anti-inflammatoire ont aussi des principes qui luttent contre le stress oxydatif.
- La quercétine (inhibe l’inflammasome et la cascade des kinases)
- Le resvératrol (inhibe l’activation de l’inflammasome)
- Les fucoïdanes (inhibiteur de cascade kinase et médiateur de l’inflammation)
- La boswellia (inhibiteur 5 lox)
- Le gingembre (inhibiteur de la cyclooxygénase et cox 2, et IKK)
- Les curcuminoïdes (inhibiteur de l’inflammasome, des médiateurs de l’inflammation et facteur
de transcription)
- Le clou de girofle (eugénol), (inhibe l’activation des Kinases, et médiateur de l’inflammasome)
Les acides gras oméga-3 sont également des précurseurs des resolvines, des maresines et des
protectines, connus collectivement sous le nom de médiateurs spécialisés pro-résolution (MPS).
Ces molécules agissent pour résoudre l'inflammation et réparer et restaurer les tissus à leur état
initial.
Le Zinc et Sélénium : antioxydants et anti-inflammatoires
Plusieurs études épidémiologiques rapportent une association inverse entre les taux de sélénium plasmatiques et les maladies inflammatoires, sans que le mécanisme de l’effet anti-inflammatoire du sélénium soit complètement connu.
Les séléno-protéines antioxydantes vont réduire l’expression et la production des protéines proinflammatoires (iNOs, TNFα et COX-2).
Le déficit en zinc s’accompagne d’un dysfonctionnement immunitaire et d’une inflammation
chronique, avec, en particulier, une activation de la synthèse des IL6.
La supplémentation en zinc bloque la NADPH oxydase et la production des espèces prooxydantes, participe à l’inactivation de NF-κB et réduit les taux de cytokines pro-inflammatoires, avec un bénéfice dans les pathologies inflammatoires chroniques comme l’athérosclérose, les cancers, les maladies neurodégénératives, le diabète de type 2 et les maladies auto-immunes.
Les plantes anti-inflammatoires
Les plantes anti-inflammatoires sont très nombreuses et spécifiques, il faudra joindre à
l’apport de bio-actif comme la quercétine, les curcuminoïdes et autres une plante antiinflammatoire adapté à la situation, et à l’organe que l’on traiter, ça peut être la peau, le
système digestif, les système musculaire, respiratoire, cardiovasculaire, etc ….
Une plante que j’affectionne particulièrement comme anti-inflammatoire général c’est le
Romarin en infusion, son action anti-inflammatoire et antiseptique est liée à la présence
d’acides phénoliques est très puissant.
Le thé vert (Camellia sinensis) doit ses propriétés anti-inflammatoires à sa richesse en
polyphénols et notamment en catéchine avec l’épigallocatéchine-3-gallate (EGCG), une
substance au pouvoir antioxydant environ 200 fois plus important que celui de la vitamineE.
Plusieurs études ont démontré que le thé vert est un excellent analgésique et antiinflammatoire.
On peut citer une étude publiée en 2016 dans le journal scientifique Anti- Inflammatory & Anti-Allergy Agents in Medicinal Chemistry.
Reines des prés ++, Cassis, Ortie, la Prêle, le Saule blanc++ (aspirine naturelle),
Romarin, Harpagophytum, l'Orthosiphon, Chiendent, Pissenlit, Camomille allemande,
guimauve, la réglisse, la Bardane, les adaptogènes, la spiruline, la propolis, l’argile
verte, les huiles essentielles.
6. Adapter la nutrition
Nous l’avons vu dans les chapitres précédents, l’alimentation sera bien souvent l’une des premières choses à réformer dans la lutte contre la borréliose de Lyme. Il faudra commencer par supprimer la consommation de sucreries, des laitages, des céréales à gluten et des graisses cuites qui affaiblissent le système immunitaire.
Une alimentation riche en crudités (jus de légumes), fruits, légumes, poissons (oméga-3) et huiles végétales (olive, colza, noix) sera bénéfique pour un bon équilibre acido-basique du corps, réparer l’intestin si il y a une hyperperméabilité intestinal et corrigé la dysbiose digestive.
Le régime hypotoxique, également appelé « régime Seignalet », « régime ancestral » ou « alimentation de type originel », est un régime alimentaire fortement conseillé en cas de maladie de LYME.
7. Soutenir le moral
La phytothérapie en soutien du moral
La baisse de moral, la dépression ou encore l’anxiété et l’insomnie sont des indications de la phytothérapie. Nous allons détailler les principales plantes à utiliser afin de se sentir mieux et pouvoir mieux lutter.
Utilisé sous forme d’infusions, de gélules ou de teinture mère : Safran, ginseng, passiflore, mélisse, valériane, ginkgo, rhodiole, escholtzia et houblon possèdent des propriétés relaxantes, apaisantes, permettent de calmer les anxiétés, voire de retrouver une vision plus positive.
On peut également utiliser le GABA , dans l’hippocampe, les neurones à GABA aident à
maîtriser les« idées noires », le ressassement des pensées négatives et les souvenirs
traumatisants, notamment au moment de l’endormissement. Plus globalement, ils peuvent
remédier aux déséquilibres associés à l’anxiété ou à la dépression.
Traitements spécifiques de Lyme
1. Arrêter l’inflammation et gérer le stress oxydatif.
2. Mettre en place un traitement spécifique à chaque personne et ses symptômes.
3. Renforcer le système immunitaire.
4. Utiliser des plantes anti-spirochète pour contrôler l’infection et biofilm.
5. Soutenir le foie afin d’éviter de grosse réaction d’Herxzheimer
Les cinq axes principaux :
1. Arrêter l’inflammation et gérer le stress oxydatif.
La quercétine ; Le resvératrol ; Les fucoïdanes ; La boswellia ; Le gingembre ; Les
curcuminoïdes ; Le clou de girofle (eugénol) ; L’acide alpha lipoïque, Les oméga 3 ; Zinc ;
Sélénium ;Vitamine C.
Les plantes : Le thé vert ; Reines des prés ++, Cassis, Ortie, la Prêle, le Saule blanc++ (aspirine
naturelle), Romarin, Harpagophytum, l'Orthosiphon, Chiendent, Pissenlit, Camomille allemande,
guimauve, la réglisse, la Bardane, les adaptogènes, la spiruline, la propolis, l’argile verte, les
huiles essentielles.
2. Mettre en place un traitement spécifique à chaque personne et ses symptômes.
3. Renforcer le système immunitaire.
Les vitamines A, C et D ; Magnésium ; La mycothérapie : Le Shiitaké (Lentinula edodes) ; Le
Ganoderme luisant ou Reishi (Ganoderma lucidum), Le Maïtake, L’Una de gato (griffe du chat)
Les produits de la ruche : La propolis de 1000 à 1500 mg par jour.
La phytothérapie immunostimulante : l’échinacée pourpre (Echinacea purpurea), L’Ail des ours
(Allium ursinum), possède des propriétés immunostimulantes, L’Astragale, L’Éleuthérocoque,
L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP),
4. Utiliser des plantes anti-spirochète pour contrôler l’infection et biofilm.
Les huiles essentielles d'origan , cannelle et le clou de girofle, La N-acétylcystéine (NAC),
La stévia, la serrapeptase, griffe du chat, la nattopeptase, la bêta-glucanase, la lipase, la
cellulase et l'hémicellulase, en utilisant des herbes comme l'extrait de canneberge, la berbérine,
l'extrait de romarin, l'huile de menthe poivrée.
5. Soutenir le foie contre la réaction Herxzheimer qui est provoqué par la libération massive
d’endotoxines par les bactéries détruites par les traitements c’est aussi valable pour la
candidose.
Les symptômes peuvent être : fièvre, sueurs et frissons, rythme cardiaque accéléré, palpitation
cardiaque, sensation d'essoufflement, douleurs diverses dont musculaires et articulaires, maux
de tête, difficulté de concentration, insomnie, ganglions gonflés, acouphènes (type
bourdonnements dans les oreilles), sinusite, prurit, troubles digestifs, fatigue, émotions instables,
morosité et plus rarement : convulsions, troubles moteurs graves, hallucinations (quand le
cerveau était fortement infecté par les tréponèmes par exemple) ; rash de type allergique, voire
choc anaphylactique.
On utilisera des plantes hépatoprotectrice (Desmodium, chardon Marie, Artichaut, les
curcuminoïdes.)en plus des plantes drainantes, mais aussi on peut utiliser, l’argile verte, le
charbon végétal actif.
Protocole est en perpétuelle évolution en fonction des évolutions.
J'espère que cet article vous a apporté des solutions naturelles pour traiter la maladie de Lyme, j'ai mis au point depuis quelques années, un protocole qui donne d'excellents résultats.
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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste
Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie.
Tel : 06.41.23.10.14
Email : jeandosseto@gmail.com
Jean Claude Dosseto , Naturopathe à Saint-Victor-Rouzaud | RDV en ligne
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