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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


La candidose digestive traitement naturel.

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 6 Janvier 2023, 13:55pm

Catégories : #Pathologie, #naturopathemarseille, #physiologie

La candidose digestive traitement naturel.

Le candida albicans en eubiose 
Les levures et le candida albicans vivent en symbiose avec les bactéries, virus et parasites qui peuplent nos microbiotes, il est sans danger, tant qu’il est en équilibre, dans le côlon, il participe activement à la digestion des sucres, cette digestion va libérer des métabolites comme les aldéhydes, de l’amoniac, le D-arabinotom, les citramalates, des tartarates. 

En cas de prolifération excessive du candida, la production de ces métabolites va être perturbé en entraînant une augmentation de mycotoxines et qui seront les causes de nombreux symptômes, il suffit d’une hyperperméablité du tissu digestif pour que ces mycotoxines se retrouvent dans le sang et gagne toutes les cellules de l’organisme.

 

Candida, une famille nombreuse
Sur plus de 200 espèces composant le genre Candida, seules quelques-unes sont reconnues responsables d’infections opportunistes chez l’homme (candidoses) et représentent à elles seules près de 83 % des levures isolées chez l’homme (Develoux, 2005)

Candida. lusitaniae se rencontre en milieu hospitalier. Organisme pathogène émergent, elle est
responsable de 1 à 3 % des candidémies dans la plupart des études (Sanchez et al., 1992)
Candida krusei (jus de raisin), était rarement rencontrée jusqu’en 1988 (moins de 1 %des Candida spp. isolées chez l’homme). On la retrouve dans le tube digestif, les voies respiratoires et urinaires (Krcmery et al., 2002 ; Eggimann et al., 2003).

Candida tropicalis (céréales, eau, sol), représente environ 4 % des Candida spp.
isolées chez l’homme (tube digestif, voies urinaires et respiratoires) (Weinberger et al., 2005)
Candida glabrata représente actuellement entre 5 et 20 % des Candida spp. Cette levure est commensale des voies génito-urinaires(5 à 15 % de la flore vaginale, (Buscemi et
al., 2004 ; Sobel et al., 2007)

Candida parapsilosis Candida famata et Candida guillermondii sont des levures surtout mises en
évidence sur la peau chez l’homme. En pédiatrie, il s’agit du deuxième agent decandidémie après C. albicans (Krcmery et al., 2002).

 

La candidose intestinale qu’est-ce que c’est ?

C’est un trouble causé par la présence excessive de champignons pathogènes dans le tube digestif.
Ce champignon, le candida albicans, non pathogène, il participe à l’équilibre de notre microbiote.
Toutefois, une prolifération anarchique de cette levure devient alors pathologique :

On l’appelle la candidose

Le candida albicans
Ces champignons microscopiques présents dans tous nos tissus (peau, muqueuses, intestin) sont usuellement saprophytes : ils colonisent les parois de l’appareil digestif et se nourrissent de matières organiques en décomposition, sans nuire à leur hôte humain et vie en symbiose avec des milliards d’autres germes (bactéries, champignons, virus…) qui constituent le
microbiote intestinal.
Il arrive toutefois que certaines conditions favorisent une multiplication des Candida, qui révèlent alors un potentiel pathogène.
C’est ce que nous allons voir, sous quelle condition ce champignon peut devenir pathogène.

Un champignon dimorphique

On va retrouver le candida albicans principalement sous deux formes :
La forme levure, et la forme moisissure ou mycélienne, c’est dans cette forme précisément (mycélienne) qu’elle est la plus virulente et la plus difficile à traiter, mais aussi qui accélère la prolifération de l’infection fongique.

Son dimorphisme (sa capacité à changer de forme) lui permet comme nous l’avons vu pour la borréliose de Lyme d’échapper à notre système immunitaire, le candida albican comme la borréliose a la capacité de produire un biofilm.

C’est grâce à ce dimorphisme que le candida albicans se soustrait aux mécanismes de défense de notre organisme, l’immunité cellulaire.

Les facteurs de prédisposition aux candidoses

Les facteurs généraux favorisant les candidoses sont multiples :
- L’ âge (prématuré,vieillard),
- Thérapeutiques (antibiotiques, corticoïdes, immunosuppresseurs, IPP),
- États pathologiques (diabète, maladie de Hodgkin, SIDA++, leucémie, hypochlorhydrie++, hypothyroïdie, maladie de Lyme ++..),
- États physiologiques particuliers (grossesse).
- D'autres facteurs tels que l'humidité, la macération, l'acidité et la radiothérapie sont également favorisants.

Les principaux facteurs endogènes prédisposant à l'infection par Candida sont
essentiellement les neutropénies, les dysfonctionnements du système immunitaire, les
thérapies aux corticostéroïdes, les transplantations de moelle, les dysfonctionnements
métaboliques ou encore la malnutrition.

 

Comment diagnostiquer une candidose

1) Le CANDITEST© et test salivaire
2) Les infections à levures chroniques et récurrentes
3) Les différents symptômes : 
Troubles neurologiques
Problèmes digestifs
Problèmes respiratoires
Allergies
Dysfonction immunitaire
Les douleurs
Troubles métaboliques

Un questionnaire efficace pour détecter une candidose
1) Fatigue
2) Coup de pompe
3) Faiblesse de la mémoire
4) Sensation de « planer »
5) Dépression
6) Sensation d'engourdissement, de fourmillement, de brûlure
7) Douleurs musculaires
8) Faiblesses musculaires ou paralysies
9) Douleurs et/ou enflures des articulations
10) Douleurs abdominales
11) Constipation chronique
12) Diarrhées
13) Enflures, gonflements
14) Pertes blanches, leucorrhées
15) Brûlures et démangeaisons vaginales
16) Prostatite
17) Impuissance
18) Diminution ou perte de la libido
19) Endométriose
20) Dysménorrhée, règles douloureuses et irrégulières
21) Syndrome prémenstruel, tension mammaire avant les règles
22) Points noirs devant les yeux
23) Vision trouble, floue


3 points si le symptôme est occasionnel ou peu marqué,
6 points si le symptôme est fréquent ou marqué,
9 points si le symptôme est sévère.
Positif : 100 points pour un homme
Positif : 130 points pour une femme

Les différents tests
Ce diagnostic clinique basé sur un questionnaire, le CANDITEST© Il s’agit d’un outil d’orientation qui, vous permettra d’évaluer votre degré d’affection.

https://candidosechronique.com/canditest-candida-albicans/

Ce diagnostic n’est pas très difficile même si l’on retrouve de nombreux troubles et symptômes que nous allons voir après le diagnostic.
On va pouvoir ajouter au questionnaire le CANDITEST©, la collecte de notre salive, ce test est très parlant.
Au saut du lit, avant même de se laver les dents ou boire un verre d'eau, le test consiste à déposer un peu de salive à la surface d'un verre d'eau. Le verre doit être en verre et bien propre.
L'eau est de préférence à température ambiante.
La salive doit être produite au niveau de la bouche, sous la langue.
Au bout de 30 minutes, si la salive reste bien à la surface, il n'y a à priori pas de prolifération du candida albicans. Par contre, si la salive descend, en faisant des filaments blancs il y a un risque d'infection par la candidose.

                                                 Sur cette photo le test est positif.

 

Quel examen pour la candidose
La réalisation d’analyses de selles par culture ne permet souvent qu’une vue limitée de la flore
intestinale. Elle n’est pas toujours suffisamment sensible pour permettre de mettre en évidence
une dysbiose bactérienne et/ou fongique.

Les métabolites organiques urinaires (MOU) ou « Urinary Organic Acids » en anglais
Une alternative astucieuse consiste à repérer la présence de micro-organismes en quantité
anormale (dysbiose bactérienne et/ou fongique) par l’identification de leurs métabolites dans les
urines. L’idée consiste donc à repérer certaines molécules issues du métabolisme fongique ou du métabolisme bactérien.


Mise en évidence d’une prolifération fongique :
- La présence en quantité excessive d’arabinose et/ ou d’arabinitol et /ou de tartarate évoque
une prolifération de levures appartenant au genre candida.
- La présence en quantité excessive de Furan-2-carboxylate évoque davantage une prolifération de levures appartenant au genre Geotrichum.

Marqueurs fongiques :

Le « Tartarate » … Évoquera en première intention une candidose chronique ou une prolifération
fongique intestinale. Son augmentation importante peut –être à l’origine d’atteinte rénale et/ou
musculaire (type fibromyalgie, hypotonie…)
Le « Citramalate » … Évoque en première intention une prolifération intestinale de levures du
genre Saccharomyces – pullulation microbienne ou augmentation de la perméabilité intestinale,
favorisant le passage dans la circulation de métabolites microbiens, source de malaise, fatigue,
amaigrissement, parfois fièvre, par des mécanismes variés (inhibition métabolique). L’élévation de ce paramètre n’est pas spécifique d’une dysbiose uniquement fongique. Son élévation est par
ailleurs très fréquemment associée à un déséquilibre de la flore intestinale microbiotique avec
excès de fermentation.
Le « D-ARABINITOL » … c’est un sucre-alcool produit par le Candida albicans
Une présence excessive fera suspecter une candidose aiguë (cas souvent observé chez les
patients immunodéprimés).

                                            Les principales causes par ordre

1) La consommation excessive de sucres raffinés
2) Le stress
3) Les antibiotiques
4) La pilule contraceptive et la grossesse
5) le Diabète
6) l’acidose tissulaire
7) La baisse du système immunitaire

Excès de sucres raffinés N°1

La consommation de sucre a nettement augmenté en 1830 nous consommions 1 kilogramme
de sucre par an et par habitant, aujourd’hui en 2015, cette consommation moyenne par individu est passé à plus de 70 kilogrammes de sucre par an.

Le sucre blanc est un sucre raffiné et comme tous les aliments raffinés, il est inadapté à l’organisme humain, car ce sont des calories vides, dépourvus des micronutriments dont notre corps a besoin pour son fonctionnement normal. Il n’apporte rien de bon, et produit des effets délétères continus et notamment dans le cadre de la candidose, le candida ne l’oublions pas est un éboueur, il se nourrit de déchets.

Le sucre raffiné est un des facteurs à égalité avec les pesticides de la diminution générale de notre résistance aux agressions infectieuses. Le taux serait 30 % de perte de l’immunité cellulaire.
L’intestin communique avec le cerveau. Le candida albicans va brouiller les connexions avec votre cerveau et nous envoyer des messages de manger du sucre même inconsciemment.

LA CANDIDOSE entraîne une baisse de la sérotonine, de la dopamine et du Gaba qui de ce fait
CRÉENT UNE ADDICTION AU SUCRE.

Le stress N°2

Le stress chronique est souvent associé à une grosse influence sur les infections fongiques comme les candidoses vaginales et les candidoses digestives.

Nous savons que le stress chronique occasionne une augmentation du taux de cortisol, hors ce cortisol est une hormone hyperglycémiante et offre de ce fait une source d’énergie et un terrain favorable la prolifération du candida albicans.


Nous connaissons aussi l’effet immunodépresseur du cortisol, cette baisse des défenses immunitaires plus une hyperglycémie seront des facteurs favorisant la croissance du candida albicans.

 

La prise d’antibiotiques N°3

Les antibiotiques sont utiles uniquement pour les cas d’infections bactériennes, mais il arrive trop souvent, qu’ils soient prescrits pour des affections virales (.gros rhume, des mots de gorges
douloureux, etc..)

Parfois, ils sont aussi notés sur l’ordonnance, dans le doute, “au cas où”, une vieille habitude qui
perdure.
Les conséquences de ces comportements inadaptés, pour ne pas dire irresponsables, ont abouti à la résistance aux antibiotiques d’un certain nombre de maladies.

Dans l’esprit de beaucoup de personne, les maladies virales comme le rhume et la grippe se soignent à l’aide d’antibiotiques.
Les bonnes bactéries dans notre intestin réalisent de nombreuses tâches. Elles maintiennent notre système immunitaire actif pour éliminer les agents pathogènes comme Candida albican qui ne manquera pas de se multiplier de façon exponentielle lors de la prise inadaptée d’antibiotique à large spectre.

La pilule contraceptive et la grossesse N°4

La pilule modifie l’équilibre hormonal entre les œstrogènes et la progestérone : un tel changement pourrait profiter au développement de Candida Albicans, l’agent principal de la mycose vaginale.
Cela s’explique par les œstrogènes présents dans la pilule stimule la production du glycogène. L’œstrogène stimule l’endomètre afin de fabriquer du glycogène à partir de glucose et permet au glycogène d’être présent dans les sécrétions vaginales.

Le glycogène est un glucide complexe homopolymère du glucose qui sera une source d’énergie pour le candida albicans.

Les risques de mycoses peuvent aussi être accrus pendant la grossesse.

En cause : l'évolution du PH vaginal et l'imprégnation hormonale.

Durant la grossesse, les sécrétions vaginales évoluent sous l'effet des œstrogènes
et présentent un taux de glycogène plus élevé.

Le diabète N°5
On sait que les diabétiques de type 1 plus susceptibles aux infections
fongiques que les diabétiques de type 2.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6352194/#B57-jcm-08-00076

Les personnes diabétiques dont la glycémie n’est pas bien contrôlée sont plus à risque de développer des infections, vous l’avez bien compris, dans ce cas aussi, nous sommes face à des taux de sucre élevé dans le sang, qui sont favorables au développement du candida albicans,
et aussi le corps se défend moins bien contre les infections ceci inclut les infections à levures ou infections à champignons comme la candidose.

Acidose tissulaire N°6

Le candida existe sous deux formes distinctes :

La forme levure = ph acide (4) favorise son développement.

La forme mycélienne (hyphes, (filament constitutif du mycélium des champignons supérieurs et des lichens)) = ph neutre et alcalin favorise son développement.

Cela se fait sous par la libération de l’ammoniac gaz Alcalin qui augmente le ph de son environnement.

Faisons le point sur l’environnement favorable pour la croissance du candida albicans.
La croissance des hyphes de Candida albicans a été observée à des conditions neutres, tandis que la croissance des levures a été augmentée en dessous de pH 5. Huit des 12 souches de C. albicans se développent sous forme d'hyphes à pH 7 et la formation d'hyphes a été inhibée dans
toutes les souches à pH 4. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/16651720/

Les conditions de développement du candida albicans va dépendre de son environnement.

La forme levure qui est la moins virulente se développe mieux sur un terrain à ph acide de 4, tandis que la forme mycélienne préfère un ph neutre, voire légèrement alcalin de 7 à plus.

En conclusion, il vaut mieux, s'il y a une acidose tissulaire localisée au niveau du côlon, ne pas intervenir sur la correction de cette acidose tissulaire avec des poudres alcalines le temps de traiter la candidose, pour éviter la mutation de la forme levure en forme mycélienne.
Par contre, on conseillera un régime alimentaire qui respecte un bon équilibre acido basique.

La baisse du système immunitaire N°7

Tout organisme fragilisé par des infections chroniques et d’agressions multiples subira une baisse du système immunitaire et laissera le champ libre à la propagation du Candida Albicans.
Nous avons vus lors de la formation sur la maladie de Lyme qu’elle faisait partie des co-infections que l’on retrouve couramment.

Les causes de la dysimmunité : l’alimentation déséquilibrée, les infections et maladies infectieuses chroniques, l’inflammation chronique, certains médicaments, le stress chronique, le manque de sommeil, la dysbiose digestive, les maladies auto-immunes, les allergies, le cancer, etc...

Les infections fongiques fréquentes

Les personnes sujettes à de fréquente infection fongique comme les mycoses buccales, cutanées et vaginales a souvent pour origine une dysbiose digestive, c’est en traitant la cause que l’on stoppera les récidives.

Les différents symptômes que l'on retrouve fréquemment lors d'une candidose

Les troubles neurologiques : le candida albicans produit des toxines qu’il libère dans le sang , ces toxines vont passer par le foie qui peut être en surcharge et de ce fait occasionner des réactions de Herkx nous verront ce phénomène plus tard, le candida produit de l’acétaldéhyde, l’acétaldéhyde, appelée aussi éthanal qui est un neurotoxique.

L’acétaldéhyde, c’est un produit de la dégradation de l’alcool, si l’on consomme de l’alcool, notre foie par l’action de la conjugaison du glutathion et la sulfatation le transforme pour en faire acétaldéhyde (éthanal est très toxique pour le corps ) puis en acide acétique, pour ensuite être éliminer dans la bile puis dans les selles.

Ce qui explique que l’on ressent ces symptômes : gueule de bois (sans avoir bu) langue pâteuse, soif, mal de tête, nausée, brouillard cérébral, vertige, troubles de la mémoire, concentration, crise de panique, anxiété, insomnie, fatigue mentale et physique.

Les problèmes digestifs

La forme mycélienne a la capacité de pénétrer la muqueuse intestinale, qui devient alors perméable. Cela étant provoqué par sa sécrétion de pas moins de 35 mycotoxines, dont la gliotoxine et des protéases, notamment les SAP ( Secreted Aspartyl Protéase).

Cette hyperperméablité augmente le risque d’intolérances alimentaires, mais aussi de maladie auto-immune.
Par ailleurs, la candidose digestive compromettrait la synthèse de la sérotonine dans l’intestin, atténuant également la présence de ce neurotransmetteur au niveau du cerveau, ce qui présume un lien direct entre la dépression et la candidose.

Les symptômes fréquents : ballonnements en fin de repas, reflux acide, crampes d’estomac,
constipation, diarrhée, gaz, prurit anal…...

Les problèmes respiratoires

Les candidoses pulmonaires sont plus rares, souvent d'origine hématogène, mais sont de diagnostic difficile en l'absence de candidémie. Cryptococcus neoformans et Pneumocystis jirovecii restent des agents opportunistes à rechercher chez l'immunodéprimé, infecté ou non par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

En dehors des candidoses pulmonaires, il se peut qu’une infection de candida albicans dans
sa forme la plus sévère déclenche des symptômes pulmonaires, la physiopathologie
est mal connu.

Les symptômes : Maux de gorge, toux, sinusites, asthme, conjonctivites, rhinites.

Les allergies

Nous avons vu que la candidose dans sa forme la plus sévère (mycélienne), pouvait augmenter la perméabilité du tube digestif et de ce faits laisser de grosses molécules passer dans la circulation sanguine qui à leurs tour vont mettre notre système immunitaire en tension, ce mécanisme va déclencher de l’hypersensibilité digestive, et augmenter ou déclencher des allergies et maladies respiratoires comme l’asthme allergique.

Les symptômes : sensibilité à certain aliments, sensibilité au produits chimique et
cosmétique, allergies au latex à certains métaux, asthme allergique.

Dysimmunité

L’organisme fragilisé par cette infection chronique subira une baisse du système immunitaire et laissera le champ libre à la propagation du Candida Albicans.

Le foie est directement impliqué dans les processus de défense de notre immunité, trois types de cellules vont assister ce processus, les cellules de Kupffer, les cellules de Ito (ou cellules stellaires), les “pitt cells” sont quant à elles des “natural killers.

Le foie surchargé par la libération de produits toxiques conséquente au développement du candida albicans comme nous l’avons détallé ci-dessus (acétaldéhyde, ammoniac, éthanol) va fortement perturber notre système immunitaire par la surcharge de sous-produits toxiques au niveau du foie.

Les douleurs

Les douleurs souvent non spécifiques sont liés à la production de mycotoxines produites par le candida albicans, non avons vu que la production d’acétaldéhyde responsable de troubles neurologiques comme les maux de tête.

L’accumulation de mycotoxines par le candida dans sa forme mycélienne dans les tissus conjonctifs de l’organisme, et peuvent de ce fait causer des douleurs articulaires, musculaires.
Les symptômes : tendinites, douleurs musculaires, crampes, maux de tête, sensibilité à la lumière.

Les troubles métaboliques

Généralement, la surconsommation de sucre, sans oublier le phénomène des hyperglycémies, plus beaucoup de stress psychologique entraîne une prise de poids principalement localisée au niveau du bas ventre, on parle de léger embonpoint et entraîne des troubles métaboliques.

Les symptômes : Augmentation du périmètre ombilical sans altération de l’IMC.

La prise en charge de la candidose

1/ Éviter les facteurs favorisant la prolifération du Candida Albicans
Adopter un régime alimentaire anti-candidose en excluant les sucres, les levures et les aliments raffinés, en évitant la prise d’antibiotiques, en évitant les sources de stress.
2/ Détoxification de l’organisme
Soutenir les organes éliminateurs dans leurs processus de détox
(foie, les reins, la peau, les intestins)
3/ Renforcer le système immunitaire et traiter l’infection avec des antifongiques naturelles.
4/ Traiter la perméabilité intestinale et refaire sa flore intestinale.

 

Le régime alimentaire anti-candidose

Éviter les produits sucrés et les aliments industriels, les produits transformés contiennent pour la
plupart des additifs alimentaires qui vont déstabiliser la flore intestinale. Il est alors conseillé
d’éviter les sauces industrielles, les plats tout prêts, les conserves et tout autre produit industriel.
Éviter les aliments contenants des levures comme le pain au levain, les fromages.

Bien choisir ses féculents, remplacer progressivement les céréales raffinées contenant du gluten
et tous les aliments avec un index glycémique élevé (blé, orge, seigle, riz blanc, pain blanc) par
du riz complet ou semi-complet, du sarrasin, du quinoa ou encore du millet.

Le gluten pourrait déclencher la production de zonuline, une protéine pro-inflammatoire qui provoque une perméabilité intestinale, remplacer la viande industrielle par de la viande biologique.
Éviter les produits laitiers
Se méfier des excitants (thé, café, alcool)
Privilégier les fruits et les légumes à faible teneur en glucides, légumes verts à feuilles comme les
salades, épinards, chou frisé, brocoli, chou-fleur, concombre, courgette, aubergine, tomate,
poireaux, artichaut, haricot vert, céleri, navet, radis, salsifis, avocat, ail, oignon, citron, avocats,
baies, pomme, myrtille, poire, pêche, cerise, fraise, framboise, pastèque, banane.

 

Soutenir les émonctoires

Il sera important de répartir la sortie des déchets, des toxines, sur tous les émonctoires, mais dans ce cas précis, on accentuera notre soutien au foie.

La prise de NAC ou glutathion, de vitamine C, de magnésium (taurine) et de vitamine B 2/3/6/9/12 est aujourd’hui incontournable pour énormément de gens, notre environnement est de plus en plus pollué ET NOS TISSUS AUSSI, nos réserves de glutathion sont hyper sollicitées et en baisse (stress, pollution, maladies inflammatoires), notre alimentation de plus en plus
pauvre, en plus des plantes drainantes (foie + reins), la prise de ces éléments vous apportera une sécurité et permettra le bon déroulement des phases 1 et 2, et une détox réussie. (Voir la formation sur la détox).

Renforcer le système immunitaire

Apport de vitamines et minéraux
Les vitamines qui jouent un rôle essentiel dans notre immunité sont essentiellement
les vitamines A, C et D.
Les vitamines A et C sont impliqués dans la production ainsi que le bon fonctionnement des lymphocytes T.
La vitamine D quant à elle, joue un rôle majeur dans la réponse immunitaire par son action activatrice des macrophages.
Le magnésium joue un rôle non négligeable dans l’immunité et contre la fatigue. Il intervient dans la synthèse des neurotransmetteurs, des protéines et de l’ADN, mais également dans le soutien du système immunitaire. Préférez les formules liposomale pour éviter la saturation des récepteurs (saturation à 100 mg).
Le zinc accroît l'activation des lymphocytes B (producteurs d'anticorps ciblés contre un virus) et de lymphocytes T ("nettoyeurs" de cellules infectées). Il participe donc de très près au bon fonctionnement de notre système immunitaire.

Les nutraceutiques la phytothérapie sur Candida albicans

Il est conclu qu'en général, les plantes médicinales et les nutraceutiques tels que l'ail, le thé vert, la propolis, la curcumine, la racine de réglisse, la cannelle, le resvératrol, le gingembre et la berbérine sont utiles dans le traitement deC.albicans. 

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33861447/

Les produits de la ruche :

La propolis de 1000 à 1500 mg par jour
L’expression de l’effet de la propolis à l’encontre de Candida s’explique non seulement par ses
activités fongistatique et fongicide, mais aussi par la répression de certains facteurs de virulence
de ce pathogène. La propolis inhibe le dimorphisme de Candida.

Ce dimorphisme permet au champignon de passer de l'état de levure à celui d’hyphe. Cette
inhibition se manifeste à la dose de 0.22mg/mL chez Candida albicans, et peut être observée
après seulement 30 secondes à 15 minutes. De plus, le pourcentage dans une culture de la forme hyphe est réduite à de plus faibles concentrations de propolis. Mais il a été prouvé que la
propolis inhibait bien les trois formes que peut prendre les champignons de type Candida
L’extrait de propolis semble en outre proposer une solution au problème des souches
résistantes aux antifongiques classiques. Ainsi, on observe une activité remarquable contre
des souches de C. albicans, C. tropicalis, C. parapsilosis et C. glabrata résistantes aux
antifongiques azolés

https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01770685/document


La phytothérapie immunostimulante et anti-fongique: La feuille d’olivier, possède des propriétés immunostimulantes et anti-fongique, l’extrait de racine de Scutellaria du Baïkal antivirale et anti-fongique, L’echinea augustifolia, la berbérine, L’extrait de pépins de pamplemousse (EPP).

 

 

La Berbérine

La Berberine est aussi un antifongique naturel extrait de végétaux notamment de l’épine-vinette, ses propriétés antifongiques et antibactériennes à large spectre ont en plus un effet anti-inflammatoire.

L’action de la berbérine contre le Candida est plus puissante que la plupart des antifongiques naturels. Elle renforce le système immunitaire, elle est en même temps capable de détruire les bactéries, virus, et autres levures.

Les études « Antimicotic activity of Berberine Sulfate », 1982 et «Berberine sulfate : antimicrobial activity, bioassay and mode of action », 1969, ont montré que la berbérine désactivait non seulement le Candida-albicans,mais aussi 10 autres espèces de levures.

 

L’acide Caprylique

L’acide caprylique est un acide gras naturellement présent dans la noix de coco, le lait maternel et hélas dans l’huile de palme, le lait maternel étant réservé aux nourrissons et la culture de l’huile de palme très destructrice pour l’environnement, on préférera donc L’huile de noix de coco qui est d’ailleurs un remède de choix dans la lutte contre la candida albicans et tous types d’infections fongiques, mais elle ne suffit pas à elle seule.

L’acide caprylique doit être pris de préférence sous forme de gélule gastrorésistante pour être absorbé par le bas des intestins. Pris sous forme liquide, il sera majoritairement absorbé par le haut des intestins, il sera donc moins efficace, car il n’atteindra pas le candida qui est installé plus profondément. il est à noter que l’acide caprylique est semblable aux acides gras produits par une flore intestinale saine, ils sont un élément important pour le contrôle du candida par l’organisme.

En général, la dose recommandée est une prise de trois gélules gastro résistantes par jour, pendant les repas, contenant chacune 1000 à 2000 mg d’acide caprylique.

Le curcuma

Cette racine a de nombreuses propriétés, dont l’une d’elles est la lutte efficace contre le Candida albicans. Il favorise aussi l’accroissement de la population des bonnes bactéries et levures qui luttent contre le candida.


Une étude scientifique Conclue: Cette étude indique une puissante action antifongique de C. longa contre C. albicans . http://https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6714268/

 

L’ail


L’ail est un des plus efficaces antifongique naturel, il peut se consommer sous plusieurs formes (cru, en vin, en décoction, en teinture...).

Mais vous pouvez aussi vous procurer de l'ail en capsules avec un titrage 300 mg d’un extrait de bulbe d’ail titré en allicine.

Il est très efficace contre les levures en général, mais c'est aussi un puissant antibiotique naturel efficace contre les bactéries pathogènes (y compris les bactéries responsables de la maladie de Lyme). Il favorise aussi la neutralisation et l'élimination des toxines, permet d'éliminer les
biofilms, et le passage sous forme mycélienne.

Le resvératrol


Effet inhibiteur du resvératrol sur la formation de biofilm de Candida albicans:  

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33583879/

Activité anti-biofilm d'une molécule semi-synthétique issue du resvératrol contre le biofilm de Candida albicans : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/31504755/

Le resvératrol a altéré la transition morphologique de Candida albicans dans diverses conditions induisant des Hyphes : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/20519919/

En complément alimentaire, on le trouvera sous forme de trans resvératrol c’est la forme active

Les huiles essentielles

L'huile essentielle de Thymus vulgaris, thymol, linalol, de cannelle, d’origan inhibent les biofilms et interagissent de manière synergique avec les médicaments antifongiques contre les souches résistantes aux médicaments deCandida albicans et Candida tropicalis
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32008964/

D'autres molécules actives

Activités antibiofilm et antivirulence du Gingembre 6-gingérol et du 6-shogaol
contre Candida albicans en raison de l'inhibition des hyphes
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30211127/

Les polyphénols du thé vert inhibent la formation de biofilms de Candida albicans et de Streptococcus mutans.  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30978919/

L’extrait de racine de Scutellaria baicalensis à des propriétés tranquillisante, antivirales, antifongiques et antibactériennes, son principe actif la Baicaléine inhibe la croissance du candida albican et diminue la production de biofilms , https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22918868/

 

Le Pau d’arco ou Lapacho C’est lors d’essais in vitro, que les chercheurs ont observé que cet extrait fluide tiré de l’écorce interne du pau d’arco, qu’est le Lapachol présentait des propriétés antifongiques, antibactériennes et antiparasitaires. http://Park BS, Lee HK, et al. Antibacterial activity of Tabebuia impetiginosa Martius ex DC (Taheebo) against Helicobacter pylori. J Ethnopharmacol

La feuille d’olivier dont le composé bio actif phénolique est l’oleuropéine ces propriétés anti-fongiques sont considérables contre le candida albican, comme des propriétés anti-adhésion, anti-biofilm, et inhibitrices puissantes sur la morphogenèse et la production d’exo-enzymes du candida albican.

Elles possèdent également des propriétés immunostimulantes. Activité antifongique de l'oleuropéine contre Candida albicans :
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6273721

Un probiotique spécifique

Lactobacillus helveticus Lafti® L10 exerce des effets bénéfiques contre la forme pathogène du Candida albicans, présent au niveau des différentes muqueuses, elle inhibent le passage de Candida albicans vers sa forme mycélienne.

Lactobacillus helveticus stimule le système immunitaire pour favoriser la lyse (désintégration de la membrane cellulaire) de cette mycose, et exerce également une action anti-inflammatoire au niveau local.

Lactobacillus helveticus exerce par ailleurs une activité anti-hypertensive et anti-mutagène, et
permet d’inhiber la prolifération de bactéries pathogènes.

Lactobacillus helveticus Lafti® L10 fait l'objet de plus de 836 publications scientifiques.

Le traitement de la candidose peut prendre du temps en fonction des degrés de l'infection, depuis de nombreuses années, je traite avec succès cette infection fongique, non avons en médecine naturelle de nombreux outils efficaces pour traiter la candidose.

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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste

Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie. 

Consultation en cabinet sur Grenoble .

Tel : 06.41.23.10.14

Email : jeandosseto@gmail.com

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