Les pathologies de la thyroïde
On estime que 200 000 millions de personnes dans le monde souffrent d’une maladie de la thyroïde, telle que l’augmentation du volume de la glande thyroïde (goitre), les nodules thyroïdiens cancéreux ou non, l’hyperthyroïdie ou l'hypothyroïdie.
Le goitre (l’augmentation du volume de la glande thyroïde)
Un goitre peut avoir pour cause :
La maladie de Basedow – dans laquelle la thyroïde augmente de volume et produit trop
de thyroxine.
La thyroïdite (inflammation de la thyroïde) – qui peut avoir plusieurs causes, notamment une infection virale Une carence en iode – la thyroïde augmente de volume pour produire assez d’hormones.
Une médication – certains médicaments, comme l’amiodarone, l’interféron alpha et le
lithium, peuvent provoquer un goitre.
Des facteurs héréditaires – certaines personnes peuvent hériter d’une hypertrophie
de la thyroïde.
Les nodules thyroïdiens, cancéreux ou non.
Les nodules thyroïdiens peuvent avoir pour cause :
Tumeurs bénignes : kystes liquides ou adénomes.
Tumeurs cancéreuses (rares): cancer papillaire ou cancer folliculaire
L’hyperthyroïdie : la thyroïde est trop active, elle produit plus d’hormones que le corps en a
besoin.
L’hyperthyroïdie peut résulter de la maladie de Basedow ou de nodules thyroïdiens.
L’hypothyroïdie : la thyroïde n'est pas suffisamment active et le niveau d'hormones est faible.
L’hypothyroïdie peut être provoquée par deux causes principales : les causes auto-immunes (les cellules thyroïdiennes sont détruites par les globules blancs qui attaquent la thyroïde) et les causes iatrogènes (suite à l’ablation complète ou partielle de la thyroïde).
L’hypothyroïdie est parfois difficile à déceler, mais serait très fréquente > 80 % de la population serait concerné, derrière, on retrouve souvent la dépression, le syndrome de fatigue chronique, la myo-encéphalomyélite, les troubles gynécologiques, souvent l’examen donne un chiffre dans la norme, alors que nous savons que la norme fiable, c'est la norme de santé et pas la norme laboratoire, ainsi des milliers de personnes ne sont pas bien diagnostiquées et ne sont pas soignées.
Les normes santé sont différentes des normes de laboratoire.
HORMONES Norme santé Norme laboratoire
TSH 0,25 - 1,30 mUI/L 0,3 - 4,3 mUI/L
T3 LIBRE 3,5 – 4,5 pmol/L 3,5 – 6,5 pmol/L
T4 LIBRE 15 - 18 pmol/L 9 – 26 pmol/L
Il est fréquent de trouver des personnes en hypothyroïdie avec un TSH de 2,5 mUI/L, pour la médecine officielle, ces personnes ne seront pas prises en charge pour un déséquilibre thyroïdien, et seront orientés vers la prise d'antidépresseurs, alors qu'elles sont en hypothyroïdie.
Introduction
La thyroïde est une glande située à la base du cou qui agit sur tout l’organisme grâce à deux hormones.
Il existe de nombreux dysfonctionnements, qui peuvent avoir un retentissement général ou non.
On entend fréquemment parler de la thyroïde, à laquelle on attribue l’origine de diverses plaintes.
Rôle de la thyroïde
Cette petite glande agit sur l’organisme entier par l’intermédiaire de deux hormones, la T4 et la T3, la T4 étant le précurseur de la T3.
Ses grands rôles :
La production de chaleur
La régulation du système digestif
La régulation cardiovasculaire
La régulation du système nerveux central
La régulation des hormones sexuelles
Effets sur les métabolismes
Ces hormones augmentent la consommation d’oxygène et la thermogenèse :
Le métabolisme basal est plus élevé.
La lipogénèse et la lipolyse sont sous la dépendance du fonctionnement de la thyroïde.
On constate qu’une augmentation de la T3 et T4 diminue les concentrations sanguines de LDL et de cholestérol. La synthèse hépatique du cholestérol est stimulée, mais la dégradation de celui-ci l’est plus encore.
L’hyperthyroïdie provoque une augmentation de la production de glucose et de son utilisation ayant pour conséquence une glycosurie du sucre en excès dans les urines et une hyperglycémie après les repas excessive en cas de sur-plus d’hormones thyroïdiennes.
Sur le métabolisme des protéines, on observe qu’à doses physiologiques, les hormones
thyroïdiennes sont anabolisantes grâce à une action directe et indirecte, en stimulant d’autres
substances anabolisantes comme les glucocorticoïdes. Cependant, à doses trop élevées, elles ont un effet catabolisant.
Effets spécifiques au niveau des différents tissus : Os et squelette, Muscles et cœur, système
nerveux, système reproducteur.
Os et squelette
Les hormones thyroïdiennes agissent à la fois sur la synthèse et la destruction osseuse, la destruction étant quand même un peu plus active que la synthèse.
Par conséquent, une ostéoporose peut apparaître dans les hyperthyroïdies, réversible au retour à l’euthyroïdie.
Muscles et cœur
Ces hormones ont une action sur les protéines musculaires, en particulier la myosine.
Au niveau cardiaque, la T3 et la T4 ont un effet chronotrope (augmentent la fréquence
cardiaque), ionotrope (augmentent la force de contraction), et dromotrope (facilite la vitesse
de conduction).
Les muscles lisses sont également concernés, comme ceux impliqués dans la motilité
intestinale : une augmentation du métabolisme thyroïdien les stimule, accélérant le transit
jusqu’à provoquer une diarrhée et les personnes souffrant d'hypothyroïdie se disent souvent
aux prises avec des problèmes de constipation, le faible taux d'hormones thyroïdiennes
ralentissant la motilité intestinale.
Ces hormones participent aussi à la libération de sécrétions gastriques ; si ces dernières
sont en quantité insuffisante, l'appareil digestif tout entier en subit les contrecoups.
Les rôles majeurs de l’acide chlorhydrique (HCL) dans l’estomac
• HCl est responsable du pH très acide de l’estomac (1,5 à 2,5) pendant la phase digestive
• Il permet l’activation du pepsinogène en pepsine.
• Il permet la dénaturation des protéines alimentaires, ce qui va faciliter leur hydrolyse en peptides par la pepsine.
• Il libère la plupart des minéraux alimentaires en cations libres et assimilables (Calcium++,
magnésium++, fer++, zinc++ …)
• Il a un effet bactéricide et fongicide puissant, c’est le « décontaminant » de nos aliments, il élimine les streptocoques, lactobacilles, candida et hélicobacter pylori.
Les hormones thyroïdiennes influencent la digestion
Les symptômes digestifs liés à la motilité peuvent dissimuler une maladie thyroïdienne sous-jacente, facilement mal détectée, et doivent donc être soigneusement analysés. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15788986/
L'hypothyroïdie diminue considérablement la motilité gastroœsophagienne et, à ce titre, les fonctions thyroïdiennes doivent être évaluées chez les patients admis avec une plainte de dyspepsie.
L'hypothyroïdie réduit considérablement l'activité motrice œsophagienne et gastrique et peut provoquer un dysfonctionnement gastro-intestinal.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2833301/
Le système nerveux
Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle important dans le développement et la maturation du système nerveux.
Une carence à la naissance ou pendant les premières années de vie peut conduire à un retard mental plus ou moins important.
Chez l’adulte, un manque d’hormones va ralentir l’intellect, le sujet devient léthargique.
Au contraire, un sujet qui reçoit un excès d’hormones thyroïdiennes est hyper-irritable et réagit excessivement à son environnement.
Le système reproducteur
La thyroïde intervient dans le déroulement de la puberté, une hypothyroïdie peut être responsable d’un retard.
Chez l’adulte, un dysfonctionnement thyroïdien perturbe la fertilité et la sexualité.
Épidémiologie
Il est assez difficile d’obtenir des données d’épidémiologie précises, il faut tenir compte des
populations étudiées, de leurs spécificités génétiques, mais surtout de l’apport en iode de leur
environnement, les critères définissant une thyroïde comme pathologique sont difficiles à
retenir.
Dans l’étude SU-VI-MAX (Supplémentation en Vitamines et Minéraux Anti-oxydants),
l’incidence des dysthyroïdies a été estimée à 2%, 3,6% chez les femmes de 45 à 60 ans.
Les goitres constituent la plus fréquente des maladies thyroïdiennes. Leur prévalence est
estimée à 12,6% dans la population mondiale, avec une fréquence 4 à 5 plus importante
chez les femmes. Cela est expliqué par l’inhibition de la pénétration de l’iode dans la thyroïde
par les oestrogènes.
Les nodules thyroïdiens sont détectés à la palpation en moyenne chez 4% des adultes. En
revanche, la proportion de nodules infracliniques ( trouble ou d'une maladie qui ne provoque pas de manifestation décelable à l'examen du malade) atteint 40 à 50% de la population adulte, avec une prévalence plus élevée chez les femmes.
Le cancer de la thyroïde représente 1% des cancers diagnostiqués dans la population en
France, c'est-à-dire environ 3700 nouveaux cas par an.
L’hypothyroïdie congénitale touche les deux sexes à égalité, à raison de 1 enfant sur 3600. La
mesure de la TSH entre le troisième et le cinquième jour de vie fait partie des contrôles
obligatoires à la naissance.
Mis à part cette situation précise, l’hypothyroïdie prédomine largement chez les femmes (sexratio entre 2 et 3), chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte. Sa prévalence est estimée entre 2,5
et 14% selon les critères retenus, notamment l’âge.
L’hyperthyroïdie est estimée entre 0,5 et 2% de la population adulte, touchant 7 fois plus souvent la femme.
Contrairement à l’hypothyroïdie, l’âge n’est pas un facteur déterminant, les fréquences sont presque égales à tout âge.
La plus fréquente des étiologies d’hyperthyroïdie est la maladie de Basedow (40 à 60% des cas) principalement chez le sujet jeune.
L’anti-immunité antithyroïdienne prédomine chez la femme, commence à la puberté et augmente avec l’âge.
Le plus fréquent des anticorps est l’antithyroperoxydase, à moindre mesure les antithyroglobulines et plus rarement des antirécepteurs de la TSH.
La synthèse d’hormones thyroïdiennes
La synthèse d’hormones thyroïdiennes (T4/T3) dépend d’une autre hormones la TSH
fabriqué par l’hypophyse, qui est elle même dépendante de la TRH, produite par l’hypothalamus
La fabrication des hormones T4/T3
Ces hormones (T4/T3) sont fabriqués au niveau des follicules thyroïdiens à partir de l’iode un oligo élément qui est essentiel mais aussi d’un acide aminé la tyrosine.
Sans l’iode et sans tyrosine pas d’hormones thyroïdiennes, ces 2 nutriments sont indispensables, on peut également rajouter le zinc qui intervient dans la conversion de la T4 en T3.
T4 / T3 QU’EST-CE QUE C’EST ?
De la T4 à la T3
Nous avons vu que la thyroïde relâche dans la circulation sanguine essentiellement deux hormones la T3 et la T 4, la thyroïde secrète pour 90 % de la T4et pour 10 % de la T3, et seule l’hormone T3 est active.
Le rôle de la T4 se borne donc à être une source de T3. Cette transformation de la T4 en T3 se fait essentiellement dans le foie.
Comment ça marche ?
Lorsque le cerveau reçoit un stimulus lui indiquant qu’il faut produire des hormones, l’hypothalamus envoie un signal à l’hypophyse, qui produit de la TSH (une hormone signal), qui est envoyée à la Thyroïde afin de l’activer.
Dès que la thyroïde reçoit cette information, elle transformera de l’iode (issu de l’alimentation) en hormones thyroïdiennes (T3 et T4).
Ces hormones thyroïdiennes sont sous deux formes : tri-iodé (T3) ou quadri-iodé (T4).
La T3, elle représente environ 10% de la production d’hormones et c’est la forme active : c’est elle qui va aller agir sur les autres organes. Elle a une durée de vie assez courte (1 jour) donc son effet doit être très rapide.
La T4 est la forme de réserve ; lorsqu’il n’y a plus de T3, la T4 perdra un atome d’iode afin de devenir elle-même de la T3. La T4 a une durée de vie d’environ une semaine.
Une fois que les hormones thyroïdiennes sont produites, elles entrent dans la circulation sanguine et sont envoyées aux organes, où elles ont plusieurs rôles.
La régulation de la sécrétion
La thyroïde sécrète quatre hormones, T1, T2, T3 et T4 mais on ne connaît pas encore d’action
précise aux hormones T1 et T2 .
La T3 (ou triiodothyronine) compte trois atomes d’iode. La T4 (ou thyroxine) en contient 4.
Une partie de cette production de T3 et T4, libérée dans le sang, retourne vers l’hypophyse. Cela
donne ainsi le message à l’hypophyse de produire encore ou pas de la TSH pour stimuler la thyroïde. L ’hypophyse est informée en temps réel de la quantité d’hormones thyroïdiennes qui circulent dans le corps. L’hypophyse ajuste alors son action en augmentant ou diminuant la production de TSH.
La régulation de l’activité de la thyroïde fonctionne ainsi selon une boucle entre la thyroïde et
l’hypophyse. Elles interagissent en fonction des besoins du corps.
C’est un système que nous appellerons en français « le rétrocontrôle ».
La thyroïde en berne
Dans cet article, nous allons développer plus particulièrement l’hypothyroïdie, mais attribuer l’hypothyroïdie à une réduction du travail de la thyroïde n’est pas la seule cause, la thyroïde peut très bien fonctionner, par contre les hormones produites peuvent ne pas remplir leurs rôles pour de nombreuses raisons.
Les causes d’hypothyroïdie sont nombreuses, mais nous ne pouvons pas toutes les aborder, quand le problème est niveau de la thyroïde elle-même on parle d’hypo primaire, quand c’est au niveau de l’hypophyse et la synthèse de TSH, on parle d’hypo secondaire et enfin quand la TRH
est basse, on parle d’hypo tertiaire.
Pour les hormones, plusieurs cas de figure :
Une production d’hormones insuffisante
Une conversion de T4 en T3 insuffisante
Une conversion de T4 en rT3 (forme inactive de T3)
Une mauvaise entrée de la T3 dans la cellule.
Autres causes d’hypothyroïdie
Il sera très important de ne pas exclure une bonne nutrition, car la thyroïde comme bcp d’autres
organes a besoin de certains nutriments pour son bon fonctionnement, on parlera de la : Vitamines A, E, du magnésium, du manganèse, du molybdène, des vitamines B1/2/3/6/12.
- Carence en sélénium, zinc, fer
- Manque de protéines
- Excès de glucides
- Prise de certains médicaments
- Excès d’œstrogènes
- Stress
- Excès de cortisol et adrénaline
- Maladies inflammatoires ch
- Altération du foie et reins
- Exposition aux métaux lourds
- Exposition aux herbicides,
- pesticides
- Causes auto-immunes
- Causes infectieuses (Quervain)
- Activation de rT3 (amaigrissement important, stress chronique, vieillissement naturel.)
- Consommation en excès de café, thé, sodas, boissons énergisantes, alcool,soja..
- Grossesse
- Tabac
Dans la cas de maladie auto-immune Il sera très important de faire le point sur :
- Les inflammations locales chroniques
- Les intoxications aux métaux lourds
- Les intoxications aux perturbateurs endocriniens
- D’autres maladies auto-immunes associées
- Les infections cachées (candidose, SIBO,SIFO, HB)
- Les intolérances alimentaires (IgG, IgE, DAO)
- Faire un bilan sanguin : ZINC, SÉLÉNIUM, IODE, VIT D, B12, B9, MAGNÉSIUM, TSH, T4,T3, rT3, CRP us, ANTI TG, ANTI TPO, CORTISOL (salivaire).
Hypothyroïdie et fatigue surrénalienne un lien direct.
L'impact d'une fatigue surrénalienne sur la thyroïde et ses conséquences sur le système digestif, et autres causes d’insuffisance d'hormones thyroïdienne et les problèmes digestifs.
Les hormones thyroïdiennes étant essentielles à la digestion (notamment via la synthèse d’acide chlorhydrique gastrique ou bien encore via l’activation du péristaltisme intestinal).
Lors d'une fatigue surrénalienne ou dans son extrême, le burn out, le cortisol vient à manquer et aura comme conséquence : Le déficit de cortisol qui accélère le catabolisme de la T3, la
thyroïde va alors compenser et augmenter la TSH, avec le temps LA THYROÏDE va suivre les surrénales dans l'épuisement.
Autres causes d’insuffisance en hormone thyroïdienne
L’excès de T3 reverse : hormone obtenue à partir de T4 lorsque que nous sommes en présence de métaux lourds, de déficit en sélénium ou zinc, lorsque nous sommes stressés ou lorsqu’il y a un déséquilibre œstroprogestatif.
La T3 reverse bloque l’action de la T3 en prenant sa place sur les récepteurs.
Le déficit de Vitamine A et de magnésium, tous deux indispensables au fonctionnement du récepteur.
Résistance périphérique
On parle de résistance périphérique aux hormones thyroïdiennes lorsque la T3 ne parvient pas à pénétrer dans les cellules, c'est ce que l’on retrouve chez les diabétiques, les obèses, les gens très stressés, dépressifs, anxieux et dans le cas d’infections chronique.
Le manque de vitamine D et de cortisol et aussi une des causes de la résistance périphérique aux hormones thyroïdiennes.
La dysbiose (déséquilibre du microbiote digestif)
La dysbiose associée à une porosité intestinale. Dans cette situation, des molécules, appelées Lipopolysaccharides (toxines), franchiront la barrière intestinale et prendront la place des hormones thyroïdiennes sur les récepteurs, ainsi la T3 ne pourra plus s’y fixer.
L’inflammation qui peut altérer le fonctionnement des récepteurs, rendant résistant aux hormones thyroïdiennes.
Le déficit d'hormone thyroïdienne et ces conséquences sur le système digestif
Le déficit d'hormone thyroïdienne entraîne une augmentation de la CRH.
Quelles sont les dysfonctions entraînées par la hausse de la CRH ?
À haute dose, la CRH stimule la synthèse d’une hormone appelé somatostatine (ou GHIH pour Growth Hormone-Inhibiting Hormone). Cette hormone est connue pour inhiber l’hormone de croissance.
Elle va inhiber les hormones produites au niveau du duodénum (1re partie de l’intestin grêle)cholécystokinine (CCK), sécrétine et même la motiline.
La sécrétine et la CCK, agissent en synergie pour permettre la synthèse et l’excrétion dans les voies digestives, de la bile et des sucs pancréatiques.
En cas de fatigue surrénalienne, les fonctions digestives biliaires et pancréatiques peuvent être
grandement impactées.
La motiline, permet entre autres d’activer le complexe moteur migrant (CMM).
Ce dernier s’active à distance des repas, et permet de chasser les résidus alimentaires de l’intestin grêle.
Les aliments ne stagnent pas, ils poursuivent leur chemin vers le colon.
Ceci permet d’éviter un développement excessif des bactéries et donc de fermentation dans cette partie de L’intestin, (SIBO et SIFO).
Hypothyroïdie et ménopaus
L’administration d’un traitement hormonal en oestrogène peut entraîner une diminution de la fonction thyroïdienne, en bloquant la transformation de la T4 en T3, ce constat sera plus marqué lorsque les oestrogènes sont trop dosés par rapport à la progestérone, c’est souvent le cas lors d’hystérectomie.
Les signes d’une hypothyroïdie
L’examen clinique est aussi important que l’examen biologique, il doit être fait de manière la plus rigoureuse possible en passant en revue tous les symptômes.
Manifestations fonctionnelles de l’hypothyroïdie
Les troubles que l'on retrouve fréquemment dans l'hypothyroïdie
1) Fatigue persistante surtout au réveil.
2) Trouble de la mémoire, ralentissement intellectuel.
3) Dépression, tristesse, + irritable, + nervosités – concentration – mémoire.
4) Frilosité (nez, pieds, mains).
5) Sécheresse cutanée rebelle.
6) Crampes musculaires (mollets, mains, pieds, paupières) le soir.
6) Douleurs articulaires (muscle, tendons).
7) Migraines, céphalées, acouphènes, apnées du sommeil, baisse de l’audition et vision et troubles ORL.
8) Œdèmes visages, gonflement des paupières ou lèvres le matin au réveil.
9) Les repas riches en graisse donnent de la diarrhée.
10) Troubles digestifs (lourdeurs et brûlures d’estomac), constipation et diarrhée.
11) Cholestérol légèrement au-dessus de la norme.
12) Constipation.
13) Tendance à la boulimie ou anorexie.
14) Ressent de la fatigue à l’arrêt du mouvement.
15) Sujet aux infections.
16) Prise de poids inexpliquée
17) Voie rauque le matin
18) épisode de palpitation cardiaque
19) règles abondantes et/ou douloureuses, des troubles du Cycle chez la femme.
Examens sanguin
Faire un bilan sanguin : ZINC, FER, SÉLÉNIUM, IODE, Vit D, Vit A, B12, B9, MAGNÉSIUM, TSH, T4,T3, rT3, CRP us, ANTI TG, ANTI TPO, CORTISOL.
Il sera très important de faire un bilan sanguin pour connaître l’origine de la maladie thyroïdienne, comme par exemple la mesure des anticorps anti TPO et les anticorps anti TG qui vont déterminer une origine auto-immune de la maladie.
Dans le cas de maladie auto-immune, on fera le point sur les paramètres vus précédemment, dans le cas d’une maladie non auto-immune, on s’intéressera aux carences nutritionnelles.
possible.
Dans le cas d’hyperthyroïdie, on demandera parfois une scintigraphie à l'iode Radioactif.
Les micronutriments de la thyroïde
L’iode
Le magnésium
Le sélénium
Le zinc
Le fer
Le manganèse
Le molybdène
Les Vitamines B1,B2, B3, B6, B12 interviennent dans la fabrication d’hormones thyroïdiennes
La vitamine A qui régule la TSH, elle est indispensable à la 5-désiodase et à la transcription des gènes.
La vitamine E
Oméga 3
L’IODE
Il est indispensable à la production des hormones thyroïdiennes. L’apport d’iode par l’alimentation est souvent inférieur aux besoins, à part au Japon où la consommation d’algues, très riches en iode, est ancrée dans les habitudes. En Europe et aux Etats-Unis, les autorités sanitaires ont instauré l’apport systématique d’iode dans le sel alimentaire afin d’éviter
les carences. Néanmoins, la concentration en iode du sel iodé diminue fortement et rapidement dans le temps. De plus l’iode des aliments est détruit par la chaleur lors de la cuisson. En France, l’apport d’iode recommandé est de 150 μg par jour chez l’adulte, et 200μg/J chez la
femme enceinte.
LE SÉLÉNIUM
Le sélénium est plus concentré dans la thyroïde que dans n’importe quel organe.
Il est indispensable au fonctionnement d’une enzyme, la tyroperoxydase (TPO) qui permet d’activer l’iode afin de permettre sa fixation sur lathyroglobuline, précurseur des hormones thyroïdiennes.
Cet élément est donc essentiel dans la synthèse de T4 et T3. Indispensable à une autre enzyme, la 5’desiodase, pour la conversion de la T4 (levothyroxine) en T3 active. Antioxydant, le sélénium permet en plus de protéger la thyroïde du stress oxydatif généré par l’activité de la TPO qui libère de nombreux radicaux libres.
Plusieurs études indiquent que le sélénium jouerait un rôle dans la baisse des anticorps anti tyroperoxydase chez les patients atteints de thyroïdite d’Hashimoto, permettant ainsi de contribuer à ralentir l’activité destructrice de ces anticorps contre la thyroïde.
LE ZINC
Le zinc joue un rôle de co-facteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes ainsi que dans la conversion de T4 en T3. Une étude clinique en double aveugle a démontré les bénéfices d’une supplémentation en zinc dans l’hypothyroïdie, Il a été démontré que des déficiences en zinc
sont associées à une diminution de 30% des taux sanguins de T4 et T3 libres comparée à des témoins ayant un statut en zinc normal. Chez les patients dont le taux de T3 est faible, le zinc peut contribuer à améliorer la conversion de T4 en T3 active.
La supplémentation apparaît particulièrement importante sachant que la population française présenterait un déficit d’apport alimentaire de cet élément.
LE MAGNÉSIUM
Plusieurs études cliniques ont démontré les bénéfices d’une supplémentation en magnésium dans l’hypothyroïdie. (Wang 2018).I
Il joue un rôle dans la conversion de T4 en T3 active. Le magnésium permet ainsi d’éviter la baisse de l’activité de la thyroïde notamment chez les sujets âgés mais aussi chez les sportifs après des efforts intenses.
Une étude de Ciloglu en 2005 a en effet montré que la pratique très intense d’une activité sportive provoque une diminution de l’activité thyroïdienne.
Une supplémentation en magnésium permettrait de prévenir cette réduction d’activité, d’autant que l’étude française SU.VI.MAX11 montre que 75% des hommes et 77% des femmes sont en dessous de l’apport nutritionnel conseillé. Plus inquiétant : selon cette même étude, 23% des hommes et 18% des femmes reçoivent moins des 2/3 de l’apport nutritionnel conseillé, situation qui caractérise un risque élevé de déficit.
Le FER
Le fer est impliqué dans l’activité de la TPO lors de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Il joue également un rôle dans la conversion de T4 en T3 ainsi que sur la quantité de T3 liée à un
transporteur (TBG).
Plusieurs études ont montré qu’un faible taux de ferritine (protéine de stockage du fer dans l’organisme) s’accompagne d’une augmentation de la TSH et de la fréquence des goitres.
LE MANGANÈSE ET LE MOLYBDÈNE
Le manganèse et le molybdène interviennent comme cofacteur dans la synthèse des hormones thyroïdiennes.
LA L-TYROSINE
C’est un acide aminé précurseur de la synthèse des catécholamines (dopamine, adrénaline, noradrénaline) mais également des hormones thyroïdeinnesT3 et T4.
Si l’alimentation n’en apporte pas assez, l’organisme peut en fabriquer à partir d’autres acides aminés, mais il aura du mal à compenser le déficit d’apport alimentaire.
Chez le sujet âgé, le déficit d’apport est fréquent. Un apport de 100 mg à 500 mg peut être utile (Contre-indiqué en cas de traitement par les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase utilisés comme antidépresseurs).
Un article de Jongkees en 2015 conclue que les études de supplémentation en tyrosine démontrent un effet bénéfique sur la fonction cognitive.
LA VITAMINE D
Elle est nécessaire à l’utilisation de la T3 par les cellules de l’organisme et permettrait de diminuer les anticorps anti TPO dans les thyroïdites auto-immunes.
De nombreuses études démontrent les bénéfices d’une supplémentation en Vitamine D dans l’hypothyroïdie.
Les experts mondiaux de la vitamine D préconisent chez l’adulte un apport d’au moins 1000 UI par jour alors que les recommandations françaises officielles sont de 200 UI/J, 600 UI/J aux US
TALAEI 2018 [15] a démontré dans une étude Clinique contre placebo que la supplémentation
pendant 12 semaines de 201 patients (20 à 60 ans) présentant une hypothyroïdie avec 50.000
UI/jour (1.250 μg) de vitamine D permettait de diminuer significativement la TSH.
LA VITAMINE E
Indispensable à la synthèse des hormones thyroïdiennes, elle intervient également dans la transformation de T4 en T3.
Son taux sanguin normal se situe entre 18 et 30 μmol/L. Plusieurs études de grande ampleur en France11 ont montré qu’environ 40% de la population ne reçoit pas les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) qui ne sont pourtant pas élevés 20 UI/J pour un adulte.
C’est un antioxydant puissant qui contribue à lutter contre le stress oxydatif général et de
l’hypercholestérolémie associée à l’hypothyroïdie.
Les vitamines
LA VITAMINE B1 Nécessaire à la synthèse des hormones thyroïdiennes,On trouve
la vitamine B1 à l’état naturel dans la viande, le foie, les poissons, les oeufs, les fruits secs, le pain complet…
LA VITAMINE B2, sous forme de flavoprotéïnes, joue un rôle important dans la synthèse des
hormones thyroïdiennes.
LA VITAMINE B6 Joue un rôle de cofacteur dans la synthèse de T4 et T3.
LA VITAMINE B9 Bashetti en 2017 mentionne qu’un faible taux d’acide folique augmente les risques cardiovasculaires associés à l’hypothyroïdie en augmentant l’homocystéine Cet auteur a
également réalisé un suivi de l’acide folique et des taux en TSH, T3 et T4 chez des
femmes enceintes « normales » et des femmes enceintes présentant une hypothyroïdie.
LA VITAMINE B12 est un cofacteur indispensable dans la synthèse des hormones
thyroïdiennes. Collins en 201720 a réalisé une méta-analyse des publications concernant la
prévalence de déficit en Vitamine B12 dans l’hypothyroïdie ; cette prévalence va de 10 à 40 %
selon les études. Bashetti a, dans la même étude cité ci-dessu, réalisé également un suivi
de la Vitamine B12 et des TSH, T3 et T4 chez des femmes enceintes « normales » et
présentant une hypothyroïdie. Chez tous les volontaires, une corrélation positive était
observée entre les taux de Vitamine B12 et de T3 et T4.
Les oméga 3
Une étude a démontré que l'administration d'acides gras oméga-3 sous forme d' acide eicosapentaénoïque (EPA) purifié prévenait l'hypothyroïdie.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC9196333/#B131
Des recherches supplémentaires sur des sujets humains sont nécessaires, mais les données sont prometteuses et justifient la prise en compte des acides gras oméga-3 alimentaires ou supplémentaires chez les personnes atteintes d'hypothyroïdie auto-immune.
Un certain nombre d'essais cliniques ont évalué les avantages d'une supplémentation alimentaire en huiles de poisson dans plusieurs maladies inflammatoires et auto-immunes chez l'homme, notamment la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, le
psoriasis, le lupus érythémateux, la sclérose en plaques et les migraines.
De nombreux essais contrôlés par placebo sur l'huile de poisson dans les maladies inflammatoires chroniques révèlent des avantages significatifs.
Privilégier un huile purifiée (garantie sans PCB, métaux lourds et autres contaminants…).
La prise en charge
Pour travailler sur une hypothyroïdie qu’elle soit fruste, primaire, secondaire, encore appelée asymptomatique, occulte ou infraclinique, définie par un taux de TSH élevé au-delà d'une limite fixée à 2.5 mUI/l, et le questionnaire spécifique, on utilisera des compléments alimentaires spécifiques.
Si l’on devait travailler sur une cause auto-immune, il faudra alors en rechercher les causes comme nous l’avons déjà vu.
A) Recherches :
1) Questionnaire de base / Bilans complémentaires
2) examen sanguin complet
B) Prises en charges possibles : Micro nutrition + plantes spécifiques
+ alimentation + hygiène de vie.
Activité physique, sommeil, repos, perturbateur endocriniens.
Le diagnostic
Pour établir un bon diagnostic, il faudra passer en revue toutes les possibilités que l’on peut rencontrer dans le cas d’hypothyroïdie comme :
- Les problèmes digestifs (dysbiose, hyperperméabilité, candidose etc..)
- La congestion du foie (problème de conversion d’hormones T3 au niveau du foie, du système
digestif.)
- La résistance aux hormones thyroïdiennes
- L'hyperoestrogénie
- L’excès d’hormone rT3
- Fatigue surrénalienne ou hyperactivité
- Les carences micro et macronutritionnelles
- Les perturbateurs endocriniens
Traitement naturel pour l’hypothyroïdie
Connexion entre la thyroïde et l’alimentation
La consommation régulière d’aliments sucrés, de fast food et de farines raffinées a rendu les gens addicts aux diètes riches en hydrates de carbone ayant un IG élevé provoquant des variations trop importantes de la glycémie. S’occuper d’un problème de thyroïde en continuant une diète riche en glucides est voué à l’échec. Le pancréas en libérant des quantités importantes d’insuline provoque des dérégulations de la glycémie. La littérature médicale montre clairement
une association entre le syndrome métabolique avec insulino-résistance et l’hypothyroïdisme subclinique.
De plus, ces perturbations de la glycémie fatiguent le système digestif et en enflamment l’intestin, fragilisant la muqueuse et favorise les troubles hormonaux (syndrome prémenstruel, syndrome des ovaires polykystiques, etc..), tous ces éléments impactent négativement la
thyroïde mais aussi les glandes surrénales (stress = cortisol).
Une alimentation anti-inflammatoire
- Éviter les variations de la glycémie. (supprimer les IG élevée +70)
- Amener des vitamines, minéraux et polyphénols anti-inflammatoires en favorisant la consommation des légumes, des noix et des fruits (faibles en glucides dont l’IG est élevé).
- Éviter les fritures et les huiles hydrogénés
- Protéger et nourrir le microbiote intestinal en adoptant une diète riche en fibres prébiotiques.
La thyroïde et l’environnement
La thyroïde est sensible aux toxines de l’environnement, les plus impliqués dans la thyroïde
sont en premier lieu les halogènes tels que les bromines, le fluor ou les produits chlorés.
Ces produits interagissent avec l’iode et peuvent bloquer les récepteurs à l’iode ou réduire la
capacité de conversion de T4 en T3. Les métaux lourds tels que le mercure, le plomb, le cadmium ou l’aluminium sont des polluants fréquents dans notre environnement qui
bloquent des réactions enzymatiques clés de L’organisme.
Les perturbateurs endocriniens sont des produits chimiques tels que les PCB, les pesticides,
herbicides, le bisphénol-a, les phtalates, etc. Ces produits miment l’effet et des oestrogènes
provoquant une dominance oestrogénique perturbant la fonction de la thyroïde.
Nous comprenons donc pourquoi il est important de se protéger de la pollution
environnementale. Des mesures simples peuvent être appliquées telles que manger des
aliments biologiques, boire de l’eau filtrée et éviter les conservations dans des boîtes en
plastiques (PCB, bisphénol A).
En résumé
La prise en charge doit être globale, il faut obligatoirement traiter en même temps tous
les déséquilibres attenants à l’hypothyroïdie (digestif, surrénalien, etc..)ABCDEFG
Pour traiter les problèmes de la thyroïde, dans l’hypothyroïdie Quelle que soit la cause, nous avons à notre disposition plusieurs outils, l’alimentation, la protection aux polluants, les plantes spécifiques et des compléments alimentaires spécifiques qui regroupes tous les nutriments de la thyroïde (iode, sélénium, zinc, vitamine B, vitamine C, D, E +, oméga 3, des plantes de la thyroïde, les précurseurs).
A. Une alimentation saine et anti-inflammatoire
B. Un microbiote sain et équilibré
C. Une bonne gestion du stress (surrénales)
D. Un environnement le moins toxique possible (produits ménagés)
E. L’élimination d’infections chroniques
F. La phytothérapie
G. La micro et macronutrition
La prise en charge doit être globale, il faut obligatoirement traiter en même temps tous
les déséquilibres attenants à l’hypothyroïdie (digestif, surrénalien, etc..)ABCDEFG
La phytothérapie en soutient thyroïdien
En plus des micronutriments, nous avons à notre disposition des extraits naturels de plantes utilisées en médecine ayurvédiques pour leurs actions stimulantes sur la thyroïde tels :
L’ASHWAGANDHA
LA MYRRHE DES INDES (ou GUGGUL)
LA NIGELLE (ou cumin noir)
LE KAEMPFÉROL
LE BACOPA
LE FUCUS
LAMINARIA JAPONICA
LA CHRISTE MARINE
LE ROMARIN
LE FUCUS VÉSICULOSUS
L’aromathérapie en soutient thyroïdien cannelle de Ceylan, clou de girofle, épinette noire, gingembre, romarin à camphre, verveine citronnée.
Interdites en cas d'hyperthyroïdie !!!! Éviter leur utilisation sans avis d'un professionnel de santé
Pour finir, la prise en charge d'une hypothyroïdie avec la médecine fonctionnelle et nutritionnelle, la phytothérapie, la nutrition, permet de traiter avec succès ce déséquilibre hormonal. IL faut environs 6 mois pour traiter l'hypothyroïdie subclinique, même dans les cas plus compliqués comme les thyroïdites d'origine auto-immunes on peut avec une prise en charge différente traiter avec succès cette maladie auto-immune.
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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste
Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie.
Tel : 06.41.23.10.14
Email : jeandosseto@gmail.com
Jean Claude Dosseto , Naturopathe à Saint-Victor-Rouzaud | RDV en ligne
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