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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


STRESS et excès de CORTISOL, les conséquences sur notre santé

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 8 Décembre 2021, 13:55pm

Catégories : #physiologie, #Pathologie

Molécule de l’hormone cortisol et glandes surrénales - Photo

Voici comment le stress par un excès de cortisol dérègle tout notre organisme. 

Le cortisol est un glucocorticoïde, sécrété par les surrénales (des petites glandes à cheval sur tes reins). Surnommé hormone du stress, il n’est néfaste à la santé que s’il est fabriqué en trop grande quantité ou de manière chronique (ce qui est le cas quand on est en phase 2, la phase de résistance). 

 

Il a de nombreux rôles dans le corps, dont le rôle de maintenir un niveau normal de glycémie (il est hyperglycémiant). 

 

Le cortisol peut donc, s’il est sécrété en excès, être un formidable perturbateur de ton corps tout entier. 

 

Je vous propose de nous attarder plus précisément sur ses impacts sur le cycle menstruel. 

 

1) Zoom sur le cortisol et son impact sur le cycle menstruel 

Action sur l’axe Hypothalamo-Hypophyso-Ovarien 

 

Tout commence ici dans le cerveau.  

 

L’hypothalamus est le chef d’orchestre de tout le système endocrinien. Il commande à l’hypophyse qui, à travers les hormones FSH et LH, va donner le rythme aux ovaires. 

Une sécrétion trop importante de cortisol va venir perturber l’hypothalamus et donc l’hypophyse. Et cela va avoir un impact notamment sur la première partie du cycle, là où FSH et LH ont des rôles importants à jouer.  

 

Un stress chronique pourra ainsi induire une ovulation retardée (phase folliculaire très longue), ou une ovulation de moins bonne qualité (et donc moins de progestérone, or un cycle menstruel équilibré repose sur l’équilibre entre œstrogènes et progestérone), ou pas d’ovulation du tout (et du coup pas du tout de progestérone). 

Un fort stress peut également avoir un impact sur les règles. Ainsi, en cas de pratique sportive intense très régulière (ce qui constitue pour ton corps un stress chronique), le corps peut décider de mettre le cycle au repos. 

 

Ce n’est tout simplement pas le moment de tomber enceinte ! 

 

Action sur la progestérone 

En plus de sa potentielle action sur l’ovulation (et donc sur la progestérone), la production accrue de cortisol va avoir un impact direct sur la quantité de progestérone. En effet, face à un stress chronique, les surrénales doivent pouvoir fournir un surplus de cortisol pour permettre   au corps de survivre. Or le cortisol a le même précurseur que la progestérone. La quantité de ce précurseur n’étant pas extensible, le corps va logiquement privilégier la sécrétion de cortisol (pour la survie du corps), au détriment de celle de la progestérone. Cela vient encore une fois accentuer le déséquilibre hormonal potentiel. 

 

Générateur d’inflammation 

Le stress est générateur d’inflammation. L’inflammation entraîne une production de cytokines, qui sont sécrétées par notre système immunitaire pour régler la prolifération cellulaire. Ces cytokines vont venir perturber la communication hormonale et vont également interférer dans la détox des  œstrogènes (ce qui ne va pas aider à rééquilibrer la balance). 

 

Augmentation de l’insuline 

Le cortisol est hyperglycémiant comme nous l’avons déjà vu. Si le cortisol est en excès, il va conduire le corps à sécréter de plus en plus d’insuline pour maintenir une glycémie normale. Or les ovaires ont également des récepteurs à l’insuline. S’il y a trop d’insuline, cela va sursolliciter les ovaires qui vont produire un surplus d’œstrogènes ou un surplus de testostérone. 

 

Le stress Influence sur les neurotransmetteurs. 

Cette action ne va pas directement influer sur l’équilibre hormonal, mais elle peut expliquer également de nombreuses manifestations du Syndrome Pré- Menstruel. En effet, une sécrétion accrue de cortisol va baisser la production de GABA (neurotransmetteur relaxant) et de la sérotonine (hormone « du bonheur »). Cela ne va donc pas t’aider à traverser sereinement la période prémenstruelle. 

 

2) Le stress inhibe la formation de nouvelles cellules nerveuses 

On sait que l’altération de la neurogenèse de l’hippocampe chez l’adulte est étroitement associée à des troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, le trouble de stress post-traumatique et le trouble panique.  

 

Il est également associé à des troubles psychiatriques comme la schizophrénie ou à des maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. 

 

Le stress chronique induit une autophagie des cellules souches neurales de l’hippocampe pour finalement, supprimer la Genèse de nouveaux neurones dans cette région du cerveau. 

 

3) Le stress et l’ostéoporose 

Par la réduction de l’activité des ostéoblastes et inhibiteur l’absorption du calcium, les corticothérapies de plus de 3 mois sont problématiques et conduisent à la décalcification osseuse.  

 

4) Le rôle du stress sur le métabolisme  

Le cortisol a un effet hyperglycémiant, il empêche le glucose de pénétrer la cellule et de plus le cortisol augmente la fabrication de glucose par le foie. 

 

À court terme, le cortisol augmente la libération d’acide gras par les adipocytes, c’est à dire que les cellules graisses relâchent les graisses stockées pour en faire une source d'énergie et pour augmenter la fabrication de glucose par le foie, la graisse est donc transformée en glucose dans le foie.

 

À long terme si le cortisol est sécrété de façon chronique, il fera prendre du poids, favorise la résistance à l’insuline (diabète de type 2), fragilise la glande thyroïde, fait chuter la sérotonine (ce qui rend triste, mauvais sommeil, et donne des addictions alimentaires pour le sucré ou salé, augmente l’appétit, et fait baiser la masse musculaire en inhibant la DHEA donc favorise la baisse de l’activité mitochondriale. 

 

5) Rôle sur le métabolisme osseux 

Le cortisol inhibe l’absorption du calcium, et inhibe également l’activité des ostéoblastes, une enzyme qui reconstruit nos tissus osseux, on a les mêmes effets avec les corticothérapies de plus de trois mois ATTENTION.  

 

6) Le rôle du stress sur le système digestif 

Quels sont réellement les effets du stress sur nos intestins ?  

De nombreuses études démontrent que les événements stressants de la vie sont associés à l’apparition de symptômes ou à une aggravation des symptômes d’affections digestives, notamment la maladie inflammatoire de l’intestin (MII), le syndrome de l’intestin irritable (SII), le reflux gastro-œsophagien (RGO) pathologique et l’ulcère gastro-duodénal. 

 

À long terme, les situations de stress chroniques peuvent entraîner de nombreuses complications gastro-intestinales en aggravant des atteintes déjà présentes comme : 

• La maladie inflammatoire de l’intestin (MII) 

• Le syndrome du côlon irritable 

• Le reflux gastro-œsophagien 

• Les ulcères gastroduodénaux 

 

7) Le rôle du stress sur le foie 

Le stress provoque une production importante de cortisol, hormone du stress, par la glande corticosurrénale. Cela a des conséquences sur le foie, qui en réaction produite du glucose dont l'organisme n'a pas physiologiquement besoin. 

 

Insertion de l’image...Rôle du stress sur le système cardiovasculaire  

Le cortisol aura un effet vasoconstricteur, c'est-à-dire qu’il augmente la pression artérielle. IL impacte aussi l’équilibre sodium/potassium en favorisant la réabsorption du sodium et l’élimination du potassium par les reins. 

 

9) Rôle du stress sur le système nerveux  

Le cortisol inhibe la fabrication des hormones de l'hypophyse, impacte la thyroïde et la fertilité. 

 

Voilà les ami(es) ce petit résumé nous montre à quel point le stress chronique peut être dévastateur et peut engendrer des maladies.  

 

Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager et le commenter.

Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste

Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie. 

Consultation en cabinet sur Grenoble .

Tel : 06.41.23.10.14

Email : jeandosseto@gmail.com

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