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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


Le stress les conséquences sur notre santé, les solutions naturelles.

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 23 Décembre 2021, 20:29pm

Catégories : #physiologie, #naturopathemarseille

Tout stress n’est pas forcément négatif
Le stress aigu survient de façon isolée, il est généralement passager.
Dans ce cas, il peut même être bénéfique, car il place celui qui en souffre dans un état d’hypervigilance et d’action. Les symptômes du stress disparaissent lorsque cesse le facteur
stressant (prise de parole en public, changement professionnel, situation nouvelle...).

Mais quand le stress s’installe, qu’il fait partie du quotidien, les effets sur la qualité de vie
peuvent être dramatiques. On parle alors de stress chronique, qui s’accompagne de
différents symptômes plus ou moins handicapants.

Chronique, il peut déclencher dépression, anxiété, et bien d’autres maux.

Le stress n’est pas une maladie en soi, mais c’est un facteur déclencheur et un facteur aggravant !
Le stress est désormais reconnu comme l’un des principaux problèmes de santé et touches-en
France 9 personnes sur 10.

Selon un sondage 1 de novembre 2020 mené sur un échantillon de 1037 personnes
représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, plus d’un Français sur deux
affirme que son stress a augmenté depuis le début de la crise sanitaire.

Au cours des 3 dernières années, près de 4 Français sur 10 ont vu leur niveau de stress
augmenter. Si 9 Français sur 10 se décrivent comme des personnes stressées, les femmes
sont plus concernées (59%) que les hommes (41%).

L’une des principales conséquences du stress portent sur les troubles du sommeil. Plus d’un
tiers de la population totale en souffre.

Qu’est-ce que le stress ?
Le stress, c'est la forme qu’utilise l’organisme pour mobiliser de l’énergie qui correspond
à une réaction d’adaptation de celui-ci, face à une situation vécue comme nouvelle,
imprévue, agressive ou menaçante.

D’un point de vue biologique, le stress correspond à l’ensemble des réponses de l’organisme pour s’adapter aux pressions de son environnement. Ces réponses sont toujours dépendantes de la perception de la personne.

Un événement, une situation peut, par exemple, être vécu comme stressante pour certains, mais ne pas l’être pour d’autres..

En résumé, ça peut être une contrainte, un changement brutal dans les habitudes de vie.


Le stress chronique s’accompagne de nombreux signes physiques ou somatiques plus ou moins intenses :
-tensions musculaires
-douleurs thoraciques
-palpitations
-sensations de blocage de la respiration
-maux de tête
-malaises
-poussées tensionnelles
-tremblements
-sueurs etc...

La note mentale, quand elle est présente, n’est pas au premier plan : nervosité,
irritabilité, difficulté de concentration, difficulté d’endormissement…

Un stress aigu se manifeste plutôt par la présence de :
-diarrhées
-maux de tête
-bouche sèche
-accélération de la respiration.
Les symptômes du stress

L’axe hypothalamo-hypophysosurrénalien (HPA -axe), qui induit la stimulation cérébrale de la glande surrénale, ce qui provoque la libération des hormones du stress (cortisol,
adrénaline et noradrénaline).

Le stress étant une réaction normale de l’organisme, il n’a rien de néfaste tant
qu’il est ponctuel, syndrome d’adaptation général.

Néanmoins, lorsqu’il devient chronique, il peut avoir des effets très délétères sur notre
organisme et notre santé et agir comme facteur déclenchant ou facteur aggravant de
nombreuses maladies et déséquilibres physiologiques :

- Psoriasis
- eczéma
- asthme
- Épuisement surrénalien,
- troubles hormonaux
- Congestion de l’organisme, défaut d‘élimination (foie, reins),
- Déminéralisation (perte des cheveux et cheveux blanc, avant l’age), etc.
- Ulcère gastrique, Sii,
- candidose digestive,
- maladie de Crohn.

 

Les mécanismes du stress.

Comme nous l’avons observé sur les schémas précédant, le stress stimule la libération de
l’ACTH via le système nerveux sympathique et stimule ainsi les glandes surrénales à une
augmentation de cortisol.

Ces hormones sont soumises à un système de rétrocontrôle négative, lorsque la concentration est trop élevé, ainsi, un niveau élevé de cortisol est normalement enregistré par le cerveau, diminue ensuite la production d’ACTH, réduisant ainsi la production supplémentaire de cortisol. En cas de stress chronique, ce mécanisme est brisé, la production de cortisol restera constante ou voir augmentera.

Cette situation ne restera pas sans conséquence, le ratio élevé entre le cortisol et la DHEA conduira des désordres physiologiques importants.

 Les hormones associées au stress, en particulier l’adrénaline et le cortisol.

L’adrénaline est l’hormone qui permet de mettre le corps entier sur le qui-vive en quelques
instants : le rythme cardiaque et la pression artérielle augmentent, la respiration s’accélère,
le cerveau et les muscles reçoivent davantage d’oxygène, tandis que la digestion ralentit et
que les pupilles se dilatent pour augmenter la vigilance.

Adrénaline = libération des sucres du foie, libération des acides gras, augmentation de pression sanguine, accélération cardiaque.

La durée d’action de l’adrénaline est très rapide, mais aussi très brève, de l’ordre de deux
minutes.

Une fois le danger écarté, intervient la phase de détente, pour permettre au métabolisme
de retourner à son rythme habituel.

En revanche, si le danger est toujours présent après le pic d’adrénaline, les glandes
surrénales produisent en masse une autre hormone : le cortisol

Le cortisol participe à la production d’énergie en puisant dans les réserves de graisses
pour les transformer en sucres ; il expédie cette énergie à certains endroits précis,
comme dans les muscles des jambes, si vous devez courir trois kilomètres pour
échapper au prédateur, ou dans les muscles des bras si vous devez le combattre.
Pour une efficacité maximale, tous les processus du métabolisme qui ne sont pas
indispensables à la survie sont mis en sommeil, la digestion cesse et le système
immunitaire est en veille.

Cortisol = reconstitution des réserves du foie, inhibition des réactions inflammatoires

Une fois l’événement stressant réglé, la phase de détente s’enclenche et la fatigue
intervient.

Cependant, l’action de ces hormones du stress, indispensable pour faire face à une
situation critique, est à double tranchant quand le stress devient chronique.

Le stress se décompose en quatre phases

1- La phase d’alarme
Dans cette phase tous les sens sont en alerte et l’individu mobilise très rapidement ses
ressources. Cela correspond à la réaction de survie immédiate.
Par la voie nerveuse, l’adrénaline est libérée et prépare à l’action physique rapide.
La vigilance de l’individu est accrue pour interpréter la situation de stress et réagir au plus
vite. Cette phase demande beaucoup d’énergie à l’organisme pour réagir rapidement.

2- La phase de résistance
En cas de stress prolongé (phase de résistance), le cortisol s’élève pour stimuler la
fabrication de glucose, énergie nécessaire à l’organisme pour se défendre. La sérotonine
et la dopamine vont être sollicitées de façon importante puis vont rapidement s’épuiser.
La libération de cortisol, par un phénomène en cascade, exerce un effet de rétrocontrôle et
maintient un niveau de cortisol stable pour éviter que la « machine ne s’emballe.
En même temps, une fuite du magnésium par les urines s’enclenche.

3- La phase d’épuisement psychique
Quand l’organisme est dépassé, la sérotonine et la dopamine s’effondrent, le cortisol reste
encore élevé, on peut parler de « burn-in”, l’organisme essaye encore de “s’adapter”.
Les signes délétères du stress apparaissent : fatigue, anxiété, perte de plaisir et diminution
des défenses immunitaires qui baissent et rendent l’organisme plus vulnérable aux
infections.

4- La phase d’épuisement psychique et physique
Elle correspond au Burn Out ou Syndrome d’épuisement professionnel qui se caractérise par
un état de fatigue intense accompagné par un désengagement dans les activités
professionnelles et personnelles de la personne qui en souffre.

C’est un processus plus ou moins long (il peut s’installer insidieusement pendant des années) dans lequel s’enfoncent les personnes en situation de stress chronique.
Le système de défense psychique et physique de l’individu est complètement épuisé et déréglé.
(un défaut de sécrétion de cortisol le matin, qui s’exprime par des raideurs musculaires ou douleurs).

IL ne faut par voir le cortisol comme une hormone "diabolique" qui emmagasine les graisses et fait rétrécir les muscles.
En réalité, il est nécessaire pour une santé optimale, lorsqu’il est secrété au bon moment.
Il ne fait aucun doute sur le fait qu’il puisse devenir destructeur dans certaines situations,
notamment lorsqu’il est chroniquement trop élevé ou trop bas.

QUELS SONT LES EFFETS NÉFASTES DU CORTISOL ?
Il favorise le stockage de graisses en agissant sur la production d’insuline et en réduisant sa sensibilité Il stimule la lipoprotéine qui permet le stockage des graisses, il stimule fortement la prise alimentaire et envoie des signaux à notre cerveau pour augmenter l’appétit pour des aliments associés au plaisir (sucre, gras et alcool).

Le stress chronique, provoque un épuisement progressif des glandes corticosurrénales. Cette sécrétion abusive est responsable de différents troubles métaboliques et organiques dont l'hypertension artérielle, l'ostéoporose, la diminution des défenses immunitaires, troubles endocrinien (spm), la sensibilité aux allergies, le diabète de type II, des troubles cutanés, la dépression, l'obésité et particulièrement l'embonpoint abdominal.

Un taux de cortisol chroniquement élevé peut entraîner, de l'insulinorésistance à la destruction de cellules nerveuses, en passant par la dépression du système immunitaire, prise de poids, la perdre de l’acuité intellectuelle et de devenir vulnérable à toute une gamme de maladies.
Il interfère avec la sérotonine et dopamine neurotransmetteur de l’humeur, impliquée dans les pulsions alimentaires (surtout les glucides) et précurseur de la mélatonine, l’hormone du sommeil, il interfère avec l’hormone de croissance, indispensable au maintien de la masse musculaire. Il favorise donc une perte musculaire et un gain de masse grasse.

La prise de poids et le stress
Quand l’organisme est contraint de produire adrénaline et cortisol jour après jour, le corps doit renouveler constamment ses réserves d’énergie.
Il en emmagasine donc, sous forme de tissus adipeux, autour de la taille. C’est une solution pratique, car le cortisol sécrété par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins, y a ainsi facilement accès.
Au besoin, il puisera dans ces graisses pour les transformer en sucre.

Le cortisol et l’insuline bloquent leur action mutuelle en diminuant la sensibilité de leurs
récepteurs respectifs. Cela signifie que manger n’est pas la seule façon de devenir
résistant à l’insuline : le stress (cortisol) peut aussi s’en charger !

Le cortisol n’est pas une hormone qui fait prendre du poids comme on pourrait le penser.
Toutefois, lorsqu’il interagit avec l’insuline dans le cadre d’un régime riche en calories, le
stockage des calories sous forme de graisses devient inéluctable.
Bien des excès de poids et d’embonpoint abdominal sont la conséquence du stress, mal contrôlé, de la vie quotidienne.

Signes, symptômes de manque de cortisol

- Sensibilité aux stress augmentée
- Fatigue permanente et coups de pompe entre 15 et 17h
- Faiblesse musculaire
- Blessure sportive à répétition
- Tension basse ou haute
- Vertige en changent de position rapidement
- Compulsions avec le salé et/ou sucré
- Augmentation des problèmes inflammatoire existants
- Intolérance alimentaire et/ou médicamenteuse
- Eczéma
- Réactions exagérées aux piqûres d’insectes
- Migraines, anxiété, dépression
- Plus sensible aux infections
- Règles douloureuses et/ou hémorragique
- Mains, pieds, bout du nez toujours froid
- déficit libido
- trouble du sommeil
- Peau sèche, acné, perte des cheveux

Signes, symptômes d’un excès de cortisol
- Euphorie
- Hyper-agitation
- Hypervigilance
- Le visage gonflé, Bosse de bison (hypercorticisme ou syndrome de Cushing)
- Peau fine et fragile
- Ecchymoses
- Rétention d’eau

Les rôles clé du cortisol et du magnésium
Alors que le stress diminue le taux de magnésium, une déficience en magnésium peut
exacerber les symptômes du stress !

Le stress aggrave le déficit en magnésium

 

Le magnésium
C’est le quatrième minéral le plus répandu dans l’organisme, il intervient dans plus de 300
réactions métaboliques et notamment dans le bon fonctionnement des systèmes musculaires
et nerveux, la production d’énergie, la santé immunitaire et la santé osseuse.

Le magnésium contribue à la transmission nerveuse et à la relaxation musculaire après la
contraction, ce qui est vital pour la fonction cardiaque.

Et c’est justement parce qu’il joue un rôle important dans de nombreuses réactions de
l’organisme qu’il est aussi un élément important dans la prévention de certaines maladies et
plus globalement dans notre santé.

C’est parce qu’il diminue les sécrétions des hormones et des messagers chimiques du
stress, et notamment qu’il régule la montée du cortisol, que le magnésium est capable de
réduire les manifestations physiques du stress (tensions musculaires, palpitations).
Les déficits en magnésium peuvent contribuer à un sentiment de stress physique et mental,
notamment chez les personnes qui retiennent moins bien le magnésium pour des raisons
génétiques.

Cela représente environ une personne sur cinq. 

 

 

La vitamine clef pour la gestion du stress

Le traitement avec de l'acide ascorbique ou vitamine C à libération prolongée à dose élevée atténue la pression artérielle, le cortisol et la réponse subjective au stress psychologique aigu. Ces effets ne sont pas attribuables à une modification de la réactivité surrénale.

http://Brody S : A randomized controlled trial of high dose ascorbic acid for reduction of blood pressure, cortisol, and subjective responses to psychological stress. Psychopharmacology (Berl) 2002, 159(3):319-324

La supplémentation en vitamine C réduit l'hypertension, la dysfonction endothéliale,
l'inflammation chronique et l'infection à Helicobacter pylori, qui sont des facteurs de
risque indépendant de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. De plus, la
vitamine C agit comme un antioxydant biologique qui peut réduire les niveaux élevés
de stress oxydatif, ce qui peut également contribuer à la prévention des maladies
chroniques.
http://Balz Frei, Ines Birlouez-Aragon & Jens Lykkesfeldt (2012): Authors’ Perspective: What is the Optimum Intake of Vitamin C in Humans?, Critical Reviews in Food Science and Nutrition, 52:9, 815-82

Des apports optimaux en vitamine C sont également indispensables pour diminuer le
stress. Elle a notamment des effets régulateurs sur la sécrétion de cortisol, ce qui rend
les personnes moins sensibles au stress.

Les personnes ayant des taux élevés de vitamine C plasmatique sont moins sensibles à
un stress aigu et présentent moins de symptômes généralement liés au stress que les
personnes ayant de plus faibles taux de vitamine C.

Les symptômes d’une carence de vitamine C comprennent, par exemple, la fatigue, un dysfonctionnement neurologique et, plus généralement, le saignement des gencives et des ecchymoses qui sont dues à la fragilité des vaisseaux sanguins.

De plus, la vitamine C a une fonction antioxydante avec la capacité de protéger les structures cellulaires et de l’ADN des dommages des radicaux libres. Cela la rend particulièrement importante dans les situations de stress accrues.

La vitamine C est essentielle pour la normalisation des hormones de stress (surtout le cortisol) en période d’adaptation. Il est donc logique de penser que la glande surrénale ait la plus forte
concentration de vitamine C dans le corps. Pendant les périodes de stress, la demande de production des hormones de stress augmente de sorte que le corps a naturellement une demande plus élevée de vitamine C.

Les vitamines B interviennent dans le fonctionnement du système nerveux et des glandes surrénales.

Elles sont essentielles à la production d’énergie et le maintien d’un bon système immunitaire affecté par le stress chronique.
- La vitamine B1 joue un rôle important au niveau du cerveau et participe à la transmission
de l’influx nerveux.
- La B2 intervient également dans les cellules nerveuses
- La B3 est primordiale pour lutter contre l’instabilité émotionnelle.
- La B5 est surnommée la vitamine antistress pour son implication dans le fonctionnement
des glandes surrénales.
- Les B6, B9 et B12 interviennent dans la synthèse des neurotransmetteurs, mais sont
aussi essentielles aux processus de méthylation et de décarboxylation, qui sont les garants
de la synthèse de l’ADN.

La supplémentation en micronutriments a un effet bénéfique sur le stress perçu, les
symptômes psychiatriques légers et les aspects de l'humeur quotidienne chez des individus apparemment en bonne santé. Les suppléments contenant de fortes doses de vitamines B peuvent être plus efficaces pour améliorer les états d'humeur.

Effets de la supplémentation en vitamines et minéraux sur le stress, les symptômes
psychiatriques légers et l'humeur dans des échantillons non cliniques :
une méta-analyse
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23362497/

La phytothérapie du stress chronique ou aigu

Utilisées depuis longtemps dans la médecine traditionnelle. Présentes dans les thés, les
teintures et certains compléments alimentaires, les adaptogènes sont utilisées dans de
nombreux domaines du bien-être.

Les herbes et les plantes adaptogènes et toniques comme la Rhodiola, l’ashwagandha, l'Eleuthérocoque, l’astragale, l’ortie, le Bacopa, le ginseng, la réglisse sont traditionnellement utilisées pour lutter contre le stress et la fatigue.

Bien que le terme "adaptogène" n'ait été officiellement créé qu'en 1947, ces racines et
herbes sont utilisées dans les pratiques de médecine traditionnelle de diverses cultures
du monde entier depuis des siècles.

Le stress, vous l’avez bien compris épuise nos glandes surrénales à force de sursollicitation,
notre style de vie et notre hygiène de vie en général, demande à nos glandes surrénales un
effort considérable d’adaptation, et ce, jusqu’à épuisement des glandes surrénales, pour traiter
le stress, il faudra donc se concentrer sur la régénération des glandes surrénales, dans la
médecine allopathique les glandes surrénales ne font l’objet d’aucune attention et pourtant
c’est la clef de la vitalité.

Vu la grande utilisation des corticoïdes en médecine, cette fatigue surrénalienne est sous-estimée voire ignorée et nécessiterait une meilleure sensibilisation du personnel de santé.


L’insuffisance surrénalienne chronique: une cause sous-estimée de fatigue chronique
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5987138/

En préventif comme en curatif, la micro-nutrition et la phytothérapie s’adaptent à tous les
stades du stress, d’un léger surmenage au burn out, ces recettes sont incontournables pour
traiter le stress, tout au long de notre vie, nous serons conduits au stress par de divers
chemins.

Pour traiter le stress on utilisera ces 3 outils en les associant, avec diverses combinaisons qui répondront au stade du stress de la personne.

EX : Micronutrition (magnésium, vitamine C, vitamines B) + plantes toniques
Ou : Micronutrition + plantes adaptogènes
Ou : Micronutrition + plantes adaptogènes + plantes toniques

S’aider d’outils complémentaires à la micronutrition et à la phytothérapie par des techniques
des exercices de relaxation, de respiration, et de gestion des émotions :

1) Gestion des émotions : travailler le lâcher prise, la faculté de vivre le moment présent.
2 ) Les techniques de relaxation comme les méditations guidées.
3) Les techniques de respiration comme la respiration abdominale, la cohérence cardiaque
etc.. il y a beaucoup de technique de respiration pour gérer le stress.
4) Augmenter les heures de sommeils
5) Pratiquer le massage pour l’équilibre hormonal (favorise la synthèse d’ocytocine)
6 ) Exposition tous les jours au soleil

Traiter le stress, la fatigue chronique, c'est assez simple, il faut juste faire le bon choix de plantes adaptogènes, les combiner avec la micronutrition, utiliser les outils complémentaires (1,2,3,4,5,6)

La fatigue surrénalienne touche un grand nombre de personnes, cet épuisement endocrinien n'est pas diagnostiqué en médecine conventionnelle et de ce fait beaucoup de gens restent dans l'impasse, ne sont pas pris en charge, et ont souvent une prescription d'anti-dépresseurs, qui ne règlent pas leurs problèmes de fatigue chronique. 

J'espère que cet article vous a apporté des solutions naturelles pour traiter la fatigue chronique, j'ai mis au point depuis quelques années, des protocoles qui donnent d'excellents résultats.

Si cet article vous a plu, n'hésitez pas à le partager sur vos réseaux, à laisser un commentaire.

Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste

Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie. 

Consultation en cabinet sur Grenoble .

Tel : 06.41.23.10.14

Email : jeandosseto@gmail.com

Ce n'est pas ce qui nous arrive qui importe, mais la façon d'y réagir.
"Épictète"

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