La structure chimique des aliments se modifie par la cuisson et provoque une oxydation par perte d'électrons qui sera différente en fonction du mode, et surtout de la température et du temps de cuisson.
Ces nouvelles molécules pas créées par la nature ne sont pas reconnues par l'organisme qui ne les digère pas.
Cela entraîne un appauvrissement des principes actifs des aliments que ce soient les nutriments ou les enzymes digestives et provoque un encrassement.
Ces molécules sont ensuite stockées quelque part dans l'organisme.
Pour compenser, le corps réagira de différentes façons dont l'une des plus fréquentes est la sensation de faim.
Mal nourri, l'organisme réclame des nutriments et l'envie de manger peut rester présente même après un repas.
La cuisson dénature les aliments
La cuisson engendre un grand nombre de molécules complexes qui n'existent pas à l'état naturel dont les propriétés et la destination restent inconnues. Toutefois, on sait que certaines substances issues de la cuisson sont toxiques ou cancérigènes. A quoi bon consommer des aliments bio de qualité si c'est pour les rendre cancérigènes à la cuisson ?
Dang estime que les pesticides et les colorants contiennent beaucoup moins de composés mutagènes que les aliments cuits.
D'après le Dr Seignalet : [Ndc : dans "L'alimentation 3ème médecine"]
- Lors de la digestion d'aliments cuits, on observe une leucocytose (augmentation des globules blancs du sang) qui n'apparaît pas lorsqu'on ingère des aliments crus. Ceci laisse à penser que des macromolécules auraient traversé la paroi intestinale et suscité une réponse immunitaire.
- Les graisses animales cuites favorisent le cancer du sein et du colon.
Les effets de la cuisson en fonction des températures selon Daniel Kieffer, naturopathe :
Températures :
Effets nocifs
De 40° à 75° C : Destruction de toutes les enzymes
Dès 40° C : Hydrolyse des amidons en maltose et stabilisation vers 80°, puis à + de 100° : caramélisation avec perte de l'eau
De 60° à 75° C : Destruction de la vitamine C
De 70° à 100° C : Hydrolyse des protéines - Coagulations des albumines - Destructuration spatiale des molécules d'acides aminés
A 90-95° C : Destruction de certaines vitamines B - Destruction en grande partie de la vitamine E
Autour de 100° C : Précipitation des minéraux et oligo-éléments par floculation* intracellulaire - Perte ou inversion du spin des électrons - Désionisation partielle
Autour de 110° C : Oxydation des vitamines liposolubles A et D
A partir de 120° C : Destruction des vitamines restantes : B2, E, PP- -Dissociation des lipides en acides gras et glycérine, puis en eau et en goudrons avec formation d'acroléine cancérogène et de benzopyrène (au point de fumée des huiles)
* Le phénomène de floculation est l'indice de dévitalisation des aliments cuits. La vie existe à l'état colloïdal** (agencement électromagnétique intracellulaire). La cuisson détruit cet équilibre : c'est la floculation ou la mort. [Ndc : Les eaux de Forges-les-Eaux, très chargées en fer, sont limpides à la sortie du griffon. Après embouteillage, des flocules blancs apparaissent dans l'eau au bout de quelques heures. Marcel Violet expliquait cela par la perte d'une énergie subtile, favorable au vivant, que contiennent les eaux minérales et les eaux d'orages]
** Les colloïdes appartiennent aux groupes aussi divers que les protides, lipides, glucides, minéraux, sels, résine... Ils sont constitués de particules chargées électriquement. Emulsionnées dans l'eau, elles sont nommées micelles. Chargées positivement ou négativement, ces micelles se repoussent mutuellement ce qui maintient un équilibre et les anime d'un mouvement perpétuel nommé mouvement Brownien. Cet état d'harmonie dynamique est rompu à la mort.
Les réactions de Maillard
Le chimiste Maillard a mis en évidence des réactions dues à la cuisson dès 1916.
Ces réactions se font entre les protéines et les glucides et génèrent des molécules incassables par les enzymes dont c'est le rôle. Très difficiles à dégrader et à éliminer, ces molécules sont stockées dans le corps pendant toute une vie, elles sont piégées le plus souvent dans les tissus gras ou enkystées dans des noyaux cellulitiques, dans des cellules hépatiques... On constate leur absence chez le nourrisson alors qu'elles sont présentes en quantité abondantes chez la personne âgée. Elles réapparaissent souvent à l'occasion de jeûnes et cures diététiques hypotoxiques où l'organisme utilise ses propres graisses pour se nourrir et relargue ses toxines (l'autolyse) ...
Les réactions de Maillard se produisent en 3 étapes pour aboutir à la formation de substances de plus en plus complexes :
- formation d'aldosamines et de cétosamines peu ou pas colorés ;
- transformation de ces 2 substances en prémélanoïdines colorées avec odeur de grillé ;
- constitution de mélanoïdines en un amas de molécules brunies.
Les molécules de Maillard sont volumineuses et chaque étape les rend de plus en plus difficiles à métaboliser (digérer) à mesure qu'elles se complexifient. A la 3e étape, elles sont pratiquement incassables (indigestes). Elles deviennent insolubles dans l'eau et résistantes aux enzymes qui digèrent les protéines, même l'eau de javel et les détergents ne parviennent plus à les briser. Puisqu'elles ne sont plus digestes, que deviennent ces grosses molécules ? D'après le Dr Jean Seignalet, deux destins sont possibles :
- elles s'accumulent dans les cellules ou le milieu extra-cellulaire, ce qui peut déboucher sur une pathologie d'encrassage ;
- elles sont captées par les macrophages et transportées jusqu'à un émonctoire ou organes d'élimination (reins, poumons, foie...) afin de les éliminer, ce qui peut aboutir à une pathologie d'élimination.
Le goudron
Pour récapituler, les molécules de Maillard se cachent derrière la croûte dorée du pain, le caramel de certains desserts, les grillades et particulièrement les aliments cuits aux barbecues, encore plus nocifs car il faut leur ajouter un autre produit toxique cancérigène, le benzopyrène/goudron.
En règle générale, les goudrons attaquent les muqueuses fragiles : muqueuses pulmonaires avec la cigarette, muqueuses digestives avec les grillades et barbecues.
Lors d'un symposium à Toulouse en 1981, il a été clairement énoncé qu'un kilogramme de grillade cuite sans précautions pouvait apporter autant de goudrons qu'un millier de cigarettes. Un barbecue vertical où les graisses ne retombent pas sur les flammes est déjà moins néfaste pour la santé et si vous ne pouvez pas vous passer de faire un barbecue, une fois par mois reste acceptable si la santé est bonne, c'est la répétition qui sera nocive.
N'oublions pas qu'une grillade de 200 grammes équivaut à fumer 100 à 200 cigarettes au niveau du goudron. [Ndc : sauf que le goudron passe par l'estomac et non par les poumons]
Le brunissement et le changement d'odeur sont les indices révélateurs d'une réaction de Maillard.
La cuisson aux micro-ondes
Bien que la température ne dépasse pas 75° C, la cuisson au four micro-ondes provoque un changement d'orientation des molécules d'eau (2,45 milliards de fois par seconde), personne ne connaît encore les conséquences de ce phénomène sur la santé (voir l'expérience menée par le Pr Joyeux sur les souris). En cas de fuite (porte non hermétique), le four émet des radiations non ionisantes aux effets nuisibles sur l'organisme. La cuisson au micro-ondes transforme certains acides aminés (protéines) qui deviennent indigestes et insensibles à l'action des enzymes. La cristallisation sensible détecte à 90 % des cas de fortes perturbations.
Une expérience menée par le Pr Joyeux sur 3 lots de souris nourries avec les mêmes aliments préparés de façon différente à donné les résultats suivants :
- Lot 1 : chauffage des aliments au four micro-ondes
- Lot 2 : cuisson à la cocotte minute
- Lot 3 : aliment à l'état cru ou cuisson à la vapeur douce
Les souris du premier lot ont d'abord refusé la nourriture pendant plusieurs jours pour finir par manger pousser par la faim.
Des cellules cancéreuses ont alors été inoculées aux rongeurs des trois lots.
Le pourcentage de souris qui ont développé le cancer a été :
- de 100 % sur le lot 1, cuisson au micro-ondes
- de 50 % sur le lot 2, cuisson à la cocotte minute
- de 0 % sur le lot 3, aliments crus ou cuits à la vapeur douce.
D'après ces résultats, mieux vaut éviter de se servir d'un micro-ondes, surtout pour chauffer le biberon d'un bébé.
Voir aussi l’expérience faite sur une fleur avec de l’eau bouillie et refroidit et de l’eau chauffé au micro-onde et refroidit sur : http://www.onnouscachetout.com/…/micro-ondes-eau-et-plantes…
j-c dosseto