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 Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Naturopathe Nutritionniste Grenoble

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


La fatigue chronique et le stress

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe sur 14 Mai 2017, 11:07am

Catégories : #hygiénisme, #Pathologie, #physiologie

            

 

La fatigue et le stress sont considérés aujourd'hui comme des états anodins sans importances et portant ses conséquences peuvent être dramatiques au niveau de la santé.

Quelques soit sa cause, le stress se traduit par une hyper stimulation du système nerveux notamment du système nerveux sympathique par la production de cortisol, le stress crée sur notre organisme une hyper production d'hormones de cortisol en continue, et ne permet plus la production d'hormones opposées au cortisol l'ocytocine, et de ce fait se crée un déséquilibre entre les hormones du stress et anti stress produites par le système nerveux parasympathique.

Les glandes surrénales qui produisent l'hormone de cortisol s'épuisent, à force de sollicitation et ne peuvent plus sécrétés d'hormones c'est l’épuisement surrénalien, mais avant cet épuisement le système sympathique emballé, ne permet plus l'action du système parasympathique, il n'est plus actif et ne produit plus d'hormones opposées, il faut le relancer, plusieurs techniques seront utiles.

Le repos chrono-biologique et le massage sont très favorables à la restauration du système nerveux parasympathique et la production d'ocytocine qui est l'hormone opposée au cortisol.

Par une pratique régulière l'équilibre des deux systèmes ( sympathique et parasympathique) pourra alors être restaurer.

L’épuisement du système nerveux du aux périodes de stress et de fatigues, induisent la chute du système endocrinien les deux sont complètement liées, c'est le système nerveux qui pilote le système endocrinien par l'influx nerveux.

Il est indispensable de bien comprendre la notion de stress. On peut définir la réponse de l’organisme au stress par le terme : syndrome général d’adaptation.

Celui-ci se déroule en 3 phases consécutives La phase d'alarme, La phase de résistance, La phase d'épuisement.

 

                        La phase d'alarme 1

C’est la réaction initiale au stress, la phase aiguë ou phase de choc, qui va bouleverser les sécrétions hormonales, sur tout l’axe hypophysaire- surrénalien.

Les systèmes de défense du corps sont en état d’alerte majeure. Les symptômes présents lors de cette phase sont : sensation d’anxiété (augmentation du rythme cardiaque et de la respiration, augmentation de l’éveil mental, sudation, troubles digestifs). Le corps active un système hormonal permettant la sécrétion d’hormones de protection (épinéphrine, norépinéphrine) afin de garder le corps en état d’alerte.

L’état d’alerte est maintenu et, s’il y a blessure, la sensibilité à la douleur sera diminuée, puisque les messages de douleur sont minimisés. Si l’expérience en question est passagère ou rare, la tension et la douleur s’en iront dans les jours qui suivent et une personne en santé n’en ressentira que très peu d’effets.

 

                     La phase de résistance 2

Cette phase débute lorsque le corps commence à s’adapter au stress et à s’occuper des agents stressants. Comme les symptômes de la phase d’alarme sont partis, la personne dans la phase de résistance peut renier la continuation du stress. Si le stress continue, l’organisme va mettre en œuvre de nouveaux mécanismes de manière à trouver un nouvel équilibre. Ceux-ci sont induits par la production de cortisol et d’aldostérone par les glandes corticosurrénales. Le corps répond au stress continu à un niveau plus profond. Les hormones de stress sont quand même sécrétées en petites quantités, ce qui affecte le corps de plusieurs façons : en déprimant le système immunitaire, en diminuant la force des os, en compromettant les fonctions mentales et cérébrales (comme la mémoire) et en diminuant le taux d’énergie.

Ceci peut se traduire par de l’insomnie, de l’irritabilité, des maux de tête et de la rigidité musculaire.

 

                      La phase d'épuisement 3

C’est la phase dans laquelle se retrouve une personne qui a dépassé les limites de la phase de résistance. La réponse du corps ressemble à celle de la phase d’alarme(anxiété, sudation), mais les conséquences sont beaucoup plus graves puisque la personne a maintenant épuisé toutes ses ressources physiques au fil des semaines, mois ou années d’usage excessif…

C’est à ce stade-ci que les personnes sont en état de burn-out, commencent à vieillir prématurément et à développer toutes sortes de maladies (cancer, maladies cardiaques, diabète). C’est l’image du moteur qui tourne à plein régime. Si le stress persiste, il arrive un moment où le corps ne peut plus fournir l’énergie nécessaire. Les glandes surrénales sont épuisées et le corps ne peut plus s’adapter. D’où des conséquences néfastes sur la santé. Il n’y a plus aucune résistance au stress : le corps est sans ressources. Bien qu’il existe toutes sortes de façons de vivre avec cet état (drogues, alcool, divertissement, alimentation compulsive…), seuls la nutrition saine et le repos sont vraiment curatifs, en plus de l’incorporation des outils adaptogènes naturels (plantes).

Le stress chronique et la fatigue chronique engendre un défaut d'assimilation, une résistance à la nutrition.

 

Dans la digestion les cellules pariétales de l'estomac sont responsables de la production d'acide chlorhydrique avec la participation des minéraux comme le zinc et le sodium, si les minéraux sont insuffisants la production d'acide le sera aussi, et la digestion ne sera pas bonne.

La faiblesse des glandes surrénales entraîne une faible digestion des graisses et peut occasionner un manque d'énergie.

La fatigue engendre aussi une faiblesse dans la production d'enzymes digestives, comme l’amylase qui est responsable de la digestion des amidons, sucres complexes (pâtes, patates, pain, farine, légumineuses).

Ce qui explique le manque d'énergie, car les sucres et graisses sont responsables de notre apport énergétique.

La production d'autres enzymes comme les enzymes chargées de nettoyer notre sang et des métabolisme hépatiques seront aussi impactées, le foie va alors subir se défaut de nettoyage et par la force des choses le foie ne métabolise plus les toxines et la personne s'auto intoxique .

Il est très important pour les personnes concernés par la fatigue et le stress chronique de comprendre que le nettoyage du foie (entre autre) est capital.

 

On peut diviser l’appareil digestif en trois étages : gastro-œsophagien, bilio-pancréatique et colo-intestinal. A chacun de ces trois étages, on peut retrouver des TDF (troubles digestifs) classés aussi bien en hyper qu’en hypofonctionnement de l’appareil digestif.

De plus le stress et la fatigue chronique apportent une modification de flore intestinale ce qui conduit à la dysbiose, la dysbiose et le changement de la flore bactérienne saine par un flore pour problématique, mais qui répondent au processus normal de nettoyage, « les mauvaises » bactéries se développent si il y a des déchets .

La dysbiose va induire des carences minérales et vitaminiques.

La dysbiose induit des carences, non pas par manque d'apport, mais par défaut d'assimilation de l'intestin, il n'y pas ou pas assez de bactéries pour effectuer le travail de digestion., (la fameuse vitamine b12 et bien d'autre vitamines du groupe B).

Dans le cas de mauvaise digestions indiquée par des ballonnements des gaz fréquents, il y aura obligatoirement des perturbation gastriques et intestinale.

En cas de constipation le tryptophane précurseur de la sérotonine sera transformé en INDICAN par la flore intestinale et perturbera le sommeil.

 

Les glandes surrénales qui sont considérées comme les batteries du corps et du système endocrinien (hormones), si celle-ci sont épuisées ou fortement congestionner (congestion lymphatique), c'est tout le fonctionnement du corps qui se retrouve ralenti.

Les glandes surrénales épuisées limitent les fonctions d’élimination rénale et accélérant la fuite minérale (élimination des minéraux par les urines), le manque de production hormonales engendres tout un tas de dysfonction, et de perte de minéraux dans les urines, par manque de production d'aldostérone et l’afflux de calcium dans la cellule, la perte de minéraux entraîne un déséquilibre entre le potassium et sodium et une déshydratation, l’état inflammatoire va alors augmenter.

 

Les liquides nourriciers (lymphe, liquide interstitiel)dans lesquels baignent nos cellules deviennent ainsi par la force des choses, de plus en plus acides et épais, les cellules seront donc contraintes de subir l'influence néfaste de cet environnement que l'on nomme congestion. 

le stress, le manque d'activité physique, le manque de sommeil, le manque de filtration rénale, l'exposition aux pollutions diverses et variées , l'alimentation inadéquat sont aussi des facteurs important de congestion et d'acidifiants).

Voici un petit aperçut des conséquences du stress et de la fatigues, considérées comme anodin voir normal, les maladies de ce siècles ont toutes un lien avec le stress et la fatigue chronique.

Demandez vous d’où vient votre énergie, de votre corps, ou des stimulants que l'on consomment tous les jours, tabac, café, alimentation inadaptée, etc...

 

               La santé par l'alimentation et le respect des lois physiologique.

                          Phytothérapie 

               

 

      Jean-Claude Dosseto

       Naturopathe Nutritionniste 

      13006 MARSEILLE


GSm: 06.41.23.10.14  jeandosseto@gmail.com
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