Définition et chiffres
L’allergie est un dérèglement du système immunitaire qui correspond à une perte de
la tolérance vis-à-vis de substances a priori inoffensives : les allergènes. Si le nombre
de personnes allergiques semblent considérablement augmenté depuis plusieurs décennies, il
existe aujourd’hui des solutions efficaces pour leur prise en charge en médecine fonctionnelle, nutritionnelle et naturopathie.
Les allergies peuvent avoir des manifestations cutanées (urticaire, dermatite), respiratoires (rhinite, asthme) ou généralisées (anaphylaxie) et leur prévalence a considérablement augmenté au cours des 20–30 dernières années dans les pays industrialisés : on estime aujourd’hui que 25 à 30% de la population est concernée par une maladie allergique. Et si les allergies sont particulièrement fréquentes chez les enfants et les jeunes adultes, tout le monde peut en souffrir, avec des variations selon les pays et l’âge.
Aujourd’hui, la prévalence de la dermatite atopique est évaluée à 15–20%, celle de l’asthme
à 7–10 %, celle de la rhinite et de la conjonctivite allergique autour de 15–20%.
La prévalence des allergies alimentaires oscillerait entre 2% chez l’adulte et 5% chez les
enfants.
Des symptômes très divers
Les symptômes qui s'ensuivent dépendent du type d’allergène et de l’endroit où la réaction
se produit (nez, yeux, peau, gorge…).
Ainsi, une allergie aux acariens, aux pollens ou aux poils d’animaux, entraîne généralement
une rhinite et/ou un asthme et/ou un eczéma et/ou une conjonctivite.
Une allergie alimentaire – lait, œufs, arachide, soja, noix, poisson et fruits de mer contenant
les allergènes les plus fréquents – provoquent plutôt une urticaire ou des signes digestifs
(coliques chez le nourrisson).
Mais une allergie respiratoire peut parfois déclencher une urticaire ou des symptômes digestifs et une allergie alimentaire se manifester par des éternuements ou une crise d’asthme, ce qui ne facilite pas le diagnostic… Ce diagnostic souvent difficile à établir résultera de la bonne connaissance de l’environnement et du mode de vie des patients, de tests consistant à mettre des allergènes en contact avec eux (par voie cutanée) pour évaluer leur réactivité, et de dosages sanguins de détection des IgE.
Mécanisme de l’allergie
A. La sensibilisation : premier contact Le phénomène biologique conduisant au
développement d'une allergie se réalise à partir de 2 phases successives :
Une 1e phase initiale de « sensibilisation » asymptomatique (=sans symptôme)
Une 2e phase de « réaction allergique » symptomatique (=avec symptômes).
B. La réaction allergique (contact ultérieur)
Lors d'un contact ultérieur entre l'allergène et l'organisme « sensibilisé », l'allergène va
se fixer sur les IgE présents à la surface des mastocytes, provoquant l'activation des
mastocytes.
On observe alors la libération de l'histamine et de médiateurs de l'inflammation.
L'histamine joue un rôle clé dans la réaction allergique.
Lors de manifestations allergiques, elle exerce ses effets en se fixant principalement
sur les récepteurs H1 présents dans un certain nombre d'organes : Dans le nez, l'histamine augmente l'œdème et l'obstruction, provoque démangeaisons et éternuements et déclenche des sécrétions de mucus (nez qui coule).
Dans la peau, elle provoque érythème et œdème et démangeaisons.
Dans les poumons, elle agit en provoquant une bronchoconstriction.
L’ allergie IgE dépendante
Les mécanismes à l’origine des maladies allergiques sont de mieux en mieux compris. Les
maladies allergiques peuvent être dues aux anticorps et/ou aux lymphocytes T.
Ainsi, l’eczéma et l’asthme chronique sont causés par des lymphocytes T. Ces cellules
infiltrent la peau et les bronches où elles sont activées par des allergènes eux-mêmes
capables d’y pénétrer. Mais, la majorité des allergies sont causées par des anticorps, les
immunoglobulines de type E (IgE). Elles sont dites IgE dépendantes.
Chez les non allergiques, la fonction normale des IgE est de lutter contre les parasites. Ces
anticorps sont couramment fabriqués par le système immunitaire.
Ils circulent à l’état libre dans le sérum sanguin et sont aussi retrouvés associés à des
cellules du système immunitaire particulièrement nombreuses dans la peau, les poumons et
le tube digestif : les polynucléaires basophiles et les mastocytes tissulaires. Cela explique la
localisation des symptômes allergiques. Lorsqu’un allergène se lie à des IgE associés à une
de ces cellules, cette dernière est « activée ».
Elle va alors relarguer des médiateurs chimiques : histamine, tryptase, leucotriènes, prostaglandines…
Ces molécules sont responsables des rougeurs, sécrétions et Œdèmes observés lors de la réaction allergique.
Les allergènes
« … Il n’existe pas d’ALLERGÈNES dans la nature… »
C’est l’organisme humain qui transforme une molécule non Toxique, inoffensive pour la
plupart des individus en… ALLERGÈNE.
Tout immunogène devient allergène lorsque sont associés des facteurs génétiques individuels à certaines conditions de stimulation antigénique, modulées par l’environnement, aboutissant à une synthèse d’IgE spécifiques.
On distingue plusieurs catégories d’allergènes : Les pneumallergènes ou aéro-allergènes
Ils pénètrent l’organisme par voie aérienne et respiratoire.
Ils sont responsables de manifestations allergiques ORL (rhinite), pulmonaires (asthme, alvéolite) et de conjonctivites.
LES MALADIES ALLERGIQUES RESPIRATOIRES
1- RHINITES ALLERGIQUES
On distingue les rhinites intermittentes, saisonnières (pollinoses) et les rhinites persistantes perannuelles
La fréquence est environ de 20-25%
Symptômes: rhinorrhée, éternuements, obstruction nasale, conjonctivite
Sévérité modérée, qualité de la vie altérée
Allergie immédiate à IgE
2- ASTHME ALLERGIQUE
1500 morts par an (près de 300 enfants) en France
Fréquence: 8-10%
Maladie inflammatoire chronique Hyperréactivité des voies aériennes
Dyspnée, oppression thoracique, toux,sifflements, à prédominance nocturne et obstruction bronchique.
Asthme allergique à IgE
Les trophallergènes
Ils pénètrent le corps par ingestion (voie alimentaire). Tous les aliments sont capables de
déclencher une allergie, mais les principaux sont le lait de vache (PLV pour protéine du
lait de vache), les œufs de poule et l’arachide.
Citons également les poissons et fruits de mer, le sésame, les fruits à coque comme la noisette, les fruits et légumes avec la pomme, le céleri, le kiwi… Il faut aussi noter que diverses allergies croisées pollens-aliment sont décrites : les personnes sensibles au bouleau sont par exemple souvent atteintes par des allergies aux rosacées (pommes, pêches, cerises, abricots).
Les allergènes alimentaires
Chez l'adulte, les allergènes alimentaires les plus fréquents sont d'origine animale (poisson de mer, crustacés, moules, huîtres), d'origine végétale (farines, cacahuètes, noix, amandes).
Les drupacées (pomme, pêche, abricot), les ombellifères (carotte, céleri), les œufs, les crustacés, les poissons et le lait seraient responsables de 55 % des allergies alimentaires, 17 % seraient dues aux farines de blé, aux légumineuses, à la banane, à l'avocat et au kiwi.
Chez l'adulte, chacun des autres allergènes est responsable de moins de 2 % d'allergie (arachide, œuf…). Ils sont responsables de manifestations digestives (5 % des cas) mais surtout systémiques : cutanéo-muqueuses (80 % des cas), chocs (5 % des cas) ou respiratoires, oculaires ou autre (10 % des cas).
Chez l'enfant, contrairement à l'adulte, les allergènes alimentaires les plus fréquents sont
essentiellement les protéines du lait de vache et l'œuf avant l'âge de 1 an ; le lait, l'albumine
de l'œuf, les farines et l'arachide (cacahuètes) entre 1 an et 5 ans.
Les manifestations digestives et cutanées prédominent.
La prévalence de l'allergie alimentaire reste mal connue, présente chez 30-50 % des enfants
atteints de dermatite atopique, 20 % des adultes allergiques, 2-8 % des asthmes et 10 % des chocs anaphylactiques. Des variations sont notées d'un pays à l'autre avec une origine alimentaire dans 40 % des chocs anaphylactiques aux USA.
LES SYMPTÔMES DE L'ALLERGIE ALIMENTAIRE
Les symptômes d'allergie alimentaire chez l’enfant, ils sont variés, puisqu’il peut s'agir :
- d'une rhinite ;
- d'un asthme ;
- d'une urticaire localisée ou généralisée, parfois associée à un œdème ;
- de poussées d’eczéma atopique.
- de troubles digestifs peu significatifs devant lesquels il faut penser à une réaction allergique
surtout si l’un des parents est allergique (hérédité) :
- douleurs abdominales associées à des coliques et à des pleurs fréquents,
- reflux gastro-oesophagien du nourrisson, vomissements,
- diarrhées, notamment si elles entraînent une perte de poids et un retard de croissance.
Les symptômes d'allergie alimentaire chez l'adulte :
un syndrome oral (démangeaisons au niveau du palais et de la gorge, gonflement des lèvres), apparaissant souvent après la consommation de fruits crus allergènes ;
- une urticaire ;
- une crise d’asthme ;
- une rhinite allergique ;
- des manifestations digestives (douleurs abdominales ou diarrhées).
l’histamine endogène
Les aliments qui, sans avoir une grande concentration d’histamine ou d’autres amines, libèrent de l’histamine endogène, c’est-à-dire de l’histamine située dans les mastocytes.
Plusieurs aliments présentant cette caractéristique ont été décrits : le lait, les céréales et
le blanc d’œuf (en particulier les protéines du lait).
Certains additifs alimentaires comme le glutamate, le benzoate, plusieurs colorants
(jaune E-102 et E-110, E-124, E-123), les sulfites et les nitrites peuvent libérer de l’histamine endogène.
La prise d’aliments ou de médicaments libérant de l’histamine endogène provoque les
mêmes symptômes que la prise d’aliments riches en histamine.
Chez les patients présentant une faible activité de la DAO, la consommation élevée d’aliments riches en autres amines telles que la putrescine, la cadavérine, la b-phényléthylamine, la tryptamine, la sérotonine, la tyramine et l’agmatine peut déclencher une saturation de la DAO, l’empêchant de dégrader correctement l’histamine ingérée.
Les amines les plus compétitives par rapport à l’histamine pour être dégradées par la DAO sont la putrescine et la cadavérine, car leur dégradation est plus rapide que celle de l’histamine et elles capturent l’enzyme plus rapidement.
Les allergènes de contact
Boucles et boutons de jeans, fermetures Éclair, montures de lunettes, bijoux de
fantaisie… de nombreux accessoires contenant du nickel ou du chrome. Placés en
contact direct avec la peau, ils sont à l’origine d’allergies.
Citons également les allergies aux produits cosmétiques et parfums, ainsi que l’allergie
au henné noir utilisé pour réaliser des tatouages temporaires, l’allergie au latex.
L’ALLERGIE ATOPIQUE
L’atopie est une hypersensibilité à l’environnement, d’origine génétique. Pour des raisons
multiples et complexes, le corps réagit excessivement à certains allergènes et irritants
comme les poussières, pollens, etc.
L’atopie peut s’exprimer sous la forme de l’asthme, l’eczéma ou encore le “rhume des foins”.
En pratique, l'atopie correspond au fait de posséder et de produire de manière trop importante des anticorps spécifiques, appelés immunoglobulines E (IgE), qui vont donc apporter une réponse excessive aux éléments de l'environnement.
En pratique, elle peut toucher :
la peau : en développant un eczéma atopique
les poumons : c'est l’asthme
les yeux : il s’agit de conjonctivite allergique
le nez : c’est la rhinite allergique, le célèbre “rhume des foins”
Si vous avez l'un de ces troubles, cela révèle que vous êtes atopique. Mais on n'aura pas
forcément toutes ces manifestations ni “pour toujours”. Certaines personnes vont avoir de
l'asthme et jamais d'eczéma, ou le rhume des foins, mais pas d'asthme.
Notre environnement à l’origine de la multiplication des cas ?
La forte composante génétique des allergies est connue de longue date. Mais l’augmentation de la fréquence de ces maladies est beaucoup trop rapide pour être expliquée par un changement de notre constitution génétique.
Cependant, il est désormais bien établi que l’expression de nos gènes peut être modifiée par l’environnement, via des mécanismes épigénétiques.
Notre environnement subit actuellement des changements majeurs :
Le réchauffement climatique a pour conséquence un allongement de la période de pollinisation, une augmentation de la quantité de pollens dans l’air, la production de pollens dont le contenu allergénique est majoré. De plus, les aires de production des pollens allergisants sont modifiées, avec globalement une translation vers le nord.
Il faut ajouter à cela les migrations assistées, notamment l’implantation ornementale de
cyprès et de bouleaux loin de leur habitat naturel. La pollution atmosphérique, notamment l’ozone et les particules de diesel, aurait aussi un rôle dans l’augmentation de fréquence des allergies aux pollens.
D’autres explications sont également avancées : des modifications de l’environnement intérieur, des régimes alimentaires, la multiplication des médicaments ou encore l’amélioration de l’hygiène pourrait contribuer à l’augmentation de la fréquence des allergies.
Le système immunitaire
Nous pouvons donc considérer l'allergie (ainsi que toute maladie auto-immune)
comme un excès du système immunitaire, qui fait du zèle en s'attaquant à des intrus qui ne posent aucun danger pour notre santé.
Le système immunitaire est trop "actif " en terme énergétique, trop réactif.
Physiologie : on doit se pencher sur l'action des lymphocytes T pour comprendre cette sur
réactivité. Le lymphocyte est un type de globule blanc qui joue un grand rôle dans la
réponse immunitaire. Il possède des récepteurs sur sa surface externe capable de
reconnaître des pathogènes.
Les Th1 ont la charge de détruire les parasites intracellulaires. Les Th2 sont responsables de la production d'immunoglobuline E (IgE) et de la dégranulation des éosinophiles, phénomènes directement impliqués dans la réponse inflammatoire de l'allergie.
En théorie, ces deux fractions (Th1 et Th2) sont produites d'une manière équilibrée.
De nombreux chercheurs considèrent aujourd'hui que l'allergie est due à un excès de Th2 au profit des Th1.
Cet excès se traduit par surproduction d'IgE après inhalation, ingestion ou contact avec un
allergène. C'est une situation que l'on appelle l'atopie.
On retrouve donc cette notion d'excès, de suractivité d'une partie du système immunitaire
au travers de cette explication.
Pourquoi cet excès ?
- Inflammation intestinale
- Charge sanguine et foie
- Stress et anxiété
- Le manque de sommeil
- L’alimentation ultra-transformés
L’intestin passoire
Le concept de perméabilité intestinale est bien établi aujourd'hui. Nous savons que de multiples déclencheurs augmentent la perméabilité du grêle. Cette perméabilité est problématique, car elle augmente l'état d'excitation du système immunitaire.
Jean Seignalet qui nous donne une excellente description du lien digestion-système
immunitaire dans son incontournable "L'alimentation ou la troisième médecine".
Seignalet nous dit ceci :
Certains aliments sont apparus très tard sur l'échelle de l'évolution de l'être humain (céréales
et produits laitiers en particulier) faisant que nous n'avons pas développé d'enzymes digestives parfaitement adaptées à leur dégradation ; Les protéines de ces aliments ne sont donc que partiellement dégradées en acides aminés ; Certains fragments de protéines (des peptides) arrivent à pénétrer au travers de la paroi de l'intestin grêle, en quantité faible, mais non négligeable ; Ces peptides, qui n'ont en principe pas lieu d'être en circulation sanguine, sont identifiés par Le système immunitaire qui déclenche un processus d'inflammation. Ce concept de "charge sanguine" en allergènes sera repris plus bas lorsque nous parlerons du foie.
Charge sanguine et foie
Un allergène est un antigène, c'est-à-dire qu'il va être reconnu par notre système immunitaire pour engendrer une réponse inflammatoire. Pour chaque antigène, notre système va fabriquer un anticorps, l'IgE dans le cas de l'allergie. L'IgE va pouvoir fixer 2 antigènes, les emprisonner en quelque sorte, afin de faciliter la reconnaissance et la destruction par le système immunitaire. Cette association antigènes-anticorps est appelée "complexe immun".
Au plus il y a de complexes immuns en circulation, au plus le système immunitaire va rester
"excité". Ces complexes constituent une "charge sanguine" qu'il faut nettoyer. Le foie, au travers de ses phagocytes, est l'organe principal de détoxification des complexes.
Situé entre le système veineux gastro-intestinal et systémique, le foie reçoit 75 % de son
apport sanguin de l’intestin et de la rate via la veine porte. De ce fait, il est continuellement exposé aux antigènes alimentaires, à ceux provenant de la flore intestinale, ainsi qu’à d’éventuels microorganismes pathogènes, les lymphocytes provenant de la rate doivent traverser les sinusoïdes hépatiques pour atteindre la circulation systémique. Le foie doit donc être le siège de mécanismes immunitaires complexes qui ont pour finalité de permettre le maintien d’un état de tolérance immunitaire envers les antigènes intestinaux tout en étant capable de déployer une réponse efficace contre les agresseurs pathogènes.
Le foie est aussi un organe important pour le maintien de l’homéostasie systémique des lymphocytes T, régulant leur apoptose et permettant l’élimination des cellules activées devenues inutiles à l’issue d’une réaction immune.
Population lymphoïde présente dans le foie et dans le sang.
Si le foie fait mal son travail de nettoyage, la charge sanguine sera élevée, et l'on pense aujourd'hui que la personne sera beaucoup plus réactive aux allergènes.
Peut-être d'autres allergies apparaîtront, ou les symptômes seront plus aigus.
Comme nous le verrons plus bas, l'une des approches sera donc d'aider le foie à faire son travail de recyclage.
Stress et anxiété
Le stress aggrave l'expression de la plupart des maladies, en particulier celles où le système immunitaire est en état d'excitation (maladies auto-immunes et allergies).
Une étude effectuée sur 698 enfants Coréens démontre une association claire entre le niveau de stress et l'expression des problèmes suivants :
- Rhinite allergique
- Eczéma allergique
- Conjonctivite allergique
Une autre étude montre que les épisodes négatifs de la vie et le stress chronique ont un impact net sur les crises d'asthmes allergiques chez l'enfant.
N'oubliez pas qu'un manque de sommeil, ainsi qu'une alimentation trop glycémique (yoyo hyperglycémie-hypoglycémie), entraînent une augmentation du stress.
Prise en charge globale de l’allergie
Je vous suggère le modèle de réflexion suivant :
Faites une réflexion de fond sur votre digestion de ces dernières années. Y a-t-il des
ballonnements et difficultés chroniques digestives ?
Pensez-vous que certains aliments causent plus de problèmes que d'autres ?(lait, gluten…...)
Les protéines mal digérées vont augmenter votre charge sanguine en allergènes, (ballonnement et gaz odorants).
Si les stratégies d'élimination sont trop difficiles à gérer.
Faites une réflexion de fond sur votre état de stress.
Dormez-vous bien ?
Pratiquez-vous une activité physique régulière ?
La phytothérapie de l’allergie
Les plantes riches en acide rosmarinique.
Le romarin, la sauge, la menthe et le basilic sont des plantes riches en acide rosmarinique.
Des multiples études démontrent que l'acide rosmarinique s'oppose au processus
inflammatoire de l'allergie.
Deux études démontrent que cet acide calme les symptômes des patients souffrant de
conjonctivite et rhinite allergique. ( Il apporte un soulagement des symptômes de la
dermatite Atopique).
La meilleure manière de prendre ces plantes est l'infusion de plante fraîche en premier
choix, l'infusion de plante récemment séchée en deuxième choix et en extrait sec évidement
Les plantes : Romarin, mélisse, sauges, basilic, menthes, périlla, brunelle, orthosiphon,
lavandes, consoude, sarriette, marrube, hysope, monarde, nombreuses plantes de la famille
des Labiées (surtout), de Boraginaceae et d'Apiaceae.
L’acide rosmarinique
Propriétés
- Anti-oxydant puissant, supérieur à la vitamine E, l’activité anti-oxydante de l’acide rosmarinique est due à la présence de quatre groupes hydroxyles dans sa molécule.
- Antiviral (herpès HSV-1) (virus de l'encéphalite japonaise), antibactérien.
- Anti-asthénique.
- Anti-inflammatoire, augmente la production de prostaglandine E2 et réduit la production de
leucotriènes B4 dans les polynucléaires Inhibe le système du complément Anti-allergique.
- Hépatoprotecteur.
- Néphroprotecteur, atténue la néphrotoxicité induite par le cadmium.
- Atténue la fibrose pulmonaire induite par la radiothérapie thoracique.
- Potentialités dans la maladie d'Alzheimer, activité anticholinestérasique.
- Anticarcinogène, inhibe le développement des métastases de cancer du sein.
Les anti histaminiques
Plantes et substances : (curcuma, spiruline, quercétine, vitamine C et D, probiotiques, huile
de nigelle.
Protopine : Source végétale, Fumeterre, eschscholtzia, pavot, argémone, sanguinaire, corydale,
famille des Papaveraceae, Verveine odorante : Spasmolytique et anti-histaminique (inhibition de la libération d’histamine), Pipérine : poivre noir, Immunomodulant, inhibe la prolifération des lymphocytes T, potentialités dans les maladies auto-immunes, Anti-histaminique (rhinite allergique).
Glycyrrhizine : réglisse, Anti-histaminique, Anti-inflammatoire par inhibition de la production de
prostaglandine E2 par les macrophages
Plantain* : Anti-histaminique, inhibe la dégranulation des mastocytes, Anti-inflammatoire (apigénine) et antispasmodique des muscles lisses, dans les affections des voies respiratoires.
Ortie* : Anti-inflammatoire, Anti-allergique , avec effet anti-inflammatoire inhibition de la synthèse des prostaglandines par inhibition des cyclooxygénase-1 (COX-1), Cyclooxygénase-2 (COX-2), et de l'HPGDS (Hematopoietic Prostaglandin D(2) synthase), Inhibition de la cascade de l'acide arachidonique.
- Pivoine : Anti-histaminique, Antispasmodique bronchique.
- Armoise commune : Antispasmodique des muscles lisses, anti-histaminique et bronchodilatatrice.
- Fumeterre : Anti-histaminique, Asthme et allergies, pour ses propriétés antihistaminiques et de
drainage hépatotrope.
- Victoria : Anti-histaminique, expectorante.
- Menthe poivrée : Anti-histaminique, antiallergique, Immunomodulateur, Rhinites allergiques
- Réglisse : Anti-histaminique, Anti-inflammatoire (glycyrrhizine) par inhibition de la production de prostaglandine E2 par les macrophages, Angines, bronchites chroniques, asthme.
Les curcuminoïdes
Dans une étude randomisée en double aveugle, 241 patients atteints de RA ont reçu soit un placebo, soit de la curcumine orale pendant deux mois.
Les effets thérapeutiques de la curcumine ont été évalués par les symptômes nasaux et la résistance au flux d'air nasal.
La curcumine a atténué les symptômes nasaux (éternuements et rhinorrhée) et la congestion nasale en réduisant la résistance au flux d'air nasal. La curcumine s'est avérée exercer divers effets immunomodulateurs, y compris la suppression de l'IL-4, de l'IL-8 et du facteur de nécrose tumorale α et une production accrue d'IL-10et de molécule d'adhésion intercellulaire soluble.
Cependant, la curcumine n'a pas affecté la libération de prostaglandine E 2 et de leucotriène C 4 par les polynucléaires neutrophiles.
La première preuve de la capacité de la curcumine à améliorer le flux d'air nasal et à moduler la réponse immunitaire chez les patients atteints de RA et sinusite.
La quercétine et sa réponse immunitaire anti-allergique
La quercétine est le grand représentant des polyphénols, sous-groupe des flavonoïdes, les
flavonols. Ses principales sources naturelles dans les aliments sont les légumes tels que les oignons, les aliments contenant de la quercétine les plus étudiés, et le brocoli ; fruits (pommes,
petits fruits et raisins); quelques herbes; thé; et le vin.
La quercétine est connue pour son activité antioxydante dans les propriétés anti-radicalaires et anti-allergiques caractérisées par la stimulation du système immunitaire, l'activité antivirale, l'inhibition de la libération d'histamine, la diminution des cytokines pro-inflammatoires, la création de leucotriènes et la suppression de la production d'interleukine IL-4. Il peut améliorer l'équilibre Th1/Th2 et limiter la formation d'anticorps IgE spécifiques à l'antigène.
Il est également efficace dans l'inhibition d'enzymes telles que la lipoxygénase, l'éosinophile et la peroxydase et la suppression des médiateurs inflammatoires.
Tous les mécanismes d'action mentionnés contribuent aux propriétés anti-inflammatoires et
immunomodulatrices de la quercétine qui peuvent être utilisées efficacement dans le traitement des réponses asthmatiques bronchiques tardives et tardives, de la rhinite allergique et des réactions anaphylactiques restreintes induites par l'arachide.
La quercétine a des fonctions anti-allergiques connues pour inhiber la production d'histamine
et les médiateurs pro-inflammatoires.
La quercétine peut réguler la stabilité Th1/Th2 et diminuer la libération d'anticorps IgE spécifiques de l'antigène par les cellules B.
La quercétine a un rôle principal dans la fonction antiinflammatoire et immunomodulatrice, ce qui la rend appropriée pour la gestion de différentes maladies.
Les maladies allergiques sont une grande préoccupation et ont des coûts de soins de santé
élevés.
De plus, l'utilisation des thérapies actuelles telles que les ß2-agonistes et les corticostéroïdes a été limitée à une utilisation à long terme en raison de leurs nombreux effets secondaires.
Vitamine C
Vitamine C intraveineuse dans le traitement des allergies
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29950123/
La vitamine C est l’une des vitamines les plus importantes pour l’Homme. En plus d’avoir une multitude de fonctions dans l’organisme, il s’agit d’un antihistaminique naturel.
Dans une étude de 2018 (1), les chercheurs ont remarqué que de fortes doses de vitamine C prises par voie intraveineuse réduisaient les symptômes allergiques.
Ils ont également constaté qu’une carence en vitamine C peut encourager les problèmes liés aux allergies.
La vitamine C est à la fois un antioxydant et un anti-inflammatoire puissant.
Conclusions Nos observations suggèrent qu'un traitement par voie intraveineuse à forte dose de vitamine C réduit les symptômes liés aux allergies. Nos observations forment une base pour planifier un essai clinique contrôlé randomisé afin d'obtenir des preuves plus définitives de la pertinence clinique de nos résultats. Nous avons également obtenu des preuves d'une carence en ascorbate dans les maladies liées aux allergies.
Vitamine D
Cette vitamine a un rôle dans la régulation des cellules du système immunitaire et la libération de produits chimiques qui peuvent produire les symptômes de l’allergie.
Une carence en vitamine D a d’ailleurs été associée à des allergies, notamment la rhinite
allergique, l’asthme allergique, l’eczéma et l’anaphylaxie.
Plusieurs études suggèrent que la supplémentation en cette vitamine peut réduire l’inflammation et les réactions allergiques. En particulier, une étude a montré que les participants carencés en cette vitamine qui prenaient des suppléments de vitamine D avec
des antihistaminiques ont constaté une amélioration des symptômes d’allergies après huit
semaines.
Une autre étude a révélé que la réponse à l’immunothérapie allergénique pour soulager la
rhinite allergique était meilleure chez les sujets présentant des taux optimaux de vitamine D
et mauvaise chez ceux qui avaient une carence en vitamine D.
Effets antiasthmatiques de l'eugénol
Ces résultats suggèrent que l'EUG peut efficacement améliorer la progression de l'asthme et
pourrait être utilisé comme traitement pour les patients souffrant d'asthme allergique.
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25588851/
Le clou de girofle
- L’eugénol et l’iso-eugénol, inhibiteurs des MAPKs et de NF-kB
- L’eugénol et l’iso-eugénol, deux composants du clou de girofle, sont également des antioxydants et des anti-inflammatoires puissants. Ils inhibent la cascade des MAPKs, le
signaling Akt/IkB et la production de NF-κB.
Ce mécanisme a été démontré in vivo dans le macrophage d’asthme allergique, d’inflammation hépatique et d’arthrite .
Effets inhibiteurs de l'eugénol sur la formation d'ostéoclastes induite par RANKL via l'atténuation des voies NF-κB et MAPK.
La propolis
Pharyngites, laryngites, angines, rhinites, otites, sinusites, stomatites, gingivites,
infections dentaires…..
LA PROPOLIS ET LES PROBLÈMES ORL
Ses propriétés antivirales, antibiotiques et anti-inflammatoires lui permettent de soulager de nombreuses affections des voies respiratoires. La propolis agit sur la rhinite, l’otite, la bronchite, la pneumonie, la trachéite, le rhume et l’asthme.
Elle est utilisée pour traiter des pathologies comme l’angine, la rhinopharyngite et la
sinusite, l’apnée du sommeil++++.
Utilisez de la propolis de votre apiculteur ou alors celle du commerce comme la propolis verte extrait liquide sans alcool ou pure à mâcher, cure de maximum 3 semaines, renouvelables.
Propriétés anti-allergiques de la propolis : preuves issues d'études précliniques et
cliniques : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35126124/
L'intolérence à l'histamine (voir mon article sur le sujet)
Pourquoi ces réactions ?
Lorsque l’histamine est présente en trop grande quantité, le corps peut éprouver de
l’intolérance à l’histamine interne ou à la nourriture quand il n’est plus capable de la
dégrader.
Un couple d’enzymes joue un rôle très important dans la rupture de l’histamine externe, la
diamine oxydase (DAO) et la HNMT.
Comme les enzymes digestives, ces enzymes sont actives dans l’intestin et vous trouverez
également un groupe de ces enzymes spécialisées dans le foie, où il se concentre uniquement sur l‘histamine pour l’empêcher d’entrer dans la circulation sanguine.
Il y a deux endroits où l’histamine est principalement décomposée:
- L’intestin
- Le foie
Le corps décompose l’histamine à l’aide d‘enzymes spécialisées. Lorsque vous êtes en bonne santé, vous pouvez tolérer les aliments riches en histamine, ainsi que l’histamine que vous produisez naturellement.
L’intolérance à l’histamine est principalement due au dysfonctionnent des enzymes de
détox DAO et HNMT, autre possibilité une suractivité de l’histidine decarboxylase.
Liste des symptômes d’intolérance à l’histamine :
- Prurit avec démangeaison
- Urticaire
- Angio-oedème facial (au réveil)
- Tachycardie
- Douleur dans la poitrine
- Congestion nasale
- Conjonctivite
- Maux de tête avec la sensation de brouillard cérébral
- Fatigue et confusion, fibromyalgie
- Désagrément digestif (nausée, reflux, météorisme)
- Trouble de la concentration et TDAH chez les enfants
- Synd d’activation des mastocytes + insuffisance DAO & HNMT sont souvent associé
Inactivation de la DAO causes
- Les médicaments
- Pathologies digestives : SIBO, SIFO, CROHN, dysbiose, candidose et hypochlorhydrie
- Stress : physiologique et psychologique
- Épuisement surrénalien (déficit de cortisol)
- Déséquilibre du métabolisme (thyroïde, SPM)
- Les alcools, le thé noir et vert, le cacao, les boissons énergétiques
- Le sport intensif Favorise la production d’histamine
- Dysbiose de la flore de putréfaction est une cause d’inactivation de la DAO par excès d’amine biogène (putrescine, cadavérine)
Des mécanismes connus
La réaction de méthylation, d’acétylation est liée en grande partie à notre état nutritionnel (bétaïne et choline donneur de méthyl), et sensible à notre environnement (tabac, alcool, surpoids, toxiques...).
Et qui demande comme cofacteurs (activateurs, matériaux de fabrication) du sélénium, du
magnésium, du zinc, et vit B1.2.6.9.12 vit C et E, les processus de méthylation, et d'acétylation neutralise la toxicité, rend le xénobiotique soluble dans l'eau, afin de faciliter son élimination par l’organisme, dans le sang et les urines.
L’hypométhylation augmente l’incidence des cancers, des dysfonctionnements hépatiques, des maladies neurodégénératives, des dépressions, des états de fatigue musculaire et entraîne l’augmentation sérique de l’homocystéine, facteur majeur d’agression vasculaire, de risque d’AVC et de démences.
Conclusion
Pour une prise en charge globale et aussi traiter la cause, il sera très important de travailler
sur la santé du foie et des émonctoires en général, de la santé du système digestif, pour
réduire les concentrations sanguines d’histamine et bien d’autre éléments (hormones,
neurotransmetteur, toxiques endo et exogènes….)
Pour cela reportez vous aux précédents articles sur la Détox et l’hyperperméabilité
intestinale.
Pour les problèmes respiratoires chroniques il y a souvent un déséquilibre acido-basique, il
faudra peut être intervenir pour retrouver un bon équilibre acido basique, reportez vous à l'article sur l’équilibre acido-basique.
Prise en charge allergie respiratoire
1) Adopter une alimentation anti-inflammatoire
Supprimer la viande rouge, les produits laitiers, le gluten
2) Pendre en complément alimentaire :
Quercétine liposomale, 300 mg à 600 mg de par jour.
Vitamine C liposomale (Prendre 1000 mg en deux prises)
Curcuminoïdes liposomal 300 mg par jour.
(Huile de nigelle)
Pour la partie ORL :
Huile essentielle de clou de girofle (1 goutte sur un support alimentaire comme le miel d’eucalyptus ou romarin, à la fin de chaque repas, 3 gouttes par jour maxi.
Et pour finir consommer des infusions de Romarin tous les jours (voir la propolis)
N’oubliez pas de détoxifier les voies respiratoires avec une phytothérapie adaptée (bouillon blanc, pin, eucalyptus, lierre, plantain, guimauve….)
Pour l’élimination de mucus stagnant : La N-acétyl cystéine voir le Zinc !
Conjonctivite allergique
L'euphraise (Euphrasia officinalis)
Rhinite allergique
Le solidage (Solidago virgaurea, S. canadensis) en infusion peut soulager les symptômes de la rhinite allergique, l’ortie, le plantain, menthe poivrée.
L'ambroisie (Ambrosia artemisiifolia), plante envahissante de nos campagnes produisant un pollen très problématique, est aussi une plante pour calmer la rhinite allergique.
- Les curcuminoïdes
- Vitamine C et D
- Huile de nigelle
Allergie cutanée
1) Adopter une alimentation anti-inflammatoire
Supprimer la viande rouge, les produits laitiers, le gluten
Réduire les oméga 6
2) Pendre en complément alimentaire :
Vitamine C liposomale (Prendre 1000 mg en deux prises)
Ortie en infusion ou (extrait sec 1000 mg/J)
Acide alpha lipoïque
Voir le statut en Zinc
Oméga 3
Sur la peau : huile de bourrache, d’argan, onagre Plantes drainantes et anti-inflammatoire de la peau : La bardane, la pensée sauvage, l’ortie, la camomille, l’aloé vera, le thé vert. (en infusion ou extrait secs).
Ne négligez pas l’apport d’anti-oxydants comme la vitamine C et l’acide alpha-lipoïque.
Intolérance à l’histamine
Exemple de prise en charge :
1) moduler l’activité de la Protéase et facilité la dégradation de l’histamine ( HCL car hypochlorhydrie fréquente dans l’intolérance à l’histamine, complexe enzymatique, bromélaïne.
Si mal digestion des graisses, réguler la synthèse des sels biliaires Favoriser la synthèse des mucus protecteurs (estomac et côlon).
2) Moduler l’activité de l’HMNT en ayant une bonne méthylation (B12, B6, B9, l'homocystéine)
Réguler l’activité de l’histidine decarboxylase : les EGGC du thé vert, la quercetine, la
naringine, la rutine et Trans-resvératrol.
Moduler la perméabilité intestinale (glutamine, zinc, probiotiques,)
Mise en place d’un régime alimentaire spécifique (voir le modèle allemand en 3 phases)
Système nerveux
Si l’on observe un enfant, lorsque il est fatigué, il ne gère plus ses émotions et peut avoir des crises , de pleur, de colère démesurés.
Son système nerveux est fatigué, il n’arrive plus à s’adapter, il a besoin de maintenance.
On appelle également le système nerveux : le système lutte ou fuite et aussi le système adaptatif.
Un système nerveux épuisé ne permettra plus cette adaptation et de là, les mécanismes
physiologiques de régulation peuvent dysfonctionner et devenir incontrôlables comme l’inflammation et s’ajoute le stress oxydatif.
IL sera important de faire un bilan et d’apporter notre soutien si besoin !!!
Système immunitaire
L’objectif ici est de "moduler" et non " stimuler "
Toute plante ou substance immunostimulante va aggraver la situation !!!!
Attention l'échinacée, qui n'est absolument pas appropriée pour calmer les allergies car
immunostimulante. Au contraire, elle va les exacerber.
L'astragale de Chine (Astragalus membranaceus) Contrairement à l'échinacée, l'astragale (huang qi en médecine chinoise) semble moduler le système immunitaire. Si le système est déficient, l'astragale va le remonter.
- Anti-allergique
- Anti-asthmatique, par inhibition des cytokines Th2 et TGF-β1
Les probiotiques
La souche qui semble la plus prometteuse pour la prévention de la dermatite atopique semble être Lactobacillus rhamnosus GG.
Elle contribue à l’amélioration du système immunitaire chez l’enfant et à la réduction des infections ORL et respiratoires, ainsi qu’à la prévention des allergies, de la dermatite atopique et de l’asthme chez l’adulte.
On trouve plus de 1000 publications scientifiques sur cette souche.
Pour conclure
Pour traiter l’allergie, vous avez bien compris qu’il ne faut pas simplement se contenter de
prendre des anti-histaminiques, la prise en charge est globale, pour pouvoir espérer une
amélioration et de ne plus avoir de manifestation allergique.
Comme je vous le disais, il faudra s’assurer d’avoir un bon système digestif,
un foie fonctionnel, un bon système nerveux et immunitaire, si se n’est pas le cas il faudra
impérativement corriger ses déséquilibres.
IL faudra mesurer le stress oxydatif et corriger si besoin.
Adopter une alimentation saine et équilibrée.
En l’absence de perturbation, tout système revient à l’état d’équilibre !!!!
Référence des produits testés (laboratoire Goldman)
Quercétine : https://www.goldmanlaboratories.com/fr/41-quercetine-blend
Curcuminoïdes : https://www.goldmanlaboratories.com/fr/40-curcuminoids-blend
Vitamine C : https://www.goldmanlaboratories.com/fr/16-acheter-vitamine-c-liposomale
Vitamine D : https://www.goldmanlaboratories.com/fr/32-vitamine-d3-liposomale-complexe
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Jean Claude DOSSETO Naturopathe Nutritionniste
Spécialisé et diplômé en Médecine Fonctionnelle et Nutritionnelle, phytothérapie, nutrithérapie.
Tel : 06.41.23.10.14
Email : jeandosseto@gmail.com
Jean Claude Dosseto , Naturopathe à Saint-Victor-Rouzaud | RDV en ligne
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