Émotions et hormones.
En même temps qu’elles agissent sur notre système nerveux, nos émotions influencent notre système endocrinien (les hormones) pour augmenter ou ralentir le fonctionnement de nos organes. Chaque émotion agréable ou désagréable modifie donc à sa manière l’équilibre de notre système hormonal. En fonction de la répartition des hormones présentes dans notre organisme, nous pouvons dire que nous sommes tristes, en colère ou amoureux.
Les hormones sont des protéines déversées directement dans la circulation sanguine par l’une ou l’autre de nos glandes endocrines telles que l’hypophyse, la thyroïde, la parathyroïde, les surrénales, le pancréas, mais aussi par les testicules ou par les ovaires (ce qui montre bien que d’une certaine manière, on pense aussi avec ses glandes). d'ou la célèbre chanson de Renaud " marche à l'ombre"
Les glandes endocrines : Le système endocrinien (ou hormonal) sécrète un certain nombre d’hormones parmi lesquelles l’adrénaline, la cortisone et une morphine naturelle appelée endorphine.
L’adrénaline
Dès qu’une situation d’urgence est reconnue (jeu, challenge, danger, menace, etc.) l’hypothalamus (le général en chef au milieu du cerveau) envoie de l’adrénaline dans le sang par l’intermédiaire des glandes médullosurrénales qui se trouvent au-dessus des reins. Entre le moment où l’on perçoit un danger et celui où l’on ressent une décharge d’adrénaline il ne s’écoule que quelques fractions de seconde. L’adrénaline est l’hormone de l’adaptation au froid, à l’effort et au stress en général. Ses effets sur l’organisme sont multiples : L’adrénaline libère les réserves de sucre contenues dans le foie (hyperglycémie) pour aider l’organisme à devenir plus fort et plus rapide.
Elle fait monter la tension artérielle et dilate les vaisseaux du coeur et des muscles pour favoriser l’effort et aider à se battre.
Elle renforce les contractions du coeur et augmente le débit du sang en élargissant le diamètre des vaisseaux sanguins.
Le coeur bat plus vite et plus fort pour améliorer la rapidité et la pertinence des décisions à prendre.
Dans le même temps, elle contracte les vaisseaux de la peau et des viscères pour économiser et réduire les pertes de sang en cas de blessure.
L’adrénaline a également une action sur les muscles lisses.
C’est ainsi qu’elle dilate les bronches (pour mieux respirer), ralentit le transit intestinal et économise nos énergies internes en arrêtant tout ce qui n’est pas indispensable pour lutter contre ce qui nous menace.
Elle mobilise aussi les réserves de graisse pour mieux lutter contre le froid.
Les effets de l’adrénaline sont tellement puissants et donnent un tel coup de fouet qu’il y a des personnes qui recherchent volontairement les situations stressantes pour obtenir leur dose.
Certains font des sports extrêmes, se mettent dans des situations périlleuses ou foncent directement dans les problèmes, pour déclencher (souvent inconsciemment) de fortes poussées d’adrénaline.
Les grands joueurs, les amateurs de sport mécanique, ceux qui fréquentent les extraordinaires manèges des fêtes foraines qui vont à des vitesses folles en tournant dans tous les sens, ceux qui font du saut à l’élastique ou ceux qui pratiquent le parachutisme avec ou sans ouverture retardée connaissent bien ces émotions très fortes de peur et/ou d’excitation qui précèdent de grands moments de calme. Ces mises en danger volontaires et contrôlées ont toutes pour point commun de procurer de grandes décharges d’adrénaline.
Dans le monde du travail, certains individus recherchent les environnements stressants pour « obliger » leur corps à produire la quantité d’adrénaline dont ils sont devenus dépendants.
Ces véritables drogués de l’adrénaline se reconnaissent à travers leurs expressions : « Je ne travaille bien que si je suis sous pression; j’aime la compétition parce qu’elle m’oblige à me dépasser ; si je ne suis pas stressé je ne vaux rien ; pour être motivé, il faut que j’aie quelqu’un à battre. Si c’est trop facile ça ne m’intéresse pas ; etc. » Ceux qui apprécient les films d’horreur ou les jeux d’argent connaissent bien eux aussi les délicieux effets de l’adrénaline dans leur organisme.
Mais si l’adrénaline est utile pour faire face à ce genre de situation, elle peut avoir des effets pervers lorsqu’elle s’accumule en trop grande quantité dans l’organisme.
Cette hormone est la cause principale de la tachycardie.
Elle est en outre à l’origine de l’hypertension, des troubles du rythme cardiaque, de certains ulcères, des raideurs et des tensions articulaires.
La cortisone et l’endorphine
Lorsque le stress se prolonge trop longtemps et que l’organisme commence à manquer de réserve, l’hypothalamus active les glandes surrénales pour produire des hormones
comme la cortisone et les endorphines qui sont spécialement adaptées pour faire face aux situations émotionnelles de longue durée. La mission de ces deux hormones consiste à extraire de nouvelles sources d’énergie dans notre organisme pour remplacer celles qui ont été brûlées sous l’effet de l’adrénaline. Mais ce qui est bénéfique dans un premier temps peut devenir pernicieux lorsqu’il se prolonge excessivement dans le temps.
La cortisone sert à calmer les réactions inflammatoires produites par le stress et certaines émotions désagréables. Cependant cette hormone devient un véritable poison lorsque les émotions durent trop longtemps.
Une trop grande présence de cortisone dans l’organisme affaiblit nos défenses immunitaires et fait baisser le nombre de nos globules blancs. On tombe plus facilement malade quand on est stressé ou malheureux. L’excès de cortisone dans le sang est également à l’origine de l’urée, des rhumatismes, de la rétention d’eau, de l’hypertension, du diabète.
Les glandes surrénales peuvent fonctionner pendant des heures et des jours. Mais lorsqu’elles sont trop sollicitées, elles finissent par s’épuiser ce qui provoque une dégradation de la peau, l’apparition de rides et un affaiblissement général des muscles, sans oublier les douleurs dans le dos ainsi qu’une baisse plus ou moins importante de l’activité psychique et sexuelle !
L’endorphine est une substance chimique comparable à la morphine à ceci près qu’il n’y a pas besoin de pharmacien ou de dealer pour en trouver car elle est fabriquée directement par une petite glande située au milieu du cerveau qui s’appelle l’hypophyse.
La mission des endorphines est identique à celle de la morphine artificielle. Elles diminuent ou font disparaître la douleur provoquée par une blessure ou par un traumatisme. Par exemple, c’est grâce à un énorme afflux d’endorphine qu’on a pu voir des personnes gravement blessées ou brûlées parvenir à se traîner hors de leur véhicule en feu.
Des vétérinaires ont constaté que si les singes se font épouiller ce n’est pas tellement parce qu’ils ont des parasites mais pour profiter d’un afflux d’endorphine qui se produit à chaque fois qu’on leur tire un poil.
Lorsqu’on observe un singe dominant s’allonger en écartant bras et jambes pour se faire épouiller, on voit immédiatement un singe dominé s’approcher pour procéder à l’opération. Quelque temps plus tard le singe dominant est affalé sur le sol complètement « shooté » par les effets de l’endorphine.
Pendant ce temps, le singe dominé, celui qui a pratiqué l’épouillage, profite de « l’état second » de son supérieur pour chaparder un fruit ou pour saillir une femelle que le dominant lui aurait interdit s’il avait été pleinement conscient.
Le cycle naturel des émotions
Les émotions de colère ou de peur correspondent à une réaction de l’organisme qui cherche à mobiliser ses réserves d’énergie pour faire face à un challenge, à un danger ou à une menace extérieure.
Cette réaction passe par différentes phases en suivant un ordre précis et immuable.
À chaque fois que nous ressentons une émotion, et indépendamment de sa puissance, la séquence est toujours la même. Cette séquence comprend quatre étapes qui sont : la charge, la tension, la décharge et la récupération.
Au début du cycle, ce qu’on appelle la charge est un signal qui nous interpelle à travers l’un ou l’autre de nos cinq sens ou encore par une pensée, par une émotion ou par un souvenir.
La charge est une agression extérieure positive ou négative.
Le terme agression doit être pris ici dans le sens de « quelque chose qui m’atteint sans que je l’aie recherché ».
En réponse à cette alerte, nous avons déjà vu comment l’organisme se mobilise en sécrétant de l’adrénaline et en stimulant le système neveux parasympathique pour augmenter le tonus musculaire et le rythme cardio-respiratoire. C’est tout ce processus physico-chimique qu’on appelle la tension. Si le signal est important et s’il persiste dans le temps, la tension va s’accumuler et s’amplifier jusqu’à ce que quelque chose finisse par éclater. C’est ce paroxysme qu’on appelle la décharge.
Quelque chose m’énerve, puis comme cette chose continue à me narguer ça m’agace de plus en plus jusqu’au moment où, n’y tenant plus, j’explose de colère. Lorsque quelque chose m’attriste et que je n’arrête pas d’y penser, mon chagrin va monter, monter, monter jusqu’à ce que j’éclate en sanglots.
Les joueurs ou les sportifs connaissent très bien eux aussi cette montée de tension qui se développe au cours du jeu et qui culmine avant de disparaître à la fin de la partie.
Ces explosions de colère, d’exultation, de larmes ou d’angoisse représentent des dépenses d’énergie qui nécessitent une phase de récupération pour permettre à l’organisme de se soigner, de se reposer et de reprendre des forces.
Un exemple plaisant de ce cycle nous est donné par les relations sexuelles lorsqu’elles sont menées correctement à leur terme.
Dans ce cas, les termes de charge, de tension, de décharge et de récupération prennent alors toute leur valeur.
Lorsque la charge extérieure continue de nous mettre sans cesse en alerte empêchant ainsi toute période de récupération,
les phases de tension et de décharge s’empilent les unes sur les autres en devenant à chaque fois un peu plus lourdes à porter pour notre organisme. C’est cet empilement qui est à l’origine des émotions de longue durée dont les conséquences peuvent finir par devenir terriblement destructrices pour ne pas dire mortelles.
Les émotions de longue durée (ELD)
Il y a des situations qui durent des jours, des semaines, des mois ou des années et dont on n’a pas forcément toujours bien conscience.
C’est par exemple une situation familiale qu’on n’arrive pas à résoudre, des rapports professionnels déplaisants ou humiliants, des situations financières insolubles. Il y a aussi les angoisses, les phobies ou les dépressions qui, indépendamment de leur sujet, maintiennent le corps et l’esprit en état d’alerte permanent.
C’est cela que l’on appelle des émotions de longue durée (ELD).
Les ELD correspondent aux situations dans lesquelles on ne peut ni combattre ni fuir. Elles apparaissent quand on est confronté à une situation que l’on se croit incapable de résoudre. Les émotions de chagrin, de tristesse ou de désespoir sont souvent liées à une perte et génèrent des émotions de longue durée plus ou moins intenses. L’angoisse ou la dépression apparaissent quand on subit la tyrannie d’un proche, d’un parent, d’un collègue ou d’un supérieur et qu’on ne sait pas comment y répondre.
On peut avoir envie d’étrangler ceux qui nous font souffrir, mais les contraintes sociales nous interdisent de le faire et nous empêchent également de les fuir. Le harcèlement sexuel ou moral, l’hostilité dissimulée ou la violence conjugale sont de très bons exemples de ce genre de situations dans lesquelles on ne peut ni se battre ni fuir le danger ou la menace extérieure. Ce sont des situations dramatiques à l’intérieur desquelles on se sent complètement impuissant. On subit une agression en étant pieds et poings liés et en ne sachant comment faire pour bien faire.
Le découragement, le défaitisme et les pensées négatives nous sapent le moral en nous faisant voir la vie en noir et sans issue.
Les individus qui souffrent de ce genre d’émotion sont caractérisés par une grande difficulté à agir.
Ils sont toujours fatigués et ont tendance à se laisser aller, à somnoler, à tourner en rond ou à ne rien faire. On les accuse souvent de paresse alors qu’en réalité ils souffrent d’une ELD qu’ils ont tendance à cacher aux autres et à refouler au fond d’eux-mêmes.
Ces refoulements (peur, souci, angoisses, phobies…) génèrent une grande tension physique qui se traduit souvent par des douleurs articulaires et musculaires dont la plus courante est le mal de dos.
La tension provoquée par une ELD amène le corps à être constamment sur le qui-vive. L’organisme est perpétuellement en état de guerre. À cause de la présence continuelle de cette émotion, le corps est en quelque sorte obligé de fabriquer de l’adrénaline, de la cortisone et des endorphines à jet continu.
C’est une réponse mécanique.
Le corps ne peut pas faire autrement et il continuera de le faire tant que le danger sera présent.
Cette mobilisation ininterrompue des ressources est un cercle vicieux épuisant qui ne laisse aucun répit à l’organisme pour se reposer et pour récupérer des forces.
En l’absence de la phase finale de repos et de récupération, le cycle naturel de l’émotion (charge, tension, décharge, récupération) se déforme et se pervertit pour devenir le cycle avorté des émotions de longue durée qui se répète à l’infini en bégayant la même litanie jusqu’à complet épuisement.
Les dégâts collatéraux des ELD
En fonction de l’histoire et de l’hérédité de chacun, le poids qu’une ELD fait peser sur notre organisme va finir par faire céder l’un ou l’autre de nos organes les plus fragiles. C’est ainsi qu’une émotion de longue durée peut favoriser l’apparition de troubles cardio-vasculaires chez l’un ou de troubles digestifs, gynécologiques ou urinaires chez un autre. Selon les personnes une ELD peut également ouvrir la porte à des maladies de peau, à des cancers ou à des dépressions…
L’excès d’adrénaline engendré par une ELD peut être à l’origine de nombreux problèmes physiques tels que l’hypertension, les palpitations et autres troubles du rythme cardiaque, sans oublier les ulcères, la constipation ou les raideurs musculaires.
Cet excès accélère également la coagulation du sang ce qui favorise l’apparition de caillots. En bouchant une artère ces caillots peuvent être à l’origine d’accidents cardiaques (l’infarctus) ou d’accidents vasculaires cérébraux dont les conséquences en terme de paralysie peuvent être dramatiques.
L’excès de cortisone augmente le taux d’acide urique qui est à l’origine des rhumatismes. Il favorise les rétentions d’eau et de sodium dans les tissus ainsi que l’hypertension.
Il aggrave les risques de diabète. Plus généralement, l’excès de cortisone fait baisser nos défenses immunitaires en diminuant notamment le nombre de nos globules blancs, ce qui ouvre la porte à un grand nombre d’affections plus ou moins graves (rhumes, grippes, infections diverses, etc.).
Un excès de cortisone affaiblit également notre activité psychique ainsi que notre vitalité sexuelle.
À force de produire toutes ces hormones, nos glandes surrénales n’ont plus les moyens de remplir leurs autres missions et notamment celles qui correspondent à la reconstitution des réserves.
Sous l’action d’une ELD, les muscles s’affaiblissent, d’où une posture de plus en plus avachie et l’apparition de douleurs lombaires de plus en plus importantes (80 % des Français souffrent ou ont souffert d’un mal de dos). L’affaiblissement des glandes surrénales joue également un rôle important dans l’apparition des rides ainsi que sur la qualité et le teint de la peau.
Les drogués à l’ELD
Quand on vit une émotion de longue durée comme la colère, la haine, la tristesse ou la déprime on est obsédé par ce qui nous arrive. On y réfléchit sans cesse, on y pense sans arrêt, on cherche à refaire l’histoire, à imaginer une solution pour s’en sortir ou un moyen de contre-attaquer… Mais plus on cherche et moins on trouve.
On n’arrive pas à sortir de cette souffrance et on s’enfonce dans un mal-être de plus en plus lourd et pesant.
Pourquoi agissons- nous ainsi ?
Sommes-nous masochistes, prenons-nous un malin plaisir à nous faire souffrir ? Cherchons-nous à nous punir de quelque chose ?
Sommes-nous faits ainsi ?
Ou alors y a-t-il une autre raison ?
La réponse est très simple et tient en peu de mots : nous sommes devenus des drogués à l’ELD. Notre corps épuisé par la vie que nous lui faisons subir a pris goût à ces hormones qui lui donnent un coup de fouet. Il ne peut plus se passer de ces drogues qu’il fabrique et s’injecte lui-même.
De la même manière que certains ont besoin d’un café noir très serré, d’un verre d’alcool ou d’une cigarette pour se mettre en train, d’autres ne peuvent se passer des effets stimulants de l’adrénaline et des morphines auto-créées par une émotion de longue durée.
Comment devient-on « accro » à l’ELD ?
À chaque fois que nous subissons un stress, même léger, mais qui se répète et qui dure, nous sommes victimes d’une ELD.
Quelles que soient la nature et l’origine de cette situation, notre organisme y répond toujours de la même manière : adrénaline, cortisone et endorphines. L’effet de ces hormones est tellement puissant que lorsqu’il se prolonge dans le temps certains individus en deviennent dépendants au point de ne plus pouvoir s’en passer. Comme tous les drogués ils deviennent alors sujets au manque.
Cette situation a été étudiée en laboratoire à l’université de Sydney en 1982. L’expérience a montré qu’une simple injection d’adrénaline entraîne un état de stress réel avec un fort sentiment d’anxiété quasi immédiat. On a découvert également qu’en pinçant tous les jours la queue d’une souris on la rendait droguée aux endorphines et qu’elle était en manque quand on la laissait tranquille.
D’autres expériences (Lieblich et al. de l’université de Jérusalem) ont montré qu’après avoir reçu sa dose d’hormone de stress, l’animal stressé se précipitait sur de la boisson ou de la nourriture appétissante. On comprend mieux dès lors le réflexe qui pousse à manger du chocolat ou des gâteaux quand on est stressé.
Expérience de Christie à l’université de Sydney en 1982 qui montre l’apparition d’un sevrage artificiel après injection de Naloxone, comme si l’animal avait été réellement drogué à la morphine.
Le manque est un stress interne qui en quelque sorte « oblige » le sujet à rechercher sa dose de drogue. Par leur simple présence, les émotions de longue durée obligent, en quelque sorte, le corps à envoyer de nouvelles décharges d’adrénaline ou de morphine.
L’accumulation de ces hormones crée une satisfaction mais aussi un nouveau stress, une nouvelle angoisse, un nouveau mal-être, auquel l’organisme va réagir toujours de la même manière automatique en fabriquant et en s’injectant à nouveau de l’adrénaline, de la cortisone ou des endorphines. Le piège est en place, la boucle est bouclée et l’on devient sans le savoir des drogués du stress.
En résumer
Quelle que soit sa nature, l’émotion obéit toujours à la même séquence qui comprend la charge, la tension, la décharge et la récupération.
Lorsque l’attaque ou la fuite sont impossibles et qu’il n’y a pas d’autre solution pour faire face à la menace, le cycle naturel de l’émotion se pervertit pour prendre la forme répétitive avortée de l’émotion de longue durée : charge, tension, décharge ; charge, tension, décharge, etc.
Lorsque le stress se prolonge, notre organisme fabrique des doses tout à fait légales, naturelles et gratuites d’antidouleur, d’euphorisants et autres produits stupéfiants !
Mais à la longue ces substances deviennent toxiques pour le corps. Les états émotionnels réguliers de peur, d’angoisse, d’anxiété, de colère, ou de n’importe quelle autre émotion, entretiennent une tension émotionnelle interne qui use notre organisme.
Lorsqu’une émotion dure trop longtemps elle ouvre la porte à tout un cortège de
maladies spécifiques et parfois mortelles. L’ELD est extrêmement destructrice pour l’organisme car en maintenant le système nerveux et le système hormonal en alerte permanente, l’émotion de longue durée finit par faire peser un lourd danger sur nos organes. À la longue ceux-ci finiront par fléchir à un endroit ou à un autre en fonction de l’histoire et du vécu de chacun.
Lorsque nous subissons une émotion de longue durée, notre organisme s’habitue à recevoir régulièrement des doses d’hormones calmantes et euphorisantes.
Très rapidement il devient dépendant de ces drogues et ne peut plus s’en passer.
C’est ce sinistre mécanisme qui entretient les émotions de longue durée. Quand on a compris son fonctionnement, on peut plus facilement attendre que les produits toxiques s’éliminent naturellement sans en recréer de nouveaux en replongeant la tête la première dans nos pensées dévastatrices.
C'est pour cela que cette année j ai travaille avec un nouveau coaching que j ai crée sur la gestions des émotions, c'est la base de toute sérénité, quiétude, et paix intérieure pour toujours et en toutes circonstance, je ne crois pas que l'on commence à construire une maison par le toit mais par de solide fondation, la pratique de la gestion des émotions et donc la base, si l'on pratique par la suite de la méditation, respiration du ventre, le yoga etc... alors là, les résultats et changements seront très important, sans une maîtrise de ses émotions, le yoga, la méditation, la respiration n'auront que peu d’effets sur le long terme.
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