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 Naturopathe Nutritionniste Ariège

Naturopathe Nutritionniste Ariège

Jean-Claude Dosseto Expert en médecine Naturelle. Diplômé en médecine fonctionnelle et nutritionnelle, Phytothérapie & Aromathérapie, consultation et formation. Contact : 0641231014 jeandosseto@gmail.com


L'imperméabilité intestinale quel impact sur la santé.

Publié par jean claude Dosseto/Naturopathe Nutritionniste sur 27 Mars 2018, 20:59pm

Catégories : #physiologie, #Pathologie, #La nutrithérapie par l'alimentation

L'imperméabilité intestinale quel impact sur la santé.

 

L’imperméabilité ou hyperperméabilité intestinale ou syndrome de l’intestin perméable est une maladie qui prend un essor rapide et avec laquelle des millions de gens sont aux prises sans même en avoir pris conscience. A première vue, vous pourriez penser qu'elle n’affecte que le système digestif, mais en réalité, elle conduit à de nombreux autres problèmes de santé.
L'intestin est au cœur de notre santé et il est colonisé par ce que l'on appelle le microbiote ou flore intestinale. La flore intestinale ou microbiote qui contient plus de 100 000 milliards de bactéries, plus de 1000 espèce différentes et plus de 3 millions de gènes microbiens pour chaque individu, a des fonctions multiples.
Elle joue un rôle fondamental de barrière protectrice et assure principalement les fonctions suivantes :
La maturation du système immunitaire.
La digestion et la synthèse des vitamines.
La régulation des fonctions métaboliques des lipides et glucides.
La protection des pathogènes.
Le développement de la muqueuse intestinale.
La synthèse des neuromédiateurs comme le GABA- SÉROTONINE. Nos intestins constituent un deuxième cerveau, très similaire à celui logé dans la tête, qui est appelé système nerveux entérique.
( On fait une analyse d'urine ou de sang, pour la sérotonine on mesure le taux de 5HIAA (acide 5-hydroxyindolacétique) si il est bas, il y a déficit de sérotonine)
Système nerveux entérique Un cerveau enroulé autour du tube digestif et de l’intestin qui travaille de manière indépendante du cerveau principal.
Presque toutes les substances qui déterminent le fonctionnement du cerveau encéphalique se retrouvent dans le ventre qui abrite 100 millions de neurones, plus que dans la moelle épinière, et dont la quasi totalité se consacrent à des tâches ne dépendant pas directement du cerveau supérieur.
Les cellules nerveuses du cerveau abdominal ont la même origine que celles du cerveau principal. A un certain moment, elles s’en séparent, migrent vers le ventre pour former le système nerveux entérique (SNE).
L’étude de son fonctionnement a donné naissance à une nouvelle discipline scientifique à cheval entre la neurophysiologie et la gastroentérologie : la neuro-gastro-entérologie.
Le système nerveux entérique constitue un réseau local pouvant fonctionner indépendamment des afférentes des centres supérieurs. Il contient un ensemble de programmes commandant le fonctionnement du tube digestif aussi bien pendant les périodes interprandiales que postprandiales ou lors d'événements comme les vomissements. Le système nerveux entérique diffère des autres structures ganglionnaires tissulaires par son organisation en réseau comparable à celle du cerveau ou de la moelle.
Il comporte 3 types de neurones: sensitifs, moteurs et des interneurones. Deux types d'action peuvent être provoquées par les cellules nerveuses du tube digestif: des réflexes, action stéréotypée qui surviennent en réponse à la stimulation des neurones sensitifs (réponse à une distension intraluminale par exemple), et cadences, activité rythmique ou répétée. Cette activité programmée peut ne pas nécessiter l'intervention d'un stimulus pour être initiée.
Les centres supérieurs intégrateurs parasympathiques sont particulièrement impliqués dans le contrôle du tube digestif supérieur de l'œsophage au colon et des sécrétions pancréatiques et biliaires. L'interaction des centres vagaux dorsaux avec les centres supérieurs permet une adaptation rapide et précise aux modes alimentaires: anticipation, ingestion et digestion de repas de composition variable. Un réflexe dit vago-vagal permet un ajustement précis et rapide de la fonction digestive au contenu du tube digestif de l’œsophage jusqu'au colon.
Le système digestif concentre entre 70 et 80 % des cellules du système immunitaire.
Il semble diriger en grande partie le dispositif de défense de l’organisme. "Le système nerveux entérique entretient des relations étroites avec le système immunitaire. Le système digestif représente donc un sujet d’exploration pour la neuro-immunologie, un domaine récent et fascinant de la recherche biomédicale." Plusieurs centres supérieurs sont reliés au système digestif : régions frontales du cortex et noyaux gris centraux, de fait les relations entre émotion, stress et fonctions digestives est bien connu, indépendamment de toute pathologie psychiatrique.
Les neurones du SNE produisent les même molécules ? les neurotransmetteurs, que le cerveau principal.
L’exemple le plus spectaculaire est celui de la sérotonine, un neurotransmetteur qui influence les états d’âme, qui est produit à 95 % par les cellules nerveuses de l’intestin. Effecteurs physiques et chimiques de la barrière intestinale.
La fonction de barrière de la muqueuse intestinale, qui permet de contrôler le flux paracellulaire d’antigènes bactériens ou alimentaires tout en maintenant un transport actif transcellulaire de macromolécules (en particulier des nutriments), est assurée au niveau de l’intestin grêle, par une monocouche de cellules épithéliales spécialisées le long de l’axe crypto-villositaire (schéma en dessous). Ces cellules épithéliales polarisées comprennent les cellules de Paneth, au fond des cryptes, et les entérocytes, population majoritaire (> 80 %) ayant une fonction d’absorption des nutriments, les cellules caliciformes qui sécrètent le mucus et les cellules entéro-endocrines au niveau des villosités.
Au pôle luminal de l’épithélium qui est tapissé d’un gel de mucus, sont présents des peptides antimicrobiens sécrétés par les cellules de Paneth, des IgA sécrétoires et le microbiote qui, sous l’influence du régime alimentaire, interagit avec ces différents éléments.
Au pôle basal (lamina propria) patrouillent des cellules immunitaires. D
es lymphocytes intra-épithéliaux complètent la barrière. Cette organisation diffère en plusieurs points au niveau du côlon, qui ne comporte que des cryptes et pas de villosités. Les cellules à mucus y sont beaucoup plus nombreuses, la flore intestinale et la couche de mucus sont plus abondantes et la perméabilité paracellulaire est plus faible que dans l’intestin grêle.
L’étanchéité de l’épithélium est assurée par les jonctions serrées, qui sont des complexes protéiques situés à l’apex de la membrane plasmique des cellules (encadré). En situation pathologique, une désorganisation des jonctions serrées aboutit à l’augmentation du flux paracellulaire et au passage de molécules de plus grande taille. Une augmentation du passage transcellulaire pourrait aussi expliquer l’augmentation de la perméabilité intestinale vis-à-vis de certaines macromolécules comme les antigènes alimentaires et des LPS bactériens. (LPS : lipopolysacharides) .

 

Les cellules de l'intestin qui se nomment cellules épithéliales disposées en monocouche servant de barrière et de lieu d'échange entre le milieu extérieur que l'on nomme lumière intestinale, car dans l'intestin les aliments sont à l’extérieur du corps, ils seront à l'intérieur lorsqu'ils seront passées dans le sang.
Au delà de cette couche cellulaire, la ligne de défense correspond à la lamina propria ou tous les éléments endogènes de défenses immunitaire sont présents. Dans des conditions physiologiques, un équilibre existe entre les éléments passants par voies intracellulaire et paracellulaire, renseignant l'organisme sur son environnement immédiat .
L’absorption des nutriments se fait essentiellement par voie transcellulaire par absorption active ou passive. La voie paracellulaire n'intervient que pour les échanges ioniques pour le passage sélectif de certaines molécules sélectionnées selon leurs taille ou enfin pour des cellules comme les cellules dendritiques qui renseignent plus rapidement et de façons codée le système immunitaire sous muqueux.
Dans certaines circonstances, la voie paracellulaire devient perméable à de nombreuses molécules de plus grosses tailles.
Récemment, on a pu montrer que la majorité des pathologies digestives comme les gastroentérites, SII (Syndrome Intestins Irritable) , MICI (Maladie Inflammatoire Chronique Intestinale) , intolérance alimentaires, maladie cœliaque.
Mais aussi des pathologies extra digestives comme les allergies, les maladie auto immunes, SPA, polyarthrites, thyroïdites et sans oublier les maladies métaboliques comme le diabète, l'insulinorésistance étaient associées à une altération de fonctionnalité des jonctions serrés entre les cellules entraînant une porosité excessive associée à une entrée massive de macromolécules, fragments bactériens, toxines, allergènes alimentaires et bactéries.
Perméabilité intestinale et inflammation intestinale L’inflammation intestinale est caractérisée par une infiltration de la muqueuse par des cellules immunitaires (lymphocytes intra-épithéliaux, macrophages, etc.) et par la production de cytokines, pro- ou anti-inflammatoires, par de nombreux types cellulaires y compris les entérocytes. Dans les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin, l’augmentation de la perméabilité intestinale conduit à une réponse exacerbée de l’immunité locale et de la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires (TNF[tumor necrosis factor]-α, IFN[interféron]-γ, etc.) qui altèrent les jonctions serrées, augmentant ainsi la translocation de macromolécules à l’origine d’un cercle vicieux [11].
Il a été démontré que l’obésité chez l’homme (IMC > 35) était en revanche associée à une inflammation de l’intestin grêle caractérisée, entre autres, par une augmentation du nombre de lymphocytes T intra-épithéliaux (CD8 αβ) qui participent à une altération de la fonction épithéliale [4]. L’impact de cette inflammation sur la perméabilité reste cependant à démontrer.
Je voulais également aborder rapidement la façon dont l’intestin perméable affecte le cerveau. Si vous avez déjà vu un enfant souffrant de l’autisme qui éprouve des sautes d’humeur, cela peut être causé par l’hyperperméabilité intestinale.
La suppression du gluten et le sans produits laitiers se sont révélés efficaces pour beaucoup d’enfants souffrant d’autisme car les protéines peuvent traverser l’intestin et ensuite entrer dans le flux sanguin et agir sur le cerveau de manière similaire à une drogue opioïde.
Voilà aussi pourquoi le syndrome de l’intestin perméable a été lié à d’autres troubles psychologiques comme l’anxiété, la dépression et le trouble bipolaire. Ainsi, dans de nombreux cas, si vous pouvez guérir vos intestins, vous pouvez guérir votre cerveau aussi.
Voici les causes d'une hyperperméablité intestinale et elles sont nombreuses :
les facteurs luminaux :
Les toxines bactériennes.
Les agents pathogènes.
La dysbiose (microflore résidente modifiée).
Les sels biliaires.
Les facteurs externes : le stress.
Les diarrhées et constipation.
L'exercice physique excessif.
La prise d'antibiotiques.
L'alcool.
Les AINS (anti-inflammatoires) .
Les facteurs endogènes : le sepsis (inflammation générale et violente de l'organisme en réponse à une infection bactérienne).
Les infections virales.
L'hypermastocitocytose (facteur génétique qui prédispose aux allergies.)
Malabsorption.
Mauvaise digestion.
 
Conséquence sur la santé d'une hyperperméablité intestinale :
Pathologies digestives ( SII, Crohn,RCH)
Pathologies métaboliques (Obésité, Surpoids, Diabétique).
Pathologies cutanées ( Eczéma, Psoriasis ....)
Pathologies auto immunes ( SPA, Polyarthrites, Thyroïdites)
Pathologies ostéo-articulaires ( Douleurs, Tendinopahies, Myalgies)
Pathologies neurodégénératives ( Alzheimer, Parkinson)
Pathologies neurologiques ( Migraine, Dépression, Fatigue chronique)
Allergies intolérances alimentaires ( Gluten, Produits laitiers ....)
Peut on guérir d'une hyperperméablité intestinale et des pathologies liées :
La bonne nouvelle c’est qu’il y a une solution pour guérir l'hyperperméabilité efficacement. Il y a un processus en quatre étapes qui comprend :
RETIRER les aliments et les facteurs qui nuisent aux intestins
REMPLACER par des aliments physiologiques
RÉPARER avec des suppléments spécifiques , et l'alimentation.
RÉÉQUILIBRER avec des probiotiques et prébiotiques, et alimentation.
Le nouveau protocole que j’ utilise pour mes clients après un bilan et questionnaire élaboré et validé par des chercheurs, experts, et scientifiques en physionutrition de L' INSTITUT EUROPÉEN DE PHYSIONUTRITION ET PHYTOTHÉRAPIE aide à obtenir de très bon résultats.
Le bilan que vous remplissez tranquillement à la maison sur support informatique un questionnaire informatisé, une fois remplie et renvoyer à l 'IEPP il m'est renvoyé afin de mettre en place votre protocole individualisé.
La Physionutrition s'articule autour de 4 piliers fondamentaux : la nutrition, la micronutrition, l'endocrinologie, et les émotions regroupant 11 équilibres.
1) l 'équilibre alimentaire « la nutrition »
2) l'équilibre du microbiote « la micronutrition »
3) l'équilibre de la perméabilité intestinale « la micronutrition »
4 l'équilibre détox « la micronutrition »
5) l'équilibre oxydo-inflammatoire « la micronutrition »
6) l'équilibre en acides gras essentiels « la micronutrition »
7) l'équilibre acido-basique « la micronutrition »
8) l'équilibre en neuromédiateurs « la micronutrition »
9) l'équilibre mitochondrial « la micronutrition »
10) l'équilibre métabolique et hormonal « l'endocrinologie »
11) l'équilibre psyco-comportemental « les émotions »
N'hésitez pas à me contacter pour faire un bilan complet de tous ces équilibres, je travaille aussi beaucoup à distance.
Jean Claude Dosseto 
Naturopathe / Nutritionniste / phytothérapeute 
Micro-Nutrition/ Hormono-Nutrition
Oncologie intégrative
13008 Marseille
TEL: 06.41.23.10.14
 
 
 
 
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