AVEZ-VOUS JAMAIS ÉTÉ GÊNÉ PAR DES GAZ ?
La formation de gaz est une action chimique naturelle par
laquelle les matières passent de l’état solide ou liquide à
l ’état gazeux. Si nous n’associons pas correctement nos
aliments et nos boissons, les gaz issus de leur fermentation
et putréfaction risquent de provoquer une énorme pression
dans notre système digestif.
J’ai remarqué que les enfants nourris avec des aliments
naturels depuis le premier âge ne font que peu ou pas de
gaz. En revanche, ceux qui se nourrissent de conserves et
d’aliments cuits et raffinés souffrent souvent de renvois,
conséquence de la formation de gaz dans leur estomac.
Au fur et à mesure que les gens vieillissent, ils sont
capables d’oublier le lien entre leurs troubles et ce qui les
a provoqués.
La partie supérieure de l’estomac est une structure en
forme de dôme supposée collecter les gaz qui se forment
lors de la fermentation naturelle des aliments. Quand les
aliments crus traversent l ’estomac, les sucs digestifs, en
brisant les fibres pour libérer leurs éléments nutritifs, provoquent
la formation d’une infime quantité de gaz qui ne
surcharge pas la capacité de ce dôme.
Les mauvaises combinaisons alimentaires - telles que
viande et pommes de terre, pain et confiture, fruits et sucre
- produisent beaucoup de fermentations et une quantité
excessive de gaz.
Si, en plus de la fermentation, nous devons aussi faire
face à la putréfaction de chairs cuites (viande, poisson ou
volaille), non seulement le volume des gaz augmente,
mais leur parfum est tout, sauf “céleste”. Ceci explique
l’odeur fétide exhalée par la majorité des mangeurs de
viande, ainsi que par beaucoup de personnes âgées.
En corrigeant nos habitudes alimentaires pour consommer
principalement des légumes et des fruits frais et crus,
associés à des jus de légumes fraichement pressés, notre
haleine sera purifiée sans avoir recours aux déodorants.
Après le passage des aliments dans l’estomac et l’intestin
grêle, c’est aux bactéries de commencer leur travail. Ce
sont elles qui fractionnent et neutralisent les aliments résiduels
pour que le côlon - à condition d’être propre et en
bon état de fonctionnement - puisse les absorber à des fins
constructives. Les résidus en provenance de l’intestin
grêle pénètrent dans le côlon sous forme liquide. Le côlon
ascendant décompose ce liquide, en extrait la majorité des
principes nutritifs et les substances fibreuses sont transportées
dans les sections suivantes pour être expulsées
sous forme de fèces.
Il va de soi que les fibres “mortes” des viandes et aliments
cuits ne facilitent pas l’activité de l’appareil digestif.
Les fibres des aliments crus, par contre, sont fortement
magnétisées - au plan figuré - et assistent les intestins
dans leur travail. Avec le temps, l ’ingestion constante de
matières “mortes”, alliée au manque de nutriments pour
les nerfs et les muscles des parois intestinales, entraîne
une dégénérescence et une perte de tonus. Il en résulte une
mauvaise élimination des déchets qui putréfient, puis
adhèrent aux parois et s’accumulent dans les poches du
côlon.
Par la suite, un combat régulier et continu a lieu entre les
bactéries amies qui tentent de neutraliser ces déchets, et
les bactéries de putréfaction qui s’en délectent et prolifèrent,
provoquant la formation d’une quantité de gaz bien
supérieure à la normale.
Une certaine quantité de gaz dans les intestins est naturelle
et inévitable. Toutefois, un excès de gaz peut causer
pléthore de maladies.
Pour citer un exemple, l’un de mes amis s’était vu administrer
de la digitale pour ce que son médecin avait diagnostiqué
comme un grave problème cardiaque. Il était
très constipé, mais ne voulait faire ni lavement ni irrigation
côlonique, parce que son médecin lui avait dit que
cela créerait une accoutumance.
Il se trouve que j ’étais en visite chez lui un week-end où
il eut une “crise cardiaque” particulièrement forte. Sa
famille avait essayé de joindre le médecin, sans succès. En
raison de l’urgence, nous prîmes la chose en main en lui
administrant un lavement. Après quelques premiers amas
de matières fécales dures comme la pierre, il eut une émission
de gaz comme je n’en avais jamais vu chez aucun être
humain ni chez aucun animal, mais sa “crise cardiaque”
cessa brusquement. Mon ami n’en revenait pas d’étonnement
et je profitai de la situation pour le conduire chez un
bon praticien d’irrigation côlonique. Il a aussi subi une
radioscopie du côlon.
Je reçois dans mon cabinet beaucoup de commerciaux
qui exhalent une haleine si pestilentielle que je ne peux
pas les supporter à moins de 2 mètres. Point n’est besoin
de deviner l’origine de cette odeur : décoloration du pourtour
des yeux, teint jaune, diaphragme protubérant,
démarche dénuée de souplesse ou d’élasticité juvénile...
sont des signes indéniables d’une dégénérescence intestinale
menant à une vieillesse prématurée.
Quand nous permettons à notre organisme de stagner
progressivement et de façon permanente, nous lançons un
appel urgent à la vieillesse. La vieillesse raffole des gaz,
mais peu de gens en sont conscients. Pour rajeunir, il
nous faut faire tout notre possible pour manger et vivre
correctement.
Quand nous passons de l’alimentation et du mode de vie
classiques aux méthodes naturelles, il ne faut pas nous
attendre à voir disparaître nos gaz en totalité. Même après
avoir adopté une hygiène de vie et des habitudes alimentaires
correctes, il restera encore beaucoup de gaz. Ceci est
essentiellement dû aux processus de nettoyage qui peuvent
nécessiter des années pour s’accomplir entièrement.
En perturbant la digestion des aliments, la tension nerveuse
peut aussi provoquer des gaz.
D’un autre côté, il faut un certain temps - peut-être des
années - pour que nos organes dénutris retrouvent leur
pleine efficacité. Et pendant ce temps de reconstruction,
nous continuons de fabriquer beaucoup de gaz. Ils ne sont
toutefois pas toxiques et certainement pas aussi nauséabonds
que ceux provenant d’un organisme saturé.
En outre, dans nos existences “civilisées”, à défaut
d’exercice physique correct adapté à chacun et du fait de
la pollution au monoxyde de carbone provenant des milliers
d’automobiles et des fumées industrielles, c’est notre
mode de vie même qui retarde notre progression. Tous ces
handicaps contribuent à la formation de gaz nocifs. Pour
rajeunir, en plus d’une alimentation adéquate, notre corps
a besoin d’air pur, de soleil et d’exercice !
Pour limiter la formation de gaz dans notre système,
adoptons une alimentation correcte, la relaxation régulière
et buvons beaucoup de jus de carottes et d ’épinards.
Je vous conseille aussi la prise d’une gélule d’ail* de
bonne qualité, absorbée quelque temps avant chaque
repas, et d’une autre juste avant le coucher, avec un verre
de jus de légumes. Leurs effets à long terme s’avèrent particulièrement
bénéfiques. Avalez-les sans les croquer,
sinon vous risqueriez de compromettre votre vie sociale.
Jean claude Dosseto